Révolte du papier timbré


"Voulez-vous savoir des nouvelles de Rennes ? Il y a toujours cinq mille hommes, car il en est venu encore de Nantes. On a fait une taxe de cent mille écus sur le bourgeois, et si on ne les trouve pas dans les 24 heures, elle sera doublée et exigible par les soldats. On a chassé et banni toute une grande rue et défendu de les recueillir sous peine de vie, de sorte qu'on voyait tous ces misérables, vieillards, femmes accouchées, enfants, errer en pleurs au sortir de cette ville, sans savoir où aller, sans avoir de nourriture, ni de quoi se coucher. On roua, avant hier un violon qui avait commencé la danse et la pillerie du papier timbré (...)".

Papier timbré en date du 9 avril 1674 produit avant la révolte du Papier Timbré

Ainsi est décrite l'atrocité de la répression infligée à la ville de Rennes dans ces lignes extraites d'une longue lettre de Madame de Sévigné à sa fille, Madame de Grignan, le 30 octobre 1675, même si l'on peut se demander si l'épistolière n'en ajoute pas pour capter l'intérêt de la destinataire.

Les causes de la révolte

Que s'était-il donc passé en Basse Bretagne et particulièrement à Rennes, en 1675, sous le règne du roi Louis XIV et de son ministre Colbert ?

La France est en guerre, et la guerre prend un tour inquiétant. Le roi a voulu l'attaque de la Hollande pour des motifs économiques mais cette agression a soulevé bien d'autres passions, notamment religieuses. L'Europe se mobilise largement contre l'agresseur des Provinces-Unies. Il faut financer les énormes dépenses exigées par la guerre, et le règne de Louis XIV prend un tournant nouveau : il n'est plus temps de s'efforcer à la réorganisation de l'économie et des finances, il faut financer cette guerre, donc alourdir l'impôt et en créer de nouveaux.

Mais ce nouvel effort pèsera sur tout le royaume, pourquoi donc la révolte bretonne ?

La France de cette fin du 17e siècle est en mue. Le pouvoir centralisateur s'y accentue mais dès que l'on quitte le vieux domaine Capétien, on entre dans les provinces où l'autorité royale s'amoindrit, et particulièrement en Bretagne.

Réunie depuis deux siècles et demi au royaume de France, la Bretagne possède son Parlement, qui depuis 1532 doit consentir à tout nouvel impôt.

Entre les Etats de Bretagne et la couronne, les tensions sont fortes, le Parlement, la noblesse bretonne marquent une réserve envers le pouvoir royal, et Colbert déplaît en Bretagne.

D'origine champenoise, le ministre méprise et délaisse l'industrie textile bretonne d'une grande importance pour la région et favorise les draperies rémoises. Puis en 1675, alors que la guerre inquiète, le climat affecte gravement les récoltes. Entre une industrie textile en peine et des cultures dévastées, les bretons s'appauvrissent.

Et c'est dans ce contexte, que sont annoncés en mars 1675, sans que les Etats de Bretagne y aient consenti, l'impôt sur le papier timbré (une taxe sur tous les documents officiels), l'impôt sur le tabac (nommé "betun") et le droit de marque sur l'étain, utilisé pour la vaisselle commune, enregistrés par le Parlement.

De plus, la rumeur se répand en Basse Bretagne que le roi veut imposer à la province : l'impôt sur le sel, la gabelle. Elle soulève la colère bretonne. En effet, depuis 1532, la Bretagne était dispensée de la gabelle comme pays producteur.

La pauvreté grandissante jointe à la frustration liée aux atteintes portées aux privilèges acquis de la province, font, après le sud-ouest, gronder la révolte, à Nantes, Saint-Malo et Rennes dès le printemps de cette année 1675. Les observateurs du roi dénoncent l'influence du parlement et de la noblesse bretonne mais, bien sûr, c'est le peuple qui bougera... et paiera.

