René Guillard

Résistant

(3 août 1900, Rennes - 23 novembre 1948, Paris 20e)

René, Ange, Marie GUILLARD est né à Rennes. Il y exerce la profession de comptable. il se marie avec Anne Schaack le 7 septembre 1935. Prisonnier de guerre, il s’est évadé du camp de Châlons-sur-Marne (Châlons-en-Champagne, Marne), le 24 décembre 1940.

Au début de 1942, il entre dans la Résistance, au Front national, mouvance communiste, à Saint-Malo, comme volontaire pour saboter les chantiers de l’organisation Todt, à l’origine du mur de l’Atlantique. En septembre 1943, il rejoint le maquis de Plédéliac (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Il assure l’entretien, le ravitaillement des hommes et la formation militaire des groupes. D’après Louis Pétri [1] , René Guillard a élaboré et fourni des plans de la défense côtière de Cherbourg et de la région Bretagne.

Le 23 décembre 1943, à la suite d'une dénonciation, il est arrêté à Paris, au 43 rue des Cendriers (Paris XXème), par la Gestapo. Il est interné à Fresnes. Transféré à Rennes, il fait partie des déportés du dernier convoi, dit de Langeais , parti de Rennes, le 3 août 1944, à la veille de la libération de la ville.[2] René Guillard arrive à Belfort le 15 août 1944. Il est déporté le 26 août à Natzweiler (matricule 23900), puis est transféré à Dachau (Allemagne), le 6 septembre 1944 (matricule 102206). Il est déporté également à Mauthausen et à Melk (Autriche). Son rapatriement intervient le 9 août 1945. Il est reconnu comme pensionné à 100%. Il a été reconnu Mort pour la France. [3] [4]

Références