Semblant Décors
Semblant décors est un groupe de rock rennais créé fin 1979 et qui s'est évaporé en 1984, emporté par les aléas de la vie de ses membres ! Deux des rares entrefilets parus dans la presse rock nationale les décrivaient ainsi:"(...) quand à Semblant Décors, ils furent les seuls à allier technique et originalité, musique sautillante et fraiche, ils offrirent un set sans faille à 2 heures du matin. Leur chanteur est un vrai diable, secondé par un percussionniste zinzin et une rythmique efficace."(Rock&BD d'avril 1983), "La nuit était bien avancée quand Semblant Décors (très joli nom) réussit le tour de force de réchauffer les spectateurs avec une musique sautillante et des rythmes tout fous comme leur percussionniste et leur chanteur montés sur ressorts."(Best d'octobre 83)'.
1980 - 1982
Premières apparitions sur diverses scènes ouvertes, tremplins rocks et autres ouvertures de festivals (Festival de la chanson à la Salle de la Cité en octobre 1980, 1er au tremplin du Crédit Agricole Salle Omnisports, et puis L'Espace, La Paillette, L'Ubu, Le Floride de Nantes, Le Caveau à Lorient, Rock Autour De Rennes…).
Ils ont tous 18 - 20 ans et mettent en pratique l'adage punk qui dit qu'il n'y a pas besoin de savoir bien jouer pour débouler sur scène ! Autour du noyau fondateur (Michel Hervé au percussions, jean-Guy Félin au chant et Pascal Félin à la guitare) vont et viennent différents bassistes, claviers et batteurs...
1983 - 1984
C'est à partir de fin 1982 que la formation se stabilise avec l'arrivée d'un vieux type de 24 ans à la basse : Jean-Louis qui apporte plus de rigueur dans l'interprétation en même temps que plus de folie dans la création.
À partir de juin 1983, avec Yannick à la batterie, ils jouent pas mal en Bretagne un nouveau set très speed et débridé, des chansons en français à propos du quotidien de branleurs baba-punk (très proches en fait de l'univers des Billy Ze Kick qui murissent encore quelques part dans la même ville). C'est toute une bande de gars et de filles dilettantes qui testent les vertus de l'oisiveté financées par les assedic… mais il n'y a pas d'aspirant manager ni même techniciens dans le lot et les Sans Dec restent parfaitement "underground", se lassant vite de chercher des concerts sans parvenir à concrétiser par ne serait-ce qu'un 45 tours…
De cette dernière période, il est possible d'écouter quelques titres maquettés sur un quatre pistes en cliquant ici.