A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
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Les horloges de Théophile Lognoné (1895-1974)
Les horloges de Théophile Lognoné (1895-1974) recèlent un fort capital d'innovation qui ont inspiré la réussite de plusieurs entreprises familiales.
La quête infinie de précision et l’aspect intangible de la mesure du temps donnent à la pratique horlogère une forte dimension philosophique.
Aussi, les horloges Théophile Lognoné cultivent une forte “valeur imaginaire ajoutée”. Elles invitent à y voir la résonance de notre patrimoine, tirée de la culture de nos territoires.
Un savoir-faire à la croisée de l'art, de la science et de la technique
Un métier aux origines mystérieuses : connaissez-vous le métier d’orloger (sans H) ?
Le métier d'orloger (sans H) remonte à l'époque de Charles Quint qui pour sa guerre contre François Ier va recruter des orlogeurs pour le réglage des canons.
Des horlogers maîtrisant la gravure des platines en laiton ont pu être chargés de la fabrication d’instruments de pointage ou de calcul, comme les équerres à fil à plomb, ou les compas de proportion "de Galilée" permettant toute sorte de calculs et qui comportaient souvent des échelles destinées à un usage en artillerie.
Urban Quartz EuroRennes, un emblème architectural qui rappelle les liens entre géologie et horlogerie
la géologie des éléments inspire des signatures architecturales pour imaginer Rennes demain et communiquer avec le reste du monde.
En terme de lithothérapie, le quartz est un doux baume au cœur qui rassure, détend, apaise les émotions fortes pour mieux les vivre et les accepter.
Une montre à quartz utilise un oscillateur électronique asservi par un résonateur en cristal de quartz.
En facilitant les prises de conscience, le quartz permet de récupérer sa propre lumière et être soi.
Rennes – Exeter : un royaume de l’horloge qui résiste à son temps depuis 1956
La célébration du 50ème anniversaire du jumelage entre Rennes et Exeter a été l’occasion de mettre en valeur quatre horloges, les deux astronomiques des deux villes et puis celles des gares en mouvement
Les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art inscrits à l’UNESCO
Depuis le 16 décembre 2020, l’UNESCO a inscrit les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Cette inscription met en valeur une tradition vivante emblématique (Jura Suisse) mais aussi une histoire souvent oubliée d'un « arc horloger » transmanche avec nos voisins britanniques et la baie du Mont-Saint-Michel pour développer les industries Probiomer. Et y exploiter des minéraux marins et coquillages à l'immense richesse[1].
La candidature portée par la France en collaboration avec la Suisse a été considérée comme exemplaire par l’UNESCO pour sa mise en évidence de l’importance du patrimoine culturel immatériel dans un espace transfrontalier. En Suisse, l’horlogerie s’est implantée au milieu du XVIe siècle à Genève, où s’étaient réfugiés de nombreux protestants français et italiens. En 1541, le réformateur protestant français établi à Genève Jean Calvin interdit le port d’objets ornementaux, forçant les orfèvres et joailliers à se tourner vers un autre art, à savoir celui de l’horlogerie.
Le savoir-faire horloger s’est aussi aventuré sur la mer
Des liens méconnus entre horlogerie et marine
Les avancées horlogères et la marine sont liées. L’apparition des premières horloges maritimes, qui conservaient la mesure du temps même sur un navire en mouvement fut une révolution. Elles permirent aux marins de se positionner en mer avec une très grande précision.
Des montres fabriquées avec des filets de pêche recyclés
Aujourd'hui, la marque d’horlogerie française « Awake » propose des montres faites avec des filets de pêche recyclés.
La métaphore de la maritimité chez les philosophes
Dans ses écrits philosophiques, Voltaire associe les exploits maritimes et la puissance corsaire de l'Ancien régime : "Les Mahé de La Bourdonnais, les Duquesne, les Bart, les Duguay-Trouin, ces français capables de faire beaucoup avec peu, et aussi intelligents dans le commerce que dans la marine… Des hommes entreprenants, qui auraient langui inconnus dans leur patrie, se placent et s'élèvent d'eux- mêmes dans ces pays lointains, où l'industrie est rare et nécessaire."