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Cécile, Marie Coratte, épouse Durin, appartient au {{w|Réseau du musée de l'Homme}}, un des premiers mouvements de la Résistance, d’octobre 1940 à novembre 1942, puis au CDLL (''Ceux de la Libération''), de novembre 1942 à décembre 1943 et enfin au réseau ''Darius'' (janvier 1944). A Rennes elle habite à l’hôtel Piot, 16 [[rue de Léon]]. Elle dissimule aussi des armes et des munitions. Elle est agent de liaison et accueille des résistants. Elle est arrêtée le 14 mai 1944 10 [[ rue de Châteaudun]], souricière tendue par la Milice et la Gestapo. Cette adresse est celle des | Cécile, Marie Coratte, épouse Durin, appartient au {{w|Réseau du musée de l'Homme}}, un des premiers mouvements de la Résistance, d’octobre 1940 à novembre 1942, puis au CDLL (''Ceux de la Libération''), de novembre 1942 à décembre 1943 et enfin au réseau ''Darius'' (janvier 1944). A Rennes elle habite à l’hôtel Piot, 16 [[rue de Léon]]. Elle dissimule aussi des armes et des munitions. Elle est agent de liaison et accueille des résistants. Elle est arrêtée le 14 mai 1944 10 [[ rue de Châteaudun]], souricière tendue par la Milice et la Gestapo. Cette adresse est celle des Ladoumègue et sert de boîte postale pour le réseau.. Dans cette affaire, sont impliqués Paul Durin, le mari de Cécile, Jacques Correy et les Ladoumègue. | ||
Cécile Durin est internée le 14 mai 1944 à la [[prison Jacques-Cartier]]. Le 3 août 1944, elle fait partie du dernier convoi de déportés et arrive au fort Hatry de Belfort.<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref> Elle est incarcérée du 15 août au 4 septembre 1944. Elle est déportée à Ravensbrück (matricule 62820) jusqu’au 2 octobre 1944, puis dans un kommando à partir du 4 octobre jusqu’au 14 avril 1945. Puis elle est transférée au camp d’Oranienburg le 15 avril jusqu’au 18 avril 1945, date de l'évacuation du camp avec départ sur les routes, encadrées par des SS. Elle est libérée le 2 mai 1945 et et rapatriée le 16 mai. Elle élit domicile à Paris. | Cécile Durin est internée le 14 mai 1944 à la [[prison Jacques-Cartier]]. Le 3 août 1944, elle fait partie du dernier convoi de déportés et arrive au fort Hatry de Belfort.<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref> Elle est incarcérée du 15 août au 4 septembre 1944. Elle est déportée à Ravensbrück (matricule 62820) jusqu’au 2 octobre 1944, puis dans un kommando à partir du 4 octobre jusqu’au 14 avril 1945. Puis elle est transférée au camp d’Oranienburg le 15 avril jusqu’au 18 avril 1945, date de l'évacuation du camp avec départ sur les routes, encadrées par des SS. Elle est libérée le 2 mai 1945 et et rapatriée le 16 mai. Elle élit domicile à Paris. |
Version du 2 avril 2023 à 16:15
Cécile DURIN
Agent de liaison déportée (23 août 1917 à Giromagny (Territoire de Belfort - )
Cécile, Marie Coratte, épouse Durin, appartient au Réseau du musée de l'Homme , un des premiers mouvements de la Résistance, d’octobre 1940 à novembre 1942, puis au CDLL (