A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
Allée Jean de la Varende
L' allée Jean de la Varende se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 27 novembre 1972[1].
Cette voie rend hommage à :
Jean de la Varende
Romancier
(24 mai 1887, Le Chamblac, Eure -8 juin 1959, Paris)
Jean Balthazard Marie est le fils de Gaston de La Varende, officier de Marine, qui meurt deux mois plus tard, et de Laure, née Fleuriot de Langle.
A l'été 1890 sa mère quitte Bonneville avec ses trois enfants pour rejoindre ses parents à Rennes. En juin, il est pensionnaire au Collège Saint Vincent de Rennes. Après son baccalauréat, il entre à l'École des Beaux Arts de Rennes. Cette période rennaise de 1899 à 1905, où il habite au 1, contour de la Motte, transparaît dans Geoffroy Hay de Nétumières (1908) et dans Le Roi d'Écosse (1941).
En 1906 la famille s'installe à Neuilly sur Seine. Jean entre à l'école des Beaux Arts, ainsi qu'à la Grande chaumière et à l'Académie Jullian. En 1914 à La Morinais en Iffendic l'Amiral Camille Fleuriot de Langle, grand père de Jean, décède. Au début de la guerre, Jean sert comme infirmier à la 10e section à la caserne de Vernon. A 32 ans, Jean s'installe au Château de Bonneville. Il se marie le 12 décembre avec Jeanne Kullmann-Roederer, veuve de Raoul Latham. Pendant 5 ans, Jean fait des conférences sur l'art à l'École des Roches, près de Verneuil sur Avre (Eure) où Eric son fils, né en 1922, sera pensionnaire plus tard.
Du 6 au 19 septembre 1929, il se retire dans un phare au moment des marées d'équinoxe et rédige "Nessus", un essai sur la haine.
Du 15 au 24 juin 1932, il expose cent modèles de bateaux à la galerie Bernheim puis à la Société de Géographie. Il entre en contact à cette occasion , René Benjamin et Sacha Guitry et Louis Fabulet qui fait publier au "Mercure de France" plusieurs nouvelles de La Varende qui est nommé Chevalier du Mérite Maritime en tant qu'artiste peintre et archéologue naval. En juin 1934 sa maquette du "Pourquoi Pas ?" est exposée au Musée de Géographie au moment où l'on y célèbre Charcot. L'éditeur Maugard, de Rouen, va assurer sa notoriété en publiant une série de nouvelles, Pays d'Ouche (1934)et de très nombreuses autres. En 1936 son Nez-de-Cuir, gentilhomme d'amour est un succès mais son attachement à la Normandie, sa province ancestrale, le fit classer parmi les écrivains régionalistes.
En 1937 il entre au comité de rédaction de la "Revue Normande". En octobre 1938 il obtient le Grand Prix du Roman de l'Académie Française pour "Le Centaure de Dieu".
En 1940 il fait une tournée de "propagande française" en Hollande avec l'Alliance Française. Le 17 décembre 1942, il est élu à l'Académie Goncourt au fauteuil de Léon Daudet et démissionnera en décembre 1944. Il est aussi à la Société Amicale Bretonne et adhère à la Société des Orateurs et Conférenciers.
En février 1952, sort le film "Nez de Cuir" d'Yves Allégret, avec Jean Marais et Françoise Christophe. Du 9 mai au 6 juin, à l'occasion de la parution de son livre "La Navigation Sentimentale", il expose 150 maquettes de bateaux à l'Hôtel de la Compagnie Générale Transatlantique, à Paris.
En 1956 Il est élu à la Présidence de "l'association des Écrivains de l'Ouest" en remplacement de Théophile Briant. Le 31 mai, il retire sa candidature au fauteuil de l'Amiral Lacaze à l'Académie Française. Le 11 septembre, il présente son livre "L'amour de Monsieur de Bonneville" à "Lectures pour Tous", émission télévisée de P.Dumayet et de P.Desgraupes sur RTF Télévision. En1957 en juin, il préside le banquet annuel des "Normands de Paris" au Cercle Militaire.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes