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Durant l'Occupation, Maurice Delarue, étudiant en lettres à l'université de Rennes, prépare l'agrégation d'anglais. Il entre dans la Résistance et rejoint Défense de la France sous le nom de David. Fin mai 1944, il accueille à Rennes [[Pierre Herbart]], alias général Le Vigan, chargé de diriger la Résistance en vue de la [[libération de Rennes]] et d’y mettre en place les nouvelles autorités civiles. <ref> ''1er-4 août 1944 : L’étrange libération de Rennes'' . Etienne Maignen. Ed. Yellow Concept – Oct. 2017 </ref> - Delarue accompagne, le 3 août, Herbart à la préfecture pour intimer au préfet régional de laisser la place. Delarue sera chargé de prendre en | Durant l'Occupation, Maurice Delarue, étudiant en lettres à l'université de Rennes, prépare l'agrégation d'anglais. Il entre dans la Résistance et rejoint ''Défense de la France'' sous le nom de ''David.'' Fin mai 1944, il accueille à Rennes [[Pierre Herbart]], alias général Le Vigan, chargé de diriger la Résistance en vue de la [[libération de Rennes]] et d’y mettre en place les nouvelles autorités civiles. <ref> ''1er-4 août 1944 : L’étrange libération de Rennes'' . Etienne Maignen. Ed. Yellow Concept – Oct. 2017 </ref> - Au [[parc du Thabor]], informé par Herbart de son but : coiffer les Américains et les communistes au poteau lors de la libération de Rennes, Delarue accompagne, le 3 août, Herbart à la préfecture pour intimer au préfet régional de laisser la place. Delarue sera chargé de prendre en main la police et de prendre possession de la prison lors de la libération de la ville, le 4 août. | ||
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il commence une carrière de journaliste à ''France-Soir'', journal qui succède à ''Défense de la France'' et qui est dirigé par Pierre Lazareff. Il en dirige le service étranger dès 1956. Il rejoint ''Le Monde'' en 1972 et en devient le chroniqueur diplomatique. Il fut président de l'Union internationale de la presse francophone | À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il commence une carrière de journaliste à ''France-Soir'', journal qui succède à ''Défense de la France'' et qui est dirigé par Pierre Lazareff. Il en dirige le service étranger dès 1956. Il rejoint ''Le Monde'' en 1972 et en devient le chroniqueur diplomatique. Il fut président de l'Union internationale de la presse francophone (1981-1983), et de l'Association de la presse diplomatique (1962-1963). Il prend sa retraite en 1983. Il était officier de la Légion d'honneur. | ||
Il meurt à 93 ans à Saint-Malo. Il est enterré au cimetière de Rothéneuf. | Il meurt à 93 ans à Saint-Malo. Il est enterré au cimetière de Rothéneuf. | ||
===Références=== | ===Références=== | ||
<ref> Le monde en face : Maurice Couve de Murville, entretiens avec Maurice Delarue, Paris, Plon - -1989</ref> | <ref> Le monde en face : Maurice Couve de Murville, entretiens avec Maurice Delarue, Paris, Plon - -1989</ref> |
Version du 15 juillet 2023 à 07:53
Maurice Delarue
Résistant (26 juillet 1919 , Antrain - 10 mars 2013, Saint-Malo)
Durant l'Occupation, Maurice Delarue, étudiant en lettres à l'université de Rennes, prépare l'agrégation d'anglais. Il entre dans la Résistance et rejoint Défense de la France sous le nom de David. Fin mai 1944, il accueille à Rennes Pierre Herbart, alias général Le Vigan, chargé de diriger la Résistance en vue de la libération de Rennes et d’y mettre en place les nouvelles autorités civiles. [1] - Au parc du Thabor, informé par Herbart de son but : coiffer les Américains et les communistes au poteau lors de la libération de Rennes, Delarue accompagne, le 3 août, Herbart à la préfecture pour intimer au préfet régional de laisser la place. Delarue sera chargé de prendre en main la police et de prendre possession de la prison lors de la libération de la ville, le 4 août.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il commence une carrière de journaliste à France-Soir, journal qui succède à Défense de la France et qui est dirigé par Pierre Lazareff. Il en dirige le service étranger dès 1956. Il rejoint Le Monde en 1972 et en devient le chroniqueur diplomatique. Il fut président de l'Union internationale de la presse francophone (1981-1983), et de l'Association de la presse diplomatique (1962-1963). Il prend sa retraite en 1983. Il était officier de la Légion d'honneur. Il meurt à 93 ans à Saint-Malo. Il est enterré au cimetière de Rothéneuf.