A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
Rue Jean-Marie Duhamel
La rue Duhamel, créée vers 1880 dans les terrains dits "La Californie", part de l'avenue Janvier, à hauteur du lycée Emile Zola, laisse à gauche les Moulins Logeais ou Moulins de Saint-Hélier et, tournant à 90°, passe à droite le long des arrières de l'immeuble de FR3 et de celui du Théâtre National de Bretagne (construit à l'emplacement de l'ancienne prison militaire), traverse la rue Saint-Hélier pour rejoindre l'avenue Janvier, à proximité de la place de la Gare. L'immeuble au n° 46 signé de l'architecte Jean Poirier, construit sur un axe visible sur le plan Ange de Léon des Ormeauxde 1861, dans le quartier des entrepreneurs . Cette partie de la rue Duhamel, allant de l'avenue Janvier aux Grands Moulins de Rennes, était un ruisseau de dérivation qui reliait le moulin aux douves situées à l'est de la ville. Édifice majeur de l'architecte, à Rennes, exceptionnel par la qualité de son décor, oeuvre du mosaïste Isidore Odorico. L'architecte y installe ses bureaux, une salle d'exposition et un bureau de dessin, orientés vers l'avenue Janvier, sur laquelle se distribuent les appartements les plus prestigieux. l'mmeuble est coté *** au plan local d'urbanisme.
Son nom lui a été donné en mémoire de :
Jean-Marie-Constant Duhamel
(5 février 1797, Saint-Malo - 29 avril 1872, Paris).
Ancien élève de l'Ecole Polytechnique, Duhamel y enseigne à partir de 1830, où il est élu professeur titulaire de la chaire d'analyse en 1834, puis de celle de mécanique. Il est réputé pour la qualité de ses cours.
Elu en 1840 membre de l'Académie des sciences il en est président pendant l'année 1862.
De 1844 à 1851, il est directeur des études à l'École polytechnique. À partir de 1851, il occupe de nouveau la chaire d'analyse à l'École polytechnique. Il devient en 1871 professeur à la Faculté des sciences de Paris.
Ancien élève du lycée de Rennes, il avait légué à la Ville une rente perpétuelle de 5000 francs pour subvenir aux besoins d'élèves brillants sortis du lycée, impécunieux pour suivre la carrière choisie.
Marcel Brossier habita au n°33 de la rue.