La rue de Paris, voie axée ouest - est, se situe dans le quartier 2:Thabor - Saint-Hélier - Alphonse Guérin. Elle part à l'ouest de la jonction rue Victor Hugo et rue Martenot et aboutit au carrefour boulevard de Metz, boulevard de Stasbourg et avenue général Leclerc.


Origine du nom de la rue[1]

Ce n'est que depuis 1792 que le nom de "Paris" fut donné à une rue et au faubourg. Ce nom fut donné après l'incendie de Rennes. A la suite à la reconstruction de la ville, il fut décidé, le 12 décembre 1726, de donner le nom de Paris à une voie qui aboutissait à la porte des remparts de la ville et qui allait dans la direction de la capitale. Cette voie passait derrière le Parlement de Bretagne et devait aboutir sur l'actuelle rue Le Bastard qui s'appelait alors rue aux Foulons.

 
L'ancien couvent des Catherinettes était en face du 2 rue de Paris, immeuble à l'angle de la rue de Viarmes, dont on voit à droite la coupole - dessin de Busnel[2]

La rue de Paris actuelle qui se trouvait à l'extérieur des remparts de la ville, portait alors à cette époque le nom de Rue Hüe, Hux ou Hus. Il avait été dit que ce nom fut donné pour un certain Jehan Hux qui, vers 1485, ce riche bourgeois aida l'introduction de l'imprimerie à Rennes et favorisa grâce à son argent, l'installation du premier atelier de typographie. Or cette voie était déjà connue depuis au moins 1261. Hus, est la forme moderne de Hugues, au moyen-âge Hus, Hux et parfois Huon étaient des prénoms et sont devenues depuis des patronymes.

la rue Hue fut le siège d'une manufacture de faïence fondée en 1749 et qui fabriqua jusqu'en 1790.

Il est vraisemblable qu'à cette époque une famille de notables rennais qui portait ce nom, possédait une propriété sur cet axe.

A l'emplacement des volées d'escalier menant au Thabor, s'allongeait, construit en 1661 sur plans de Pierre Corbineau l'imposante façade du couvent des Catherinettes, de l'ordre dominicain de la réforme de Sainte-Catherine, suivant les doctrines jansénistes et interdit en 1769. Le bâtiment servi ensuite de Petit séminaire puis d'hôpital général à partir de 1793. L'édifice fut détruit en 1900 après l'ouverture de l'hôpital de Pontchaillou.

Lien interne

Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
  2. Le Vieux rennes, par Paul Banéat - J.Larcher éd. - 1911