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Rue Marteville

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La rue Marteville est une rue coudée, située entre le boulevard de Verdun et la rue du Canal. Elle s'infléchit vers le Nord et est prolongée par la rue Auguste Blanqui. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 24 juillet 1923.

Article publié par Ernest Rivière[1] suite à la dénomination de la voie dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923 (@L'Ouest-Eclair du 10 octobre 1923)

Son nom honore la mémoire de l'imprimeur et historien local rennais du 19e siècle, Alphonse Marteville.

Alphonse Marteville

Né le 20 janvier 1804 à Rennes, Alphonse Edmond Marteville est le fils d'un capitaine de cavalerie et d'une mère appartenant à une famille d'imprimeurs. Il fait ses études au collège royal de Rennes, puis travaille dans l'imprimerie de son oncle François Cousin-Danelle (1782-1830) à partir de 1825. Il en prendra par la suite la direction. Il se marie à Rennes, ville d'origine de son épouse, le 6 octobre 1827. Il reçoit son brevet d'imprimeur en lettres le 21 mars 1828, avant de faire la demande d'un brevet de lithographe par création. À cette époque, Marteville possède huit presses et tient comme clientèle les principales administrations rennaises.

Il édite des ouvrages de droit, de littérature et d'histoire et publie les "Petites affiches et feuille judiciaire, commerciale et industrielle d'Ille-et-Vilaine", puis de 1830 à 1849, "L'Auxiliaire breton, journal politique, judiciaire, industriel et d'annonces du département d'Ille-et-Vilaine et des départements de l'Ouest"[2] paraissant quatre fois par semaine, entièrement acquis à la monarchie constitutionnelle issue de la Révolution de Juillet. Marteville est, entre autres, l'auteur de "Rennes Moderne"", en 1849, en prolongement du "Rennes ancien" par Jean Ogée[3][4].

Avec Jean Marie Lefas, il fonde l'imprimerie typographique "Marteville et Lefas" dont le siège est établi rue de Paris et dont l'activité fut florissante. François-Charles Oberthur[5] en devint le directeur et principal actionnaire en 1857 lors de l'arrêt de l'activité de Marteville.

Il apparaît dans la liste des francs maçons du grand orient de France, et est reçu en 1827 dans la loge « La Parfaite Union » à Rennes[6]. Fondée en 1748, cette dernière est la plus ancienne loge française en activité continue depuis le XVIIIème siècle.

Marteville habitait au 7 rue de la Barbais à Rennes (ancien chemin vicinal n°16, et actuelle rue Adolphe Leray), dans une maison qui subit les bombardements durant la seconde guerre mondiale[7]. Il prend en 1864 le chemin de l'Espagne, à Mieres del Camino dans les Asturies près d'Oviedo, où il décède en novembre 1867.

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Note et références