La révolte

Comme à Bordeaux fin mars, le 18 avril, le peuple envahit le bureau de tabac, place du Champ Jacquet, saccage tout et s'empare des balles dherbe à Nicot ou pétun dont on apprécie les qualités de coupe-faim dans le peuple qui ne mange pas à sa faim : «Le jeudy 18e auril 1675, environ les deux heures de Japres midy, certaine canaille incogneue et gens ramassez, qui nestoint point du pais, s'estans esmeuz seroint allez au bureau où se vendoit le tabac, sittué au Champ-Jacquet, en la maison de Me Jacques Hervagault, huissier, qui rend du costé des halles (3), auroint enfoncé les portes et fenêtres, pillé et emporté tout le tabac, mesme les meubles qui estoint dans le parembas, et fouillé dans les caves, pillé le vin et cildres y estans, jetté plusieurs pierres et cassé touttes les vittres et fenestres du hault en bas; puis seroint allez à l'autre bureau du Controlle et affirmations sittué audict Champ Jacquet, dans la maison de Mr de Tizé, rompu aussy les portes et fenestres, pillé ce qui estoit dans les salles basses, jetté les registres et cahiers dans un feu par eux allumé au Champ Jacquet, mesme bruslé quelques uns des registres du Greffe des Insinuations qui estoint dans les mesmes en bas, et pillé plusieurs meubles dans les étages d'en hault; et voulant les sieurs Du Margat Cochet et De La Chauvelière Louvel, connestables de cette ville, empescher ces mutins, ilz les auroint fort maltraictez. Cette canaille seroint ensuitte allée au haut de la Fillandrie à un autre bureau du Domainne où ilz auroint encor faict plusieurs désordres; lors de quoy un nommé Jan Bernier, tourneur et vandeur d'oranges, fut tué d'un coup de fuzil, dans ladicte rue, le valet de la petitte Harpe aussy tué, et cinq autres blessez à mort, depuis décedez et plusieurs autres encor blessez.

<< De plus, cette populasse aveugle estant allée dans la rue aux Foulons, à dessein de piller le grand bureau des Debvoirs, ilz y furent tellement repoussez qu'il y en a esté tué; et seroint aussy allez au Palais, au bureau du Timbré, et auroint rompu touttes les presses et pillé tout le papier et parchemin timbré.'' [1]

Le 25, le temple protestant de Cleunay est incendié sous prétexte que des commis des tabacs et du papier timbré sont de la religion. Les compagnies de milice bourgeoises, les "cinquantaines", se mobilisent. Les injures fusent, le duc de Chaulnes est traité de "gros cochon" et est assiégé en son Hôtel caillassé par une "colique pierreuse" selon Mme de Sévigné, et, dans toute la Basse Bretagne, de très nombreux manoirs sont mis à sac et brûlés. Rue Haute, la duchesse est arrêtée par la foule qui la prie d'être la marraine d'un nouveau-né qu'on lui tend mais elle reçoit sur ses genoux la charogne d'un chat crevé.

Tableau allégorique de la révolte du papier timbré, par Jean-Bernard Chalette - 1676. A gauche, la ville de Rennes est dans les flammes de l'enfer. L'impôt est représenté par un char conduit par un diable, sur lequel se trouve le duc de Chaulnes (musée de Bretagne) - de Wikimedia Commons)

La colère explose à nouveau en juin 1675 à Rennes. Le gouverneur, le duc a fait entrer en ville trois compagnies de 150 hommes du régiment de la Couronne. Se dirigeant vers l’hôtel de ville pour y prendre leur quartier, à une centaine de mètres du palais épiscopal où le duc de Chaulnes résidait, mais ces compagnies se heurtent à la compagnie milicienne de garde qui refuse de céder la place et de leur remettre la garde et la défense de la ville. Les Rennais voient là une mesure insultante. La foule s’assemble, des enfants jettent des pierres sur la troupe insultée. Le duc intervient et cède. Le 20 juin, le duc aurait obtenu des capitaines le retour au calme en échange de la promesse de surseoir aux taxes jusqu’à la prochaine tenue des états provinciaux. [2]

Le 17 juillet, en fin de matinée, le bureau du papier timbré sous les basses voûtes du palais du Parlement, est à nouveau dévasté et des bourgeois de la milice tuèrent un des séditieux.. Apeurée, Madame de Sévigné écrit encore à sa fille, le 24 juillet 1675 - "Nous ne voulons pas aller nous jeter dans la fureur qui agite notre province, elle augmente tous les jours [...] Mme de Chaulnes est à demi morte des menaces qu'on lui fait tous les jours [...] m^me les plus sages [...] ont mandé à M. de Chaulnes, qui est au Fort-Louis, que si les troupes qu'il a demandées font un pas dans la province, madame de Chaulnes court risque d'être mise en pièces. Il n'est cependant que trop vrai qu'on doit envoyer des troupes , et on a raison de le faire :car dans l'état où sont les choses, il ne faut pas des remèdes anodins..."

