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Il est inspecteur sous-chef de police de sûreté à Rennes quand il entre dans le {{w|réseau Eleuthère}} en novembre 1943 sous le pseudo « Pierrot ». Il participe à la fabrication de faux papiers. Il est en relation étroite avec Albert Treyture, contrôleur des PTT qui travaillait pour le 2e bureau, et Maurice Ladoumègue, instituteur public. | Il est inspecteur sous-chef de police de sûreté à Rennes quand il entre dans le {{w|réseau Eleuthère}} en novembre 1943 sous le pseudo « Pierrot ». Il participe à la fabrication de faux papiers. Il est en relation étroite avec [[Albert Treyture]], contrôleur des PTT qui travaillait pour le 2e bureau, et Maurice Ladoumègue, instituteur public. | ||
Il est arrêté par la Gestapo le 10 mai 1944 au domicile de [[Maurice Ladoumègue]], 12 [[rue de Châteaudun]] à Rennes, et emprisonné à la [[prison Jacques-Cartier]]. Avec ses camarades du réseau, il est transféré sur Compiègne le 29 juin 1944 puis est déporté de Compiègne le 28 juillet 1944 vers le KL Neuengamme. Matricule 39857. | Il est arrêté par la Gestapo le 10 mai 1944 au domicile de [[Maurice Ladoumègue]], 12 [[rue de Châteaudun]] à Rennes, et emprisonné à la [[prison Jacques-Cartier]]. Avec ses camarades du réseau, il est transféré sur Compiègne le 29 juin 1944 puis est déporté de Compiègne le 28 juillet 1944 vers le KL Neuengamme. Matricule 39857. | ||
Version du 3 avril 2023 à 09:58
Pierre Gicquel
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Résistant déporté (28 mars 1907, Saint-Léger-des-Prés (Ille-et-Vilaine) -22 février 1945,K.Z .Watenstedt)
Pierre Gicquel habite pendant la guerre 2 rue de la Courrouze à Rennes.
Il est inspecteur sous-chef de police de sûreté à Rennes quand il entre dans le réseau Eleuthère 
en novembre 1943 sous le pseudo « Pierrot ». Il participe à la fabrication de faux papiers. Il est en relation étroite avec Albert Treyture, contrôleur des PTT qui travaillait pour le 2e bureau, et Maurice Ladoumègue, instituteur public.
Il est arrêté par la Gestapo le 10 mai 1944 au domicile de Maurice Ladoumègue, 12 rue de Châteaudun à Rennes, et emprisonné à la prison Jacques-Cartier. Avec ses camarades du réseau, il est transféré sur Compiègne le 29 juin 1944 puis est déporté de Compiègne le 28 juillet 1944 vers le KL Neuengamme. Matricule 39857. Il sera ensuite affecté au Kommando de Drütte installé près de Salzgitter au sud de Brunswick. Ce kommando travaille pour les usines Herman Göring à la production d’obus et de bombes employant près de 3 000 détenus.
Pierre Gicquel décède le 22 février 1945 et est inhumé le 27 février 1945 au cimetière de Salgitter-Jammertal."
