25 357
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
Il fit créer les "gardes nationales", abolir la noblesse et les titres féodaux. Il est à l'origine de la loi sur la propriété littéraire par une loi et un décret des 13 et 19 janvier [[1791]]. Il fut rapporteur de la loi du 14 juin 1791 interdisant les associations, corporations et les coalitions ouvrières ainsi que le droit de grève. | Il fit créer les "gardes nationales", abolir la noblesse et les titres féodaux. Il est à l'origine de la loi sur la propriété littéraire par une loi et un décret des 13 et 19 janvier [[1791]]. Il fut rapporteur de la loi du 14 juin 1791 interdisant les associations, corporations et les coalitions ouvrières ainsi que le droit de grève. | ||
Il s'attira les attaques des pamphlétaires royalistes et essaya en [[1791]] de se rapprocher des modérés. En mars 1792 il est évincé de la ''Société des Amis de la Constitution'', quitte l'hôtel de la rue de la Monnaie et part pour Paris. Il séjourne en Angleterre pour tenter de créer un commerce de riz, séjour qui lui valut des soupçons des administrateurs d'Ille-et-Vilaine. Une lettre saisie des mains de son épouse tend à faire considérer Le Chapelier comme émigré rt à permettre la confiscation de ses biens. Sur demande des représentants en mission, Carrier <ref>[[ Carrier à Rennes]]</ref> et Pocholle, les biens trouvés dans son appartement rennais de neuf pièces sis rue des Jeunes Lillois ( [[rue de Bertrand]]) où habitaient sa femme et son fils et sa dame de compagnie Thérèse Sauveur, sont mis sous séquestres, en application de la loi du 28 mars 1793, frappant les "fédéralistes".Le 15 novembre 1793, sur demande des représentants Bourbotte et Boursault, exécuteur des ordres de Carrier alors à Nantes, ils font interner | Il s'attira les attaques des pamphlétaires royalistes et essaya en [[1791]] de se rapprocher des modérés. En mars 1792 il est évincé de la ''Société des Amis de la Constitution'', quitte l'hôtel de la rue de la Monnaie et part pour Paris. Il séjourne en Angleterre pour tenter de créer un commerce de riz, séjour qui lui valut des soupçons des administrateurs d'Ille-et-Vilaine. Une lettre saisie des mains de son épouse tend à faire considérer Le Chapelier comme émigré rt à permettre la confiscation de ses biens. Sur demande des représentants en mission, Carrier <ref>[[ Carrier à Rennes]]</ref> et Pocholle, les biens trouvés dans son appartement rennais de neuf pièces sis rue des Jeunes Lillois ( [[rue de Bertrand]]) où habitaient sa femme et son fils et sa dame de compagnie Thérèse Sauveur, sont mis sous séquestres, en application de la loi du 28 mars 1793, frappant les "fédéralistes". Le 15 novembre 1793, sur demande des représentants Bourbotte et Boursault, exécuteur des ordres de Carrier alors à Nantes, ils les font interner à la tour Lebat et le 2 décembre 1793, elles sont transférées au [[Bon Pasteur]], maison d'arrêt pour femmes politiquement suspectes. L'épouse et son enfant ne seront libérés que le 24 août 1794, un mois après la chute de {{w|Robespierre}}. Le Chapelier avait adressé à Robespierre une lettre où il proposait, sans succès, d'espionner en Angleterre. Sur dénonciation du président de la société populaire de Forges-les-Eaux, voisine de Serqueux où il se cachait, il est arrêté début mars. Il comparut le 22 avril 1794 devant le tribunal révolutionnaire et Fouquier-Tinville le fit condamner à mort et déclara ses biens acquis à la Nation. Il monta à l'échafaud à quarante ans, | ||
avec son collègue Despremesnil et un frère de Chateaubriand. <ref> ''La fin de Le Chapelier, député de Rennes à la Constituante '',pp. 345-368 Annales de Bretagne. Tome 78, numéro 2 - 1971.</ref> | avec son collègue Despremesnil et un frère de Chateaubriand. <ref> ''La fin de Le Chapelier, député de Rennes à la Constituante '',pp. 345-368 Annales de Bretagne. Tome 78, numéro 2 - 1971.</ref> | ||
== Lien interne == | == Lien interne == |
modifications