A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Place Jean Gouriou » : différence entre les versions
m (ajout précisions) |
m (ajout précisions) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
La '''place Jean Gouriou''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. Cette place fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 juillet 1996<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | La '''place Jean Gouriou''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. Cette place fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 juillet 1996<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | ||
Elle rend hommage à Jean Gouriou (24 juin 1894, Dinan - 25 septembre 1989, Saint-Méen-le-Grand), ancien combattant des guerres 1914-1918 et 1939-1945. | Elle rend hommage à : | ||
== Jean Gouriou == | |||
(24 juin 1894, Dinan - 25 septembre 1989, Saint-Méen-le-Grand), ancien combattant des guerres 1914-1918 et 1939-1945. | |||
Jean Gouriou est le fils de Jean-Baptiste Gouriou, né à Buhulien près de Lannion, professeur de classes élémentaires au Collège communal de Dinan, et de Lucie Le Cuff, née à Landerneau, professeur de classes primaires. | |||
Incorporé à l'armée française dès septembre 1914, puis élève officier à Saint-Cyr en 1917, et élève pilote à Dijon en 1918, il obtient le grade de sous-lieutenant. Une blessure de guerre par grenades lors de l'été 1916 lui vaut 3 citations, la Croix de guerre avec étoile de bronze et de vermeil, ainsi que la médaille des engagés volontaires et de nombreuses séquelles handicapantes à la suite de ses diverses blessures. | |||
Jean Gouriou se marie le 24 juillet 1919 à Fesnoy-au-Val, dans la Somme, avec Charlotte Magnier. Le couple a une fille, Jacqueline Gouriou, née le 11 avril 1920, au Vézinet, dans les Yvelines<ref>Jacqueline Gouriou, sage-femme de profession, est l'épouse de Maurice Guégau (notaire à Caulnes et frère de Jean Guégau, médecin, conseiller municipal puis maire de Saint-Méen-le-Grand de mars 1965 à juin 1995). Leur fils Jean Jacques Guégau a été notaire à [[Cesson-Sévigné]] et domicilié à Rennes</ref>. | |||
En 1931, Jean Gouriou est recensé à la Villeneuve en Médréac, près de Montauban-de-Bretagne. Il y exerce la profession de papetier. | |||
Il est de nouveau mobilisé en 1939, au {{w|241e régiment d'infanterie}} de [[Rennes]], puis promu comme capitaine en janvier 1940. Il est démobilisé en 1941 à Nîmes. | |||
En 1955, il est fait Commandeur de la Légion d'honneur. A la fin de sa vie, il vit à Caulnes (Côtes-d'Armor) et décède en 1989 à l'hôpital local de Saint-Méen-le-Grand, en même lieu et moins d'un an avant sa fille<ref>Renseignements recueillis en 2023 auprès de Jean Briand, secrétaire de l'Association Mémoire mévennaise</ref>. | |||
== Sur la carte == | == Sur la carte == |
Version du 9 octobre 2023 à 16:19
La place Jean Gouriou se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. Cette place fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 juillet 1996[1].
Elle rend hommage à :
Jean Gouriou
(24 juin 1894, Dinan - 25 septembre 1989, Saint-Méen-le-Grand), ancien combattant des guerres 1914-1918 et 1939-1945.
Jean Gouriou est le fils de Jean-Baptiste Gouriou, né à Buhulien près de Lannion, professeur de classes élémentaires au Collège communal de Dinan, et de Lucie Le Cuff, née à Landerneau, professeur de classes primaires.
Incorporé à l'armée française dès septembre 1914, puis élève officier à Saint-Cyr en 1917, et élève pilote à Dijon en 1918, il obtient le grade de sous-lieutenant. Une blessure de guerre par grenades lors de l'été 1916 lui vaut 3 citations, la Croix de guerre avec étoile de bronze et de vermeil, ainsi que la médaille des engagés volontaires et de nombreuses séquelles handicapantes à la suite de ses diverses blessures.
Jean Gouriou se marie le 24 juillet 1919 à Fesnoy-au-Val, dans la Somme, avec Charlotte Magnier. Le couple a une fille, Jacqueline Gouriou, née le 11 avril 1920, au Vézinet, dans les Yvelines[2].
En 1931, Jean Gouriou est recensé à la Villeneuve en Médréac, près de Montauban-de-Bretagne. Il y exerce la profession de papetier.
Il est de nouveau mobilisé en 1939, au 241e régiment d'infanterie de Rennes, puis promu comme capitaine en janvier 1940. Il est démobilisé en 1941 à Nîmes.
En 1955, il est fait Commandeur de la Légion d'honneur. A la fin de sa vie, il vit à Caulnes (Côtes-d'Armor) et décède en 1989 à l'hôpital local de Saint-Méen-le-Grand, en même lieu et moins d'un an avant sa fille[3].
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Jacqueline Gouriou, sage-femme de profession, est l'épouse de Maurice Guégau (notaire à Caulnes et frère de Jean Guégau, médecin, conseiller municipal puis maire de Saint-Méen-le-Grand de mars 1965 à juin 1995). Leur fils Jean Jacques Guégau a été notaire à Cesson-Sévigné et domicilié à Rennes
- ↑ Renseignements recueillis en 2023 auprès de Jean Briand, secrétaire de l'Association Mémoire mévennaise