Avenue Janvier
L'avenue de la gare qui conduit du jardin Saint-Georges à la gare de Rennes, fut percée en 1856/1857, et était encore en travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes, en avril 1857.
En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d'avenue Janvier lui fut donné en l'honneur de Jean Janvier, maire de Rennes (1859-1923).
Bordant cette voie on trouvait jusqu'en 1944, la prison militaire, au coin de la rue Saint-Hélier et de la rue Duhamel et la caserne Kergus ,ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, boulevard de la Liberté, bel édifice , transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (Etat-Major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)[1] Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de 1944, ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble Tomineà huit niveaux, conçu par l'architecte Yves Lemoine et au n° 7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par Jean Poirier, qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, oeuvre d'Isidore Odorico .
Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du Palais Saint-Georges.
Réferences
- ↑ Rennes capitale de la Bretagne, par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925
lien interne
Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 53