Ranehon est un atelier de photographie d'origine finlandaise, situé 39 boulevard de la Liberté à Rennes. Au début du XXème siècle, il réalise une série de portraits de familles d'industriels et de commerçants de la ville.

Photographie portrait de Marguerite Chanvril (1901-1983) par Ranehon en 1919
Souvenir de Marguerite Chanvril (né en 1901) pour ses 18 ans en 1919
Vue aérienne vers 1860. Au 1er plan à gauche, le canal de l'Arsenal qui deviendra le boulevard Sébastopol. Sur la Vilaine, mordant sur le nouveau quai un bâtiment de l'hôpital Saint-Yves, et, à droite les douves qui vont être comblées pour faire place au boulevard de la Liberté
Temple protestant, cinéma Le Paris. Octobre 1963

Ancien boulevard de l'Impératrice devenu boulevard de la Liberté

Il reçut son actuel nom après la chute du Second Empire par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 17 octobre 1870.

L'élégant temple protestant du Boulevard de la Liberté fut ouvert au culte en 1882. La façade sud du temple de Rennes s'ouvre sur une rose polylobée à motifs floraux. Deux versets accompagnent la représentation de la Bible ouverte : « Sondez les écritures » (Jean V verset 39) et « Mes paroles ne passeront point » (Mathieu 24, verset 35). Le choix de l'architecte Abel Chabal semblait évident pour nombre de protestants bretons. Rappelons qu'avec son fils Gaston, il est aussi le concepteur et l'architecte de la station balnéaire de Morgat, édifiée par l'industriel Armand Peugeot.

39 boulevard de la Liberté, creuset de nouveaux usages et activités dans l'espace urbain

Le 39ter, boulevard de la Liberté a notamment accueilli un immeuble de logements avec commerces, livré en 1938 et construit par l'architecte et entrepreneur Jean Legaud pour sa propre société immobilière[1].

Notes et références

   ↑ Permis de construire délivré le 11 février 1937 - Archives municipales : cote 799 W 41.

Un quartier au coeur des projets de Jean Legaud, un entrepreneur atypique de l’entre-deux-guerres

L’entrepreneur Jean Legaud (1892-1976) a transformé la ville de Rennes par la construction d'une vingtaine d'immeubles (de 3 à 9 étages), de près de 100 maisons, des ateliers, garages ou extensions diverses pour plus de 150 permis de construire déposés[2].

Fils de maçon s’affranchissant du travail des architectes auxquels il s’oppose parfois, il se disait "le constructeur, l'architecte, l'ingénieur et le vendeur" de ses immeubles. Ces derniers tous construits en ossature de béton armé avec des facades le plus souvent en granit ou parement de briques, auront résisté aux bombardements de la seconde guerre mondiale. Il aimait mettre en avant ses "collaborateurs" qui travaillaient pour lui, tels les mosaïstes Odorico, ou les métalliers-serruriers Brand, sans oublier ses "compagnons" employés.

Il quitte la région rennaise dans les années 40 et ne reviendra dans la capitale bretonne qu'à la fin de sa vie.