Square Fidan 'Rojbîn' Doğan

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Le square Fidan 'Rojbîn' Doğan (Skwar Fidan 'Rojbîn' Doğan) est situé entre le Boulevard de Vitré, la rue du Bois Perrin et la rue Dulcie September. Il a été dénommé par délibération du conseil municipal en date du 13 mars 2023 pour rendre hommage à :

Fidan 'Rojbîn' Doğan

Féministe, militante kurde (1984-2013)
Fidan 'Rojbîn' Dogan (17/01/1984–09/01/2013) est une militante kurde féministe. Née le 17 janvier 1984 à Elbistan  , dans la région kurde alevie de Maras (Turquie), Fidan Doğan, connue sous le nom de Rojbîn, est arrivée en France avec sa famille à l'âge de 8 ans, et c’est donc avec cette double culture qu’elle a grandie. Très jeune, elle est devenue une militante passionnée de la cause kurde.
Figure emblématique de la jeune femme kurde, moderne, luttant contre l’oppression turque mais aussi contre "l’oppression féodale", l’enfermement les femmes dans un état de soumission face à l’autorité machiste et patriarcale, Rojbîn était pour cette cause aussi, une avocate souriante mais ferme, et totalement engagée.
En 2002, elle est affectée aux activités diplomatiques du mouvement. C'est ainsi qu'elle devient représentante du Congrès national du Kurdistan (KNK), une structure basée à Bruxelles. En tant que directrice du Centre d’Information du Kurdistan (CIK) à Paris, elle était une véritable ambassadrice des Kurdes et un relais utile auprès de tout le mouvement associatif, de la presse, des personnalités politiques et des cabinets ministériels. La jeune femme, "très intelligente, selon l’avocate Sylvie Boitel, et qui possédait fait rarissime, les codes des trois cultures : turque, kurde et française" entretenait de nombreux liens avec les autorités politiques françaises.
Elle a été assassinée à Paris le 9 janvier 2013 ainsi que deux autres militantes kurdes, Sakine Cansiz et Leyla Söylemez. Selon la justice française, les responsables du triple assassinat pourraient être les services secrets turcs.


« Je trouve que cette dénomination a du sens car cette militante de la paix a été reçue deux fois à Rennes. Et il manque un espace pour la communauté kurde rennaise qui souhaite se retrouver, pour des commémorations notamment. »

— Flavie Boukhenoufa, élue au conseil municipal de Rennes
Origine : Les Rennais, janv. fév. 2023, p.33 • Recueilli par Manu35 • 2023licence

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