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===Rémy LEBRUN ===
===Rémy LEBRUN ===


Résistant déporté
'''Résistant déporté''' (11 février 1925, Paramé)
 
(11 février 1925, Paramé)
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En 1940, la famille Lebrun habite à Rennes au 30 bis [[rue de Paris]], dans les bâtiments de l’école publique et du siège du Cercle Paul Bert où son père est instituteur. Rémy rentre à l’école d’Industrie du [[boulevard Laënnec]]. Il y rencontre plusieurs jeunes qui veulent, comme lui, lutter contre la présence allemande.  
En 1940, la famille Lebrun habite à Rennes au 30 bis [[rue de Paris]], dans les bâtiments de l’école publique et du siège du Cercle Paul Bert où son père est instituteur. Rémy rentre à l’école d’Industrie du [[boulevard Laënnec]]. Il y rencontre plusieurs jeunes qui veulent, comme lui, lutter contre la présence allemande.  

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Rémy LEBRUN

Résistant déporté (11 février 1925, Paramé)

Rémy Lebrun.png

En 1940, la famille Lebrun habite à Rennes au 30 bis rue de Paris, dans les bâtiments de l’école publique et du siège du Cercle Paul Bert où son père est instituteur. Rémy rentre à l’école d’Industrie du boulevard Laënnec. Il y rencontre plusieurs jeunes qui veulent, comme lui, lutter contre la présence allemande.

Ses amis sont André Rouault[1] , Maurice Fourrier, Joseph Boussin, Jean Courcier.

Ils essaient de jouer de mauvais tours aux Allemands. Ainsi, des officiers venant souvent boire un verre dans un café, place de la Mairie, ls posent, sur les porte-manteaux, leurs vêtements et accrochent leur ceinture où est attachée leur arme. Rémy entre derrière eux, accroche son vêtement sur celui d'un Allemand et, en repartant, il prend son vêtement et l’arme qui est dessous. Il participe aux actions des FTP, distribue des tracts, colle des affichettes qui dénoncent l'occupation.

Le 1er mars 1942, la police spéciale de Vichy, dirigée à Rennes par Morellon se présente chez ses parents, arrête Rémy qui est enfermé dans la prison Jacques-Cartier jusqu’en avril 1942, puis est envoyé à la prison de Laval. En octobre 1942, il est transféré à Fontevrault et y reste jusqu’en avril 1944. Il est envoyé à Compiègne, et de là il est au camp de Mauthausen en Autriche où il connaît les travaux très pénibles et les mauvais traitements dans le commando de Melk, puis celui d’Ebensee.

Libéré le 6 mai 1945, il revient à Rennes, très amaigri et fatigué. Ses parents et sa petite sœur sont heureux de le revoir car leur fils ainé, Jules, est mort de ses blessures reçues en septembre 1944 dans les combats de la Libération.


Références

Renée Thouanel-Drouillas

ADIV. Fonds Pétri. Dossier 167J48 ;

Témoignage de Jean Courcier.