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La Rennaise Marcelle, Marie Antoinette Saloux avait pour père François Saloux, inspecteur spécial de police des chemins de fer et pour mère Jeanne Paillet. | La Rennaise Marcelle, Marie Antoinette Saloux avait pour père François Saloux, inspecteur spécial de police des chemins de fer et pour mère Jeanne Paillet. Elle habite chez ses parents 26, [[rue Alain Bouchart]]. Titulaire d'un premier prix du conservatoire, elle était fréquemment citée par le journal ''L'Ouest-Eclair'' pour ses prestations de chant soprano. Elle entre dans la Résistance à 22 ans, en août 1941, et servira dans le réseau ''Manipule'' 57 <reF> {{w|Manipule (réseau de résistance)}} </ref>, comme agente de renseignement (classée, P2). Elle recruta un Jacquolandin, Pierre Lefaix qui, habitant la ferme de La Morinais, se mit à travailler pour le compte des Allemands. Avec son cheval et sa charrette, il fait du transport dans le camp d'aviation, livraisons de charbon, il est employé à la construction du grand [[Blockhaus du Haut-Bois]], mode commode pour se renseigner sur l'activité de l'aérodrome de Saint-Jacques-de-La-Lande.<ref> ''Les années tragiques d'un aérodrome. Saint-Jacques-de-la-Lande'', p.70. général René Chesnais . Keltia Graphic - 2003</ref> <ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/lefaix-pierre.htm </ref> Les rendez-vous avaient lieu à divers endroits : 24, [[rue de Villeneuve]], [[boulevard de Sévigné]], à Bréquigny et, quelquefois, dans des cafés. En avril 1943, son père semble avoir été écarté de son poste d'inspecteur de la brigade régionale de la police se sûreté à Rennes<ref>''Ouest-Eclair'' 29 avril 1943</ref>. Marcelle sera homologuée FFC (des Forces françaises combattantes). La médaille de la Résistance française lui est attribuée par décret du 15 octobre 1945 (Journal officiel du 20 octobre). Elle épousa un M. Régnault. | ||
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Marcelle Saloux
Résistante.
(27 janvier 1919, Rennes - 9 septembre 1995, Chantepie)
La Rennaise Marcelle, Marie Antoinette Saloux avait pour père François Saloux, inspecteur spécial de police des chemins de fer et pour mère Jeanne Paillet. Elle habite chez ses parents 26, rue Alain Bouchart. Titulaire d'un premier prix du conservatoire, elle était fréquemment citée par le journal L'Ouest-Eclair pour ses prestations de chant soprano. Elle entre dans la Résistance à 22 ans, en août 1941, et servira dans le réseau Manipule 57 [1], comme agente de renseignement (classée, P2). Elle recruta un Jacquolandin, Pierre Lefaix qui, habitant la ferme de La Morinais, se mit à travailler pour le compte des Allemands. Avec son cheval et sa charrette, il fait du transport dans le camp d'aviation, livraisons de charbon, il est employé à la construction du grand Blockhaus du Haut-Bois, mode commode pour se renseigner sur l'activité de l'aérodrome de Saint-Jacques-de-La-Lande.[2] [3] Les rendez-vous avaient lieu à divers endroits : 24, rue de Villeneuve, boulevard de Sévigné, à Bréquigny et, quelquefois, dans des cafés. En avril 1943, son père semble avoir été écarté de son poste d'inspecteur de la brigade régionale de la police se sûreté à Rennes[4]. Marcelle sera homologuée FFC (des Forces françaises combattantes). La médaille de la Résistance française lui est attribuée par décret du 15 octobre 1945 (Journal officiel du 20 octobre). Elle épousa un M. Régnault.
Références
- ↑ Manipule (réseau de résistance)
- ↑ Les années tragiques d'un aérodrome. Saint-Jacques-de-la-Lande, p.70. général René Chesnais . Keltia Graphic - 2003
- ↑ http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/lefaix-pierre.htm
- ↑ Ouest-Eclair 29 avril 1943