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Carrefour Georges Nitsch

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Le carrefour Nitsch vu par un piéton venant du boulevard Georges Pompidou et passant sous le pont de Nantes pour se rendre dans le centre. Le point précisément masqué par le scooter est assez régulièrement percuté par des voitures et le passage piéton franchi par le scooter n'est pas des plus sûrs...

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Le carrefour Georges Nitsch, anciennement place Georges Nitsch, est un des rares carrefours rennais à porter un nom, celui d'un architecte et photographe amateur rennais (1866 - 1941), auteur de divers ouvrages sur de grands monuments rennais. Cette particularité signale son importance dans cette partie de la ville. Il est peu étendu avec simplement quatre directions principales, auxquelles il faut ajouter un discret accès par le sud à la petite rue Docteur Francis Joly. Administrativement, ce carrefour marque précisément le sommet de l'angle sud-ouest du quadrilatère du quartier Centre. Plusieurs lignes de bus passent par ce carrefour, toutes dans l'axe nord-sud ; une partie est concernée par les arrêts aménagés primitivement au début du boulevard de la Tour d'Auvergne, puis rapprochés du pont.

Le trafic est plus intense dans l'axe nord-sud en ce que le carrefour est aussi l'accès au pont de Nantes et ainsi aux voies de sortie de la ville vers le sud et le sud-ouest. A proportion de ce trafic, ce lieu est accidentogène : principalement en raison des véhicules qui, venant de la place de Bretagne, sont régulièrement surpris du virage qu'impose la discontinuité de l'alignement du boulevard de la Tour d'Auvergne et du boulevard Georges Pompidou qui étend ses voies au-delà du pont [1]. Le mouvement inverse des véhicules descendant le boulevard Pompidou est moins délicat en raison d'un virage plus évident et plus aisé, mais les piliers du pont qui peuvent être mortels dans l'autre sens masquent cette fois les nombreux véhicules tournant vers la gare, eux-mêmes pas mieux lotis en matière de visibilité...

Hôtel du Moustier (fin XIXe siècle) et amorce à droite du boulevard du Colombier.

Le carrefour assure la jonction, selon l'axe ouest-est, du boulevard de Guines à l'ouest et du boulevard du Colombier à l'opposé, sensiblement alignés (vu qu'ils longent les voies ferroviaires) et qui mènent vers le secteur de la gare ; boulevards de faible emprise et en partie à deux voix seulement. Dans l'autre sens, vers l'ouest, le boulevard de Guines mène au quartier en développement de la Courrouze ou celui de Cleunay.

Le carrefour a suscité plusieurs aménagements en raison de ces contraintes et de la régularité des accidents.

Côté antiquités, au nord-est de la placette associée au carrefour, celui-ci est touché par le charme désuet et bien discret de l'hôtel du Moustier dissimulé en partie par son mur d'enceinte.

Faits divers

Dernier portrait d'un Mort pour la France en 1940 par le photographe de la place devant le portail de l'hôtel (cliquez sur l'image pour le détail).

Le photographe utilisait le portail de l'hôtel du Moustier comme arrière-plan.

Fréquentation des piétons

Le pont de Nantes vu par un automobiliste à l'arrêt dans le couloir gauche du boulevard de la Tour d'Auvergne : venant du Colombier, la voiture du centre passe le pont pour le boulevard Georges Pompidou ; celle de droite emprunte le boulevard de Guines. A vitesse excessive, les véhicules continuent malgré eux tout droit sous le panneau publicitaire.

Beaucoup de piétons sont amenés, comme les véhicules et cyclistes, à passer par le carrefour pour franchir les voies ferrées par le pont de Nantes. Le passage ne devrait pas être dangereux, mais il l'est pourtant surtout pour le piéton empruntant le second passage protégé dans le sens est-ouest au raz du pont. Il l'est hypothétiquement en raison de l'éventualité d'être victime collatérale d'un virage manqué par un véhicule venant à trop vive allure du boulevard de la Tour d'Auvergne, mais aussi directement - même en respectant le code de la route - par des véhicules venant du boulevard du Colombier (ou de celui de la Tour d'Auvergne, mais là en principe le Petit bonhomme est rouge...) qui sont amenés à couper le passage piéton sans une bonne visibilité, notamment d'un piéton mal distingué dans l'ombre ou la grisaille du pont. En pratique, la prudence est requise quel que soit le niveau de trafic et autant que possible, il est préférable de traverser le carrefour en empruntant les passages protégés qui sont à l'écart du pont.

Une difficulté analogue est rencontrée par les piétons du boulevard de la Tour d'Auvergne souhaitant traverser au début du boulevard de Guines vers le boulevard Pompidou : là, la signalisation leur est favorable comme ailleurs, mais les conducteurs venant rapidement du boulevard opposé (Colombier) ne sont pas toujours bien à même d'apprécier la configuration des lieux (ou intentions des piétons) et dans tous les cas, sont incitées à passer relativement près du trottoir exiguë où se tiennent les piétons, pour prendre correctement l'axe dudit boulevard de Guines.

Sur la carte

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Notes

  1. La dangerosité du passage demeurera, les piliers du pont ne pouvant être déplacés avant longtemps.