1717
- Depuis sa construction, il se passe bien des choses dans le parlement de Bretagne sans le moindre lien avec la justice, au point de faire penser parfois à une Cour des Miracles puisque chacun y entre librement pour autant qu'il en a le loisir... Pour y mettre bon ordre, les conseillers rendent de temps à autre un arrêt sur remontrance du procureur général du roi ; arrêt de portée générale contre une classe d'individus (vagabonds, prostituées, joueurs de carte, etc.) ou de portée restreinte, comme pour cet unique cas, le 25 octobre, où certains d'entre-eux sont visés par des inscriptions injurieuses sur la façade du palais [1].
Notes et références
- ↑ Source : Hervé Tigier, La Bretagne de Bon aloi - répertoire des arrêts du parlement de Bretagne sur remontrance du procureur général du roi de 1554 à 1789, Rennes, 1990. Arrêts conservés aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine sous-série 1 B f.
En juin 1719, le parlement décide qu'A l'advenir nul ne sera nommé pour remplir la place de garde du pallais !