Cette rue part de la place du Parlement, se termine au carrefour du Contour de la Motte, de la rue Gambetta et est prolongée par la rue Martenot. Elle fut proposée en 1808 par l'achitecte départemental Philippe Binet pour raccourcir la liaison ouest-est à travers le centre ville sur l'axe routier Paris-Brest qui, de la rue de Paris, remontait au nord, contournait la promenade de la Motte, empruntait la rue des Fossés et redescendait vers la place du Champ-Jacquet. C'était aussi l'occasion de parachever l'unité de la place du Palais. Mais, pour des raisons financières la percée ne fut ouverte qu'en 1829. Outre la destruction du couvent des Cordeleirs elle avait nécessité celles de la Petite Motte, d'un portail et d'un morçeau de tour carrée, restes de l'église Saint-Georges, et de la porte du même nom. La rue reçut divers noms : percée des Cordeliers, parce qu'elle traversait l'enclos du couvent éponyme, puis, au gré des régimes, rue Charles X, rue Louis-Philippe, rue de la République.

La rue Victor Hugo en direction de la place du Parlement, vers 1905 : traversée de piètons et...de vaches; photo E. Maignen
Publicité pour un magasin de la rue en 1933

Le 15 juin 1885 elle reçut le nom de rue Victor-Hugo. Cette voie, aux beaux immeubles de rapport, la plupart construits entre 1830 et 1850, a de l'allure mais son extrémité marque la fin du centre ville commercial.

La rue Victor Hugo fut ouverte dans l'ancien couvent des Cordeliers en 1829 et pris le nom de Percée des Cordeliers avant de prendre les noms de Rue Charles X, Rue de la République, Rue Louis-Philippe pour devenir Rue Victor Hugo le 15 Juin 1885, soit 3 semaines après le décès du célèbre écrivain, Victor Hugo. Cette voie fut dénommée par Délibération du Conseil Municipal de Rennes du 15 Juin 1885.



Biographie Victor Hugo [1]

Victor Hugo dont on connaît les œuvres, tout particulièrement "Les Misérables" et "Notre-Dame de Paris", mais aussi Ruis Blas, Marie Tudor, Le Roi s'amuse, Lucrèce Borgia et "93", qui se passe principalement à Fougères où l'écrivain avait souvent l'habitude de venir, car la maîtresse qu'il eut pendant 50 ans, Juliette Drouet, était originaire de cette ville. Victor Hugo passait souvent par Fougère pour se rendre dans ses propriétés sur les îles de Jersey et de Guernesey. Victor Hugo avait du sang Breton par sa mère, Sophie Trébuchet dont il est dit que son amant Victor Fanneau de la Horie parrain du petit Victor, d'où le même prénom, en était aussi le père.

C'est à Rennes en 1788 que débuta la Révolution Française où le couvent des Cordeliers sera l'un des cadres des prémices de la Révolution en Janvier 1789. Les Députés des États de Bretagne y jureront de demeurer fidèles à l'ancienne constitution du Duché de Bretagne. A cette époque parmi les étudiants en Droit se trouvait un certain Jean-Victor Moreau, futur Général de Napoléon avant de se retourner contre lui et qui eut pour aide de camp un certain Victor Fanneau de la Horie, le précepteur (c'est à dire l'éducateur) de Victor Hugo.µ

Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole

Lien interne

Journée des Bricoles

Carte

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