Si cette fureur est à la mesure de la misère, elle l'est aussi des rancœurs accumulées contre l'irrésistible grignotage, par le pouvoir royal, de la chère indépendance de la province. Rennes paiera par une affreuse et longue répression. Le 12 octobre, c'est une brusque prise de contrôle par l'armée alors que la guerre sévit en Hollande : 6000 hommes du duc de Chaulnes, venant de Basse Bretagne où ils avaient réprimé la révolte des Bonnets Rouges, arrivent en ville par toutes les portes et les habitants sont désarmés.

L'exil du Parlement

Le 16 octobre, par ordre du roi, le Parlement est exilé à Vannes, un exil qui va durer quinze ans.

«Le samedy 12e octobre 1675, Monseigneur le Duc de Chaulnes est arrivé en cette ville, environ les trois heures de l'apres midy, accompagné de plusieurs gentilhommes, de 300 Mousquetaires blancqs et noirs, de 1000 des Mareschaussée, 500 Dragons vestus de jaune, à cheval, 3 compagnies des Gardes françoises et 3 des Gardes Suisses, deux compagnies du régiment de Picardye, 300 hommes du régiment de la Marine, 6 compagnies du régiment de la Couronne, 4 compagnies du régiment de Navailles; et se sont saisiz de tous les postes et faisoint garde jour et nuict. Madame la Duchesse est venue en cette ville, a dessein de se satisfaire de la veüe.

«Le 16 octobre 1675, Monseigneur le Duc a entré au Pallais et y fist inserer une Déclaration du Roy portant que le Parlement seroit transferé à Vennes, et a esté fermé le mesme jour. Le parlement de Bourdeaux est aussy transferé à Gien, 30 lieues dudict Bourdeaux''. Journal du sieur Duchemin, bourgeois de Rennes au XVIIe siècle

Une centaine de conseillers avec, à leur tête, le premier président François d’Argouges, père du futur évêque de Vannes, quittent la résidence de Rennes. Suivent les gens du roi et autres auxiliaires de justice (procureurs, avocats, greffiers, huissiers, sergents, chirurgiens et autres experts), sans oublier les domestiques. Certains artisans et commerçants rennais rejoignent leur clientèle à Vannes. C’est la raison pour laquelle une marée humaine envahit la cité vannetaise. S'en vont les présidents et conseillers de la cour avec leurs familles et leur domestiques, mais aussi les avocats, procureurs, clercs, huissiers, greffiers, sergents et leurs familles. Dès 1676 le nombre des baptêmes diminue brusquement, passant de 1800 à 1450. [3] Rennes a perdu en quelques semaines plusieurs milliers d'habitants et va connaître une sinistre occupation militaire, la destruction de ses faubourgs. À partir du 16, les habitants sont tenus de remettre leurs armes à leurs capitaines à l'exception de cinquante par compagnie de la haute ville et vingt-cinq en basse ville et ces armes sont envoyées à Belle-Île menacée par les Hollandais. Le 17 au soir des procureurs de la Cour et du présidial sont arrêtés ainsi que des vagabonds et seront libérés.

Madame de Sévigné écrit au comte de Bussy Rabutin et à mademoiselle de Bussy, le 20 octobre, avec quelque détachement : Cette province est dans une grande désolation. M. de Chaulnes a ôté le parlement de Rennes pour punir la ville ; ces Messieurs sont allés à Vannes, qui est une petite ville où ils seront fort pressés. Les mutins de Rennes se sont sauvés il y a longtemps : ainsi les bons pâtiront pour les méchants ; mais je trouve tout fort bon, pourvu que les quatre mille hommes de guerre qui sont à Rennes, sous MM. de Fourbin et de Vins, ne m’empêchent point de me promener dans mes bois, qui sont d’une hauteur et d’une beauté merveilleuses. Le 27 octobre elle écrit à sa fille : "On a ôté le Parlement : c'est le dernier coup car sans cela Rennes ne vaut pas Vitré."


