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Rue Pierre Le Baud
La rue Pierre Le Baud, est une petite voie axée nord-sud du quartier 8: Sud-Gare reliant la rue Sirodot au boulevard Jean Mermoz situé sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande. Elle rappelle :
Pierre Le Baud
historien
(vers 1450, peut-être à Saint-Ouen-des-Toits (Mayenne) - 29 septembre 1505, Laval)
Cet ecclésiastique est connu comme aumônier de la duchesse Anne de Bretagne et pour ses travaux sur l'histoire de la Bretagne, comme Alain Bouchart. Sa sœur Perrine Lebaud (autre orthographe du patronyme) était l'épouse de Jean d'Argentré et grand-mère de Bertrand d'Argentré, sénéchal de Rennes, lui aussi historien de la Bretagne. Il a été aumônier de Guy XV de Laval et secrétaire de Jeanne de Laval, veuve de René d'Anjou.
Passé au service des ducs de Bretagne comme prédicateur de Marguerite de Foix, épouse du duc François II de Bretagne, à la mort de celui-ci, en 1488, il devient conseiller et aumônier d'Anne de Bretagne et semble avoir été partisan de son mariage avec Charles VIII.
Il rédigea deux histoires de Bretagne :
- La Compillation des cronicques et ystoires des Bretons (1480) est dédiée à Jean de Châteaugiron, seigneur de Derval, et à Hélène de Laval. Leurs portraits ainsi que leur château de Chateaugiron ont été peints sur des enluminures du manuscrit de Pierre le Baud.
Le manuscrit de Pierre Lebaud ou une copie ancienne de l'original se trouve à la bibliothèque d'Angers. L'oeuvre s'arrête à 1458, année de la mort d'Arthur III de Bretagne. Une traduction en latin fut faite par son neveu, Bertrand d'Argentré, à l'âge de vingt-deux ans et une copie de la fin du 17e siècle ou des premières années du 18e du manuscrit de Bertrand d'Argentré est à la bibliothèque du Mans.
- La Cronique des roys et princes de Bretaigne armoricane (1505) fut rédigée à la demande de la duchesse Anne. Elle fut publiée en 1638 par Pierre d'Hozier sous le titre Histoire de Bretagne, avec les chroniques des maisons de Vitré et de Laval. Arthur de La Borderie signala les nombreuses différences entre cette Histoire de Bretagne, publiée par d'Hozier, et le manuscrit de la Bibliothèque nationale de France, et préférait le texte inédit.