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Marcel s'engage volontaire dans l'armée | Marcel s'engage volontaire dans l'armée en 1937. Caporal en septembre 1939 à l'entrée de la guerre, capturé par l'ennemi et fait prisonnier à Meaux, en 1940. En septembre de la même année, il parvient à s'évader et se réfugie à Rennes, chez sa fiancée Marguerite qui vit [[quai Émile Zola]]. | ||
En octobre 1940, il se fait embaucher aux Ponts- et- Chaussées de Rennes. La famille s'installe alors [[rue Docteur Regnault]], puis afin de fuir les bombardements sur la ville, s'installe en juin 1942 à [[La Mézière]], au village de ''la Beuzonnais''. En août 1942, il devient comptable à la direction du ravitaillement général de Rennes et, sachant sa femme et son fils à l'abri, prend désormais part à la Résistance contre l'occupant. | En octobre 1940, il se fait embaucher aux Ponts-et-Chaussées de Rennes. La famille s'installe alors [[rue Docteur Regnault]], puis afin de fuir les bombardements sur la ville, s'installe en juin 1942 à [[La Mézière]], au village de ''la Beuzonnais''. En août 1942, il devient comptable à la direction du ravitaillement général de Rennes et, sachant sa femme et son fils à l'abri, prend désormais part à la Résistance contre l'occupant. | ||
Dénoncé avec son ami Albert Briand à Guipry lors d'une de leurs missions, ils se retrouvent, dans la nuit au port de Guipry sur le toit d'une maison que cinq policiers Allemands ont fouillée sans succès mais alors qu'ils vont repartir | Dénoncé avec son ami Albert Briand à Guipry lors d'une de leurs missions, ils se retrouvent, dans la nuit au port de Guipry sur le toit d'une maison que cinq policiers Allemands ont fouillée sans succès mais alors qu'ils vont repartir l'un des deux résistants aurait perdu l'équilibre et une chaussure, dont la chute alerta les Allemands. Pour ne pas risquer de divulguer sous la torture des informations précieuses sur leur groupe de résistance et leurs actions, Marcel Bouget tue son ami Albert Briand avec son revolver, avant de retourner l'arme contre lui. | ||
Ils sont tous les deux enterrés au cimetière de Guipry dans un premier temps<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/briand-albert.htm</ref>. Ils reçoivent des funérailles officielles à la Libération en 1945 en l'[[église Saint-Germain]] de Rennes, avec les honneurs militaires. Marcel | Ils sont tous les deux enterrés au cimetière de Guipry dans un premier temps<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/briand-albert.htm</ref>. Ils reçoivent des funérailles officielles à la Libération en 1945 en l'[[église Saint-Germain]] de Rennes, avec les honneurs militaires. Marcel est titulaire, à titre posthume, d'une citation à l'Ordre de l'Armée, comportant attribution de la Croix de Guerre avec Palme, de la médaille militaire décernée par le Général De Gaulle en décembre 1945, ainsi que la médaille de la Résistance avec Croix de Lorraine. Leurs dépouilles sont transférées au Carré des Fusillés du [[cimetière de l'Est]] de Rennes<ref>http://cimetieres.rennes.fr/accueil/patrimoine/cimetiere_de_lest/sepultures_et_personnalites/12_219/marcel_bouget</ref>. | ||
== Sur la carte == | == Sur la carte == |
Version actuelle datée du 10 octobre 2023 à 16:17
Le square Marcel Bouget se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu et prend son origine sur l'avenue des Buttes de Coësmes. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 5 avril 1982[1].
Cette voie rend hommage à :
Marcel Bouget
Résistant, mort pour la France (26 septembre 1918, Saint-Aubin-d'Aubigné - 26 mai 1944, Guipry)
Marcel s'engage volontaire dans l'armée en 1937. Caporal en septembre 1939 à l'entrée de la guerre, capturé par l'ennemi et fait prisonnier à Meaux, en 1940. En septembre de la même année, il parvient à s'évader et se réfugie à Rennes, chez sa fiancée Marguerite qui vit quai Émile Zola.
En octobre 1940, il se fait embaucher aux Ponts-et-Chaussées de Rennes. La famille s'installe alors rue Docteur Regnault, puis afin de fuir les bombardements sur la ville, s'installe en juin 1942 à La Mézière, au village de la Beuzonnais. En août 1942, il devient comptable à la direction du ravitaillement général de Rennes et, sachant sa femme et son fils à l'abri, prend désormais part à la Résistance contre l'occupant.
Dénoncé avec son ami Albert Briand à Guipry lors d'une de leurs missions, ils se retrouvent, dans la nuit au port de Guipry sur le toit d'une maison que cinq policiers Allemands ont fouillée sans succès mais alors qu'ils vont repartir l'un des deux résistants aurait perdu l'équilibre et une chaussure, dont la chute alerta les Allemands. Pour ne pas risquer de divulguer sous la torture des informations précieuses sur leur groupe de résistance et leurs actions, Marcel Bouget tue son ami Albert Briand avec son revolver, avant de retourner l'arme contre lui.
Ils sont tous les deux enterrés au cimetière de Guipry dans un premier temps[2]. Ils reçoivent des funérailles officielles à la Libération en 1945 en l'église Saint-Germain de Rennes, avec les honneurs militaires. Marcel est titulaire, à titre posthume, d'une citation à l'Ordre de l'Armée, comportant attribution de la Croix de Guerre avec Palme, de la médaille militaire décernée par le Général De Gaulle en décembre 1945, ainsi que la médaille de la Résistance avec Croix de Lorraine. Leurs dépouilles sont transférées au Carré des Fusillés du cimetière de l'Est de Rennes[3].