Punition

Le 24 une contribution est levée sur les habitants pour contribuer à la nourriture et à l'entretien des troupes.

Le 25 octobre, sur la lande de la "Courouse", le duc de Chaulnes et la duchesse, accompagnés de la noblesse transportée en 25 carrosses, avaient assisté à une démonstration de force consistant en la revue de 3000 hommes de troupe: mousquetaires, dragons, une partie du régiment de la Couronne et de celui des gardes, archers de la maréchaussée. Le 26 octobre, Pierre Daligault, joueur de violon, "suffisamment atteint et convaincu d'avoir emeu la populace, rompu et pillé les bureaux du papier timbré," reçut vif les coups de barre de fer, "son corps exposé sur la roue pendant 24 heures, puis divisé en quatre quartiers, et portés et pendus, l'un à la Magdeleine (route de Nantes), le second au Bourg l'Evêque, le 3e ruë Haute et le dernier ruë Huë (rue de Paris), à des poteaux fichés à cet effet", c'est à dire aux quatre coins cardinaux. Le 29 octobre, pour avoir tiré un coup de fusil sur le duc de Chaulnes, Pierre Trehol, fripier, fut pendu et étranglé au "grand bout de Cohuë". Le 31 octobre, Perrine Dubois, convaincue d'avoir participé au vol du vœu d'argent en l'église des Dominicains dite de Bonne Nouvelle, fut condamnée à la question, pendue et étranglée au "Grand bout de Cohuë". Le 4 novembre, Jean Rivé, aubergiste à l'enseigne du "Sauvage" dans la rue Haute, reconnu comme chef de la révolte est condamné "de faire amande honorable à la porte de l'églize cathédrale de Saint-Pierre avec une torche ardente aux mains, la corde, tête et pieds nus, demandant pardon à Dieu, au roy et à la justice, de là etre conduit au placis de Sainte Anne, et y etre rompu vif sur un échafaut, et sa tête séparée de son tronc etre plantée au haut d'une pique qui sera placée près le pont Saint Martin avec un ecriteau qui contenoit ces mots : Chef de séditieux, son corps jetté à la voirie, ses biens acquis et confisqués au roy". Le même jour Pierre Boissard fut condamné et rompu vif. Le 5 novembre, Guillaume Froc, de Saint-Gilles, qui, armé d'un fusil, s'était vanté de vouloir tuer le duc, fut rompu vif à coups de barre de fer et son corps exposé à Saint-Gilles. Le 2 novembre, Jean Blé, de la rue Haute est pendu au Grand bout de Cohuê pour avoir obligé les officiers à prendre les armes lors de la sédition. Le 7 novembre le duc de Chaulnes part pour la tenue des Etats à Dinan.

gravure commémorant le retour du Parlement de Vannes à Rennes en 1690

Le 30 octobre, Madame de Sévigné écrit à sa fille, Madame de Grignan : Voulez-vous savoir des nouvelles de Rennes ? Il y a toujours cinq mille hommes, car il en est venu encore de Nantes. On a fait une taxe de cent mille écus sur le bourgeois ; et si on ne les trouve dans vingt-quatre heures, elle sera doublée, et exigible par les soldats. On a chassé et banni toute une grande rue, et défendu de les recueillir sur peine de la vie, de sorte qu’on voyoit tous ces misérables, vieillards, femmes accouchées, enfants, errer en pleurs au sortir de cette ville, sans savoir où aller, sans avoir de nourriture, ni de quoi se coucher. On roua avant-hier un violon qui avoit commencé la danse et la pillerie du papier timbré ; il a été écartelé après sa mort, et ses quatre quartiers exposés aux quatre coins de la ville, comme ceux de Josseran à Aix. Il dit en mourant que c’étoient les fermiers du papier timbré qui lui avoient donné vingt-cinq écus pour commencer la sédition, et jamais on n’en a pu tirer autre chose. On a pris soixante bourgeois ; on commence demain à pendre. Cette province est un bel exemple pour les autres, et surtout de respecter les gouverneurs et les gouvernantes, de ne leur point dire d’injures, et de ne point jeter des pierres dans leur jardin.

Rennes occupée

A partir du 9 décembre, six mille hommes de guerre sont à Rennes et y sont logés tout l'hiver, jusqu'au début de mars, chez les habitants tenus en outre de leur fournir "l'ustensile" : "le pot et le plat, feu pour cuire et manger leur viande, sel et vinaigre pour les assaisonner, place au feu et à la chandelle". Le régiment Dauphin aurait débauché 300 à 400 servantes. Femmes et filles de bonne famille se réfugièrent en grand nombre chez les Augustines de Saint-Yves [4] pour échapper à la soldatesque des 8 000 hommes de troupe imposés par le roi. [5] Certains se comportèrent à Rennes comme en pays ennemi : René Duchemin, notaire royal à Rennes, écrit  :"Le 13e décembre, plusieurs habitants de cette ville et forsbourgs ont esté battuz par des soldats qui estoient logez chez eux, et tous les soldats ont tellement vexé les habitants qu'ils ont jetté de leurs hostes et hostesses par les fenêtres, battuz et excédez, viollés des femmes ès présence de leur mariz, lié des enfens tous nuds sur des broches pour eux voulloir faire rostir, rompu et bruslé les meubles..."[6]. La férocité de la répression, finit par toucher Madame de Sévigné elle-même, qui se défait de sa distance d'aristocrate et de son mépris des bas Bretons, pour écrire à son cousin Rabutin, le 20 octobre 1675 - "Cette province est dans une grande désolation. M. de Chaulnes a ôté le Parlement de Rennes pour punir la ville (...).

Quant au gouverneur, le duc de Chaulnes, il concédera : - "Le remède est un peu violent mais c'est dans mon sens l'unique, sans cela, on ne pourra jamais assurer de cette ville".

Le 1er mars 1676, au grand soulagement des Rennais, les deux régiments du Dauphin et de la Couronne quittèrent la ville, après cing mois de présence, pour participer à la guerre en Hollande, et les canons de l'arsenal furent embarqués au port Saint-Yves pour être transportés à Belle-Île, via Redon. Un arrêté royal suscité par le duc ordonna que tous les habitants de la rue Haute (maintenant rue Saint-Malo), du couvent de Bonne-Nouvelle jusqu'au pont Saint-Martin seraient expulsés de leurs maisons et que celles-ci seraient rasées mais les deux tiers sous le fief du roi furent épargnées et rachetées par leurs propriétaires. Le 20 avril commença la démolition des maisons du faubourg de la Rue Haute à l'exception de celles relevant du roi, celles du four à ban et quelques autres rachetées pour éviter la démolition.

Bibliographie

  • Fonds des Archives départementales :
    Relation de la sédition de 1675 à Rennes par Morel. Cote 1 F 307 des Archives départementales, Fonds de la Bigne-Villeneuve (voir aussi Notes et rédaction historique : 1 F 689 du Fonds de la Borderie) ;
    Voir Morel : Relation de la sédition de Rennes en 1675 (copie ancienne). Extr. du journal de René Monneraye de Bourgneuf ; cote I F 1032 du Fonds de la Borderie.
    Copie du journal de René Cormier, sieur de la Courneuve, sur la Révolte du papier timbré : élément du dossier de cote 1 F 1636-1637 du Fonds de la Borderie.[7]

Notes et références

  1. Journal du sieur Duchemin, bourgeois de Rennes au XVIIe siècle
  2. La prise d’armes rennaise de juin 1675 : une révolte civique ? Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest. Gauthier Aubert - 2011
  3. L'évolution de la population de Rennes au XVIIe siècle, par François Lebrun. Persée
  4. hôpital Saint-Yves
  5. Histoire des hôpitaux de Rennes, professeur J-C. Sournia. BIU Santé
  6. Journal d'un bourgeois de Rennes au XVIIe siècle. L'ancien comté de Rennes ou pays de Rennes par Michel de Mauny, éditions Roudil - 1974
  7. Rennes de la révolte du papier timbré à la Révolution, par Gauthier Aubert et Marie-Laure Flahaut, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-Vilaine, t. CXIII - 2009

Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 14

Lien externe

 

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