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Rue Yvonnick Laurent
La rue Yvonnick Laurent se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la rue Honoré d'Estienne d'Orves et la rue Louis Turban. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 juillet 1949[1].
Cette voie rend hommage à :
Yvonnick Laurent
(3 janvier 1923, Saint-Brieuc - 8 juillet 1944, Vieux-Vy-sur-Couesnon, Ille-et-Vilaine)
Issu du camp de jeunesse de la mine de Brais et intendant de ce camp jusqu’à sa dissolution en septembre 1943, il devient résistant FTP au maquis de Pavée, et est victime de la milice. À Vieux-Vy-sur-Couesnon, le 8 juillet 1944, il est attaché à un arbre, torse nu, flagellé à coups de corde à nœuds mouillée, par le milicien Bellier, lardé de coups de couteau, les doigts pris dans des tenailles, il ne parle pas et est achevé à coups de revolver. Il a dit et répété :"Je meurs en bon Français"[2]. Son corps, marqué de coups et criblé de balles est retrouvé, sous des fagots, dans une carrière[3]. Une stèle de granit a été érigée en 1944 à la Roche-aux-Merles[4]. Son nom est gravé sur le Panthéon rennais.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Journal de Pierre et Armande de La Haye. 6 juin-18 août 1944
- ↑ Rapport de gendarmerie du 5 mai 1945, AN 3 W 139
- ↑ http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/monument/68184799-6ff1-413e-9cb0-f1ad021e6a46