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(17 mai 1912, Rennes - 29 juin 1944, Plumelec)
(17 mai 1912, Rennes - 29 juin 1944, Plumelec)


'''Auguste Chilou''', domicilié au 47 [[rue Ange Blaize]]<ref>voir sa fiche sur la Base Léonore</ref>, s'engage dès 1932 dans l'armée où il atteint le grade de sergent-chef d'active le 8 juin 1940. Le 15 juin 1940, fait prisonnier par les Allemands à Dandrupt, dans la Meuse, il est dirigé vers le camp de Saint-Menehould, près de Péronne. Il s'évade en décembre 1940 et revient à Rennes. Traqué par les S.S., il se cache [[rue de Nantes]], protégé par ses voisins. Il travaille dans le bâtiment, mais souhaite rejoindre la France Libre. Il quitte Rennes le 3 avril 1942 pour tenter de rejoindre l'Espagne avec sa famille.
'''Auguste Chilou''', domicilié au 47 [[rue Ange Blaize]]<ref>voir sa fiche sur la Base Léonore</ref>, s'engage dès 1932 dans l'armée où il atteint le grade de sergent-chef d'active le 8 juin 1940. Le 15 juin 1940, fait prisonnier par les Allemands à Dandrupt, dans la Meuse, il est dirigé vers le camp de Saint-Menehould, près de Péronne. Il s'évade en décembre 1940 et revient à Rennes. Traqué par les S.S., il se cache [[rue de Nantes]], protégé par ses voisins. Il travaille dans le bâtiment, mais souhaite rejoindre la France Libre. Il quitte Rennes le 3 avril 1942 pour tenter de rejoindre l'Espagne avec sa famille.
   
   
Parachuté en France le 6 juin 1944 au-dessus du moulin de Plumelec (Morbihan), il participe à l’instruction des maquisards de Saint-Marcel, ainsi qu’aux opérations de parachutage, au P.C de La Nouette.
Parachuté en France le 6 juin 1944 au-dessus du moulin de Plumelec (Morbihan), il participe à l’instruction des maquisards de Saint-Marcel, ainsi qu’aux opérations de parachutage, au P.C de La Nouette.

Version actuelle datée du 26 avril 2024 à 08:42

La rue Auguste Chilou se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la rue de Châtillon et la rue Charles Müller. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 28 octobre 1966[1].

Cette voie rend hommage à :

Auguste Chilou

Chilou.png

Volontaire des Forces Françaises Libres

(17 mai 1912, Rennes - 29 juin 1944, Plumelec)

Auguste Chilou, domicilié au 47 rue Ange Blaize[2], s'engage dès 1932 dans l'armée où il atteint le grade de sergent-chef d'active le 8 juin 1940. Le 15 juin 1940, fait prisonnier par les Allemands à Dandrupt, dans la Meuse, il est dirigé vers le camp de Saint-Menehould, près de Péronne. Il s'évade en décembre 1940 et revient à Rennes. Traqué par les S.S., il se cache rue de Nantes, protégé par ses voisins. Il travaille dans le bâtiment, mais souhaite rejoindre la France Libre. Il quitte Rennes le 3 avril 1942 pour tenter de rejoindre l'Espagne avec sa famille.

Parachuté en France le 6 juin 1944 au-dessus du moulin de Plumelec (Morbihan), il participe à l’instruction des maquisards de Saint-Marcel, ainsi qu’aux opérations de parachutage, au P.C de La Nouette. Avec ses hommes, il prend une part active au grand combat du 18 juin, lors de l’attaque allemande sur Saint-Marcel[3]. Afin d’assurer le repli et la sécurité d’un groupe de résistants, il revient vers Plumelec. Le 29 juin 1944, à la suite d’une dénonciation, il est encerclé par les Allemands à la ferme de Romungol-du-Bas où, intendance oblige, il négociait l’achat d’un veau. Il refuse de se rendre et livre à l’ennemi un combat sans merci. Il est tué après avoir épuisé les trois chargeurs de son arme, et s’écroule dans le bois où aujourd’hui une stèle rappelle le sacrifice de ce parachutiste de la France Libre. [4]

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Note et références