A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Georges Riandière » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
==Georges Riandière== | ==Georges Riandière== | ||
Résistant fusillé | '''Résistant fusillé''' (20 mai 1911, Nazelles - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande) | ||
(20 mai 1911, Nazelles - 30 décembre 1942, Saint-Jacques de la Lande) | |||
[[Fichier:Riandi%C3%A8re.png|100px|right]] | [[Fichier:Riandi%C3%A8re.png|100px|right]] |
Version du 7 avril 2023 à 16:40
Georges Riandière
Résistant fusillé (20 mai 1911, Nazelles - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande)
Originaire d'Indre et Loire, Georges et sa famille s'installent à Rennes, rue Rapatel, en novembre 1939, et il est embauché comme serrurier dans les ateliers de la SNCF. Adhérent au Parti communiste depuis plusieurs années, il ne tarde pas à fréquenter les membres de ce parti, tels Albert Gérard[1], René Nobilet et prend part à la Résistance en tant que membre de l'Organisation Spéciale, puis du Front National de Lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France, et enfin en tant que FTPF.
Avec ses camarades, il distribue des tracts qui alertent les Rennais sur les agissements des nazis et les invitent à résister. Il prend également part à l'attaque de locaux ennemis à Rennes, à des sabotages de matériels de la SNCF, ainsi qu'au vol d'une grosse quantité d'explosifs à la carrière de Saint-Pierre-de- Plesguin. Il cachait des armes dans sa cave, sous un tas de charbon.
Le 29 septembre 1942, il est arrêté par la Gestapo dans les ateliers de la SNCF à Rennes, tout comme René Nobilet ou encore Pierre Martin.
Il attend son procès à la prison Jacques-Cartier, avec ses camarades et, comme beaucoup d'entre eux, il est condamné à mort le 22 décembre 1942 par le Tribunal Militaire Allemand FK748, et sera une des 25 victimes de l'exécution du 30 décembre 1942 au stand de tir de la Maltière, à Saint-Jacques-de-la-Lande.[2] Il est fusillé parmi les premiers, à 9h47, selon l'attestation établie par les nazis pour la Préfecture. Georges Riandière et les autres fusillés seront sommairement inhumés à Saint-Jacques, leurs corps seront exhumés à la Libération, pour des obsèques officielles que les Rennais n'avaient pas pu leur faire. Plusieurs d'entre eux reposeront ensuite au Carré des Résistants du Cimetière de l'Est.
À titre posthume, Georges Riandière recevra le grade de Sous-Lieutenant au sein des Forces Françaises de l'Intérieur, et sera titulaire d'une Croix de Guerre avec Etoile d'Argent et Palme. [3]