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Arrêté à Rennes le 8 décembre 1943 comme | Arrêté à Rennes le 8 décembre 1943 comme membre du Parti communiste clandestin, cheminot ajusteur au dépôt de Rennes, Marcel-Henri Le Bouc fut transféré à Laval (Mayenne) le 24 décembre 1943. Il fut déporté le 4 juin 1944 de Compiègne vers le KL Neuengamme où il arrive le 7 juin (Matricule 33697) puis à Sachsenhausen au commando de Falkensee et à Mauthausen<ref>https://maitron.fr/</ref> avec 2490 malades évacués du Revier. Leur calvaire va durer 4 jours et à l’arrivée à Mauthausen, les SS qui les contraignent à se déshabiller, les arrosent sous un froid glaçant avec des lances à incendie. Beaucoup meurent rapidement, les quelques survivants sont pris en chasse par les SS déchaînés et abattus à coup de gourdin et de haches. Très peu survivront… Le 17 février 1945, il décéda<ref>https://railetmemoire.blog4ever.com/</ref>. | ||
== Sur la carte == | == Sur la carte == | ||
Version actuelle datée du 4 janvier 2024 à 17:44
La promenade Marcel-Henri Lebouc se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 4 octobre 1999[1].
Cette voie rend hommage à
Marcel-Henri Lebouc
Résistant mort en déportation (1912 - 1945)
(15 janvier 1912, Rennes - 17 février 1945 à Mauthausen, Autriche) cheminot
Arrêté à Rennes le 8 décembre 1943 comme membre du Parti communiste clandestin, cheminot ajusteur au dépôt de Rennes, Marcel-Henri Le Bouc fut transféré à Laval (Mayenne) le 24 décembre 1943. Il fut déporté le 4 juin 1944 de Compiègne vers le KL Neuengamme où il arrive le 7 juin (Matricule 33697) puis à Sachsenhausen au commando de Falkensee et à Mauthausen[2] avec 2490 malades évacués du Revier. Leur calvaire va durer 4 jours et à l’arrivée à Mauthausen, les SS qui les contraignent à se déshabiller, les arrosent sous un froid glaçant avec des lances à incendie. Beaucoup meurent rapidement, les quelques survivants sont pris en chasse par les SS déchaînés et abattus à coup de gourdin et de haches. Très peu survivront… Le 17 février 1945, il décéda[3].
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ https://maitron.fr/
- ↑ https://railetmemoire.blog4ever.com/
