A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
Étangs de Dézerseul
La construction des étangs (1965-1975)
À l’origine c’étaient des prairies, des prés pourris, il y avait un peu de marécages, les agriculteurs y mettaient les bêtes ou y faisaient du foin.
La construction de la rocade de Rennes (1965-1970) nécessitait des matériaux, les services de l’état ont donc effectués des sondages au bord de La Vilaine, qui était le lit majeur. Ils se sont aperçus qu’il y avait environ 30 centimètres de terre végétale, du limon sur environ 1 mètre et en-dessous, une mine d’or : de la grave alluvionnaire, un matériau sableux à cailloux. Roger Belliard, le maire de l'époque s’est dit que c’était une idée de faire des sondages dans ces eaux de prairie. Les terres de Monsieur Villeneuve, l’agriculteur de la ferme de Dézerseul, allaient être récupérées pour en faire des lotissements. Un quadrillage de la parcelle fut effectué, puis un sondage à la pelleteuse. Cela valait le coup de faire l’extraction, les plans d’eau sont venus naturellement. La ville a récupéré les matériaux, la grave alluvionnaire a servi à édifier une partie des fondations de ce grand plan d’eau de Dézerseul, de la rocade sud et des premiers lotissements cessonnais Beausoleil et La Chalotais, puis la ZAC de Bourgchevreuil qui était en bordure de ces plans d’eau.
On joignait l’utile à l’agréable, pour la commune c’était intéressant, plutôt que d’acheter des matériaux de carrière et cela faisait rouler moins de camions sur les routes !
Les étangs sont alimentés par des nappes phréatiques. L’eau est filtrée naturellement par la grave alluvionnaire, elle est donc particulièrement propre. Quand on a vidé le plan d’eau, on a trouvé des écrevisses … On aurait pu continuer à faire des plans d’eau aux alentours, on avait effectué des sondages sur les terrains de football de Dézerseul, on y avait trouvé de la grave, le maire avait dit stop car on avait besoin de terrain de football. Les quatre terrains ont été créés sans drain artificiel, car ils se filtrent seuls par la grave. C’était une grande prairie que l’on avait nivelé pour faire de la pelouse.
Actuellement, les étangs servent de lieu de rencontre pour faire du sport, beaucoup de monde y court, y passe …
On a eu des demandes d’activités un peu bruyantes pour ce plan d’eau : des modèles réduits de bateau à moteur, un projet de ski nautique sur pylônes et câbles, on a tout refusé pour garder le calme ambiant, les modèles réduits à voile ont été acceptés et le kayak, plus écologique et moins bruyant que ces engins-là !
L’étang de Dézerseul a accueilli de nombreuses fêtes, les feux de la Saint-Jean, des fêtes nautiques mémorables pour le départ du tour de France à la voile en 1983. On avait acheminé un bateau habitable sur le plan d’eau ! Un adjoint de l'époque, Elie Cléquin aimait beaucoup faire de la godille, il y avait donc des courses de godilles sur les optimist !
La construction des étangs (1965-1975)
À l’origine c’étaient des prairies, des prés pourris, il y avait un peu de marécages, les agriculteurs y mettaient les bêtes ou y faisaient du foin.
La construction de la rocade de Rennes (1965-1970) nécessitait des matériaux, les services de l’état ont donc effectués des sondages au bord de La Vilaine, qui était le lit majeur. Ils se sont aperçus qu’il y avait environ 30 centimètres de terre végétale, du limon sur environ 1 mètre et en-dessous, une mine d’or : de la grave alluvionnaire, un matériau sableux à cailloux. Roger Belliard, le maire de l'époque s’est dit que c’était une idée de faire des sondages dans ces eaux de prairie. Les terres de Monsieur Villeneuve, l’agriculteur de la ferme de Dézerseul, allaient être récupérées pour en faire des lotissements. Un quadrillage de la parcelle fut effectué, puis un sondage à la pelleteuse. Cela valait le coup de faire l’extraction, les plans d’eau sont venus naturellement. La ville a récupéré les matériaux, la grave alluvionnaire a servi à édifier une partie des fondations de ce grand plan d’eau de Dézerseul, de la rocade sud et des premiers lotissements cessonnais Beausoleil et La Chalotais, puis la ZAC de Bourgchevreuil qui était en bordure de ces plans d’eau.
On joignait l’utile à l’agréable, pour la commune c’était intéressant, plutôt que d’acheter des matériaux de carrière et cela faisait rouler moins de camions sur les routes !
Les étangs sont alimentés par des nappes phréatiques. L’eau est filtrée naturellement par la grave alluvionnaire, elle est donc particulièrement propre. Quand on a vidé le plan d’eau, on a trouvé des écrevisses … On aurait pu continuer à faire des plans d’eau aux alentours, on avait effectué des sondages sur les terrains de football de Dézerseul, on y avait trouvé de la grave, le maire avait dit stop car on avait besoin de terrain de football. Les quatre terrains ont été créés sans drain artificiel, car ils se filtrent seuls par la grave. C’était une grande prairie que l’on avait nivelé pour faire de la pelouse.
Actuellement, les étangs servent de lieu de rencontre pour faire du sport, beaucoup de monde y court, y passe …
On a eu des demandes d’activités un peu bruyantes pour ce plan d’eau : des modèles réduits de bateau à moteur, un projet de ski nautique sur pylônes et câbles, on a tout refusé pour garder le calme ambiant, les modèles réduits à voile ont été acceptés et le kayak, plus écologique et moins bruyant que ces engins-là !
L’étang de Dézerseul a accueilli de nombreuses fêtes, les feux de la Saint-Jean, des fêtes nautiques mémorables pour le départ du tour de France à la voile en 1983. On avait acheminé un bateau habitable sur le plan d’eau ! Un adjoint de l'époque, Elie Cléquin aimait beaucoup faire de la godille, il y avait donc des courses de godilles sur les optimist !
Origine de cet article
Le 8 mars 2013, divers acteurs du monde sportif cessonnais se sont réunis au sein de la Mairie à l'invitation de la Direction des sports et loisirs pour évoquer des moments de l'histoire sportive cessonnaise : Madame Grange, Madame Prigent et sa fille, trois générations de femmes (grand-mère, mère et petite-fille) actrices du stade d'eaux vives à travers les âges, Yves Helleu, ancien Directeur des sports et loisirs, Armel Guérin, ancien Directeur des services techniques, Serge Lucas, actuel Directeur de la piscine, Paulette et André Demay, pratiquants assidus fréquentant les installations depuis 60 ans, notamment la première piscine dans la Vilaine, Philippe Lohou, actuel Directeur des sports et loisirs.