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[[Fichier:Colombier_disparu.png|center|350px|thumb|Juillet 1967: place nette, la caserne n'est plus. Au fond les ateliers de l'arsenal longeant le bd de la Tour-d'Auvergne]]  
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[[Fichier:Arcades_du_Colombier.png|250px|thumb|Les arcades de l'ancien couvent, déplacées partie vers Bourg-l'Évêque, partie vers le Gros Chêne]]
[[Fichier:Arcades_du_Colombier.png|250px|thumb|Les arcades de l'ancien couvent, déplacées partie vers Bourg-l'Évêque au [[Square Guy Houist]], partie vers le Gros Chêne]]
Les supérieures des Visitandines résolurent de quitter leur monastère près de la [[rue Saint-Melaine]] pour fonder une nouvelle maison et achetèrent, à cet effet, le 29 octobre 1633, le lieu noble du Colombier, anciennement appelé Beaumont et situé dans la paroisse de Toussaints.
Les supérieures des Visitandines résolurent de quitter leur monastère près de la [[rue Saint-Melaine]] pour fonder une nouvelle maison et achetèrent, à cet effet, le 29 octobre 1633, le lieu noble du Colombier, anciennement appelé Beaumont et situé dans la paroisse de Toussaints.



Version du 15 mars 2024 à 11:49


Un ancien couvent

L'entrée de la caserne du Colombier en 1955, rue d'Isly
Juillet 1967: place nette, la caserne n'est plus. Au fond les ateliers de l'arsenal longeant le bd de la Tour-d'Auvergne
Les arcades de l'ancien couvent, déplacées partie vers Bourg-l'Évêque au Square Guy Houist, partie vers le Gros Chêne

Les supérieures des Visitandines résolurent de quitter leur monastère près de la rue Saint-Melaine pour fonder une nouvelle maison et achetèrent, à cet effet, le 29 octobre 1633, le lieu noble du Colombier, anciennement appelé Beaumont et situé dans la paroisse de Toussaints.

Les Visitandines s’installèrent au Colombier en 1641 ; en 1674 elles commencèrent la construction d’une église conventuelle dans la cour de leur monastère. En 1792, le couvent vendu nationalement fut acquis par l’État et des familles bourgeoises s’y installent. Puis en 1822, l’État rachète, pour la somme de 140 000 francs, l’ancien couvent du Colombier aux 6 ou 7 propriétaires auxquels il appartient.

En 1820, on eut bien l’idée d’en faire une maison centrale pour hommes et pour femmes ; mais la ville, craignant de perdre le régiment d’artillerie, aima mieux s’imposer d’énormes sacrifices pour l’ériger en caserne. Le 23 Juin 1833, la remise de cet immeuble fut faite au génie militaire[1]. Sa situation, près du champ de Mars, permettait d'en faire un terrain de manœuvres idéalement situé aux portes de la ville. Les écuries du Colombier étaient construites dans toutes les règles prescrites par la science hippique. Le très vaste manège était surmonté d’une charpente très remarquable.

La caserne rasée, sept. 1963
La caserne du Colombier en 1950 : à droite la rue d'Isly et l'amorce ouest du Champ de Mars
Sur l'emprise de la caserne du Colombier, l'actuel quartier


La rénovation urbaine

Couverture de la plaquette de la SEMAEB
Une élévation du projet vers 1966 [2]
A gauche du Champ de Mars et de la salle omnisports le début des travaux du nouveau quartier Le Colombier (Musée de Bretagne)
Un plan relief différent de la réalisation[1]
Le plan d'Arretche ambitieux pour le Colombier vers 1966[3]

L'opération d'urbanisme "Colombier-rue de Nantes", en grande partie sur l'ancienne caserne éponyme, fut menée de 1965 à 1980, essentiellement sous les mandatures du maire Henri Fréville. Elle concerna une vaste zone de 28 hectares, circonscrite entre le boulevard de la Liberté au nord, le boulevard de la Tour d'Auvergne, à l'ouest, le Champ de Mars à l'est et le boulevard du Colombier au sud, et supprimait un long tronçon de la vieille rue de Nantes. L'organisme délégué était la SEMAEB (société d'économie mixte pour l'aménagement et l'équipement de la Bretagne) par une convention de concession du 31 mars 1962. M. Louis Arretche était l'architecte en chef de l'opération et son plan masse fut approuvé le 20 décembre 1965 par le Conseil national d'architecture et d'urbanisme.

On prévoyait : en J un grand magasin sur 5 niveaux, en H un hôtel de 150 chambres, en I un pont marchand enjambant la rue d'Isly, en M un bâtiment de 11 niveaux, en K 12 000 m2 de bureaux et commerces, en L-O-P 3 tours de 21 étages, en W un parc auto central de 1200 places avec jardin sur la dalle supérieure, en extrémité ouest de laquelle était prévue en R une cité administrative municipale d'une dizaine de niveaux à la place de l'actuel centre commercial Colombia[4].

On constate que les 3 grands bâtiments centraux de 21 étages ne furent pas réalisés, seul fut réalisé en 1975 l'Eperon, immeuble de grande hauteur (98,5 mètres), le projet d'autres tours ayant été supprimé à l'initiative de la nouvelle municipalité Hervé élue en 1977. L'ensemble est achevé en 1986.

On critique maintenant l'orientation est-ouest du plan de masse, sans accès direct et visible vers le centre. Le plan évolua cependant.

Le Colombier aujourd'hui

Derrière les immeubles, des espaces verts
Vue sur la dalle du Colombier
Le quartier du Colombier tel qu'il a été réalisé (La rue d'Isly coupe en biais le coin droit du bas de la photo)
L'ensemble du quartier du Colombier, vu du sud-est vers le nord-ouest
Sur la dalle, reflet de l'Éperon, à midi entre deux averses (photo Philippe Trocheris, du groupe Il était une fois Rennes)
Espaces verts dans le Colombier




La dalle du Colombier est un endroit qui reste très fréquenté, puisqu'elle constitue une entrée ou sortie de la galerie commerciale du centre Colombia. La présence de commerces (bureau de tabac, brasserie) en fait une place vivante. Il a été tenté d'atténuer le côté froid et minéral de la dalle avec :

  • de petites fontaines
  • un platelage bois

Des échoppes ambulantes occupent aussi l'espace central, ainsi qu'un marché de noël[5].



https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rxf01015556/rennes-35-le-colombier

Références

  1. Au Pays de Rennes, Adolphe Orain. éd. Hyacinthe Caillière - 1892
  2. plaquette SEMAEB
  3. plaquette SEMAEB
  4. Rennes - 35 : le Colombier sur Orange Vidéos video-streaming.orange.fr
  5. https://marchedenoelrennes.com/ Marché de Noël du Colombier