Moulin de Charbonnière

Le Moulin de Charbonnière a été construit pour le Comte de Maurepas vers 1495.

Moulin de la Charbonnière de Saint-Grégoire
Moulin de la Charbonnière de Saint-Grégoire

A l'origine, une tannerie

A l’origine c’était une tannerie. A l’époque on traitait beaucoup de peaux de lapin, de vache, etc…[1]

Le moulin était alimenté par deux petits cours d’eau qui le contournaient et il y avait deux roues à aubes.

Le creusement du canal sous Napoléon III

Napoléon III a fait creuser le canal d’Ille et Rance pour améliorer le commerce entre St Malo, Dinan et toutes les communes bordant l’Ille et Rance jusqu’à Rennes. À cette époque, la rivière qui arrive au moulin est élaguée, ce qui permit au moulin d’améliorer sa force motrice en mettant une roue plus large et plus grande, et nous supposons que c’est à ce moment-là que le moulin s’est transformé en moulin à blé.

Le développement culinaire de farines de qualité

Ce n’est qu’en 1923 que la famille Schmitt, ayant fui l’Alsace en 1870 pour se réfugier à Paris, a acheté le moulin pour se spécialiser dans la fabrication de farine de blé noir, aussi appelé « sarrasin ».

Aujourd’hui, le moulin est fier d’avoir perduré et de promouvoir le blé noir breton, français et d’importation, et cela, depuis 3 générations.

Le blé noir, fleur de sarrasin

Appartenant à la culture, à la mémoire collective et à l'imaginaire de notre région, le blé noir (sarrasin), est une plante bien curieuse ! Mise en terre à la Saint-Jean et récoltée à la Saint-Michel et, bien qu'ayant des caractéristiques principales proches des céréales, elle est cousine de l'oseille et de la rhubarbe et porte une graine dont la forme évoque celle du hêtre.

Conférence Histoire de territoire, design de demain

Le Moulin de Charbonnière situé à Saint-Grégoire a développé une relation inédite avec le savoir-faire horloger ainsi que le métier de courtier en coquillages.[2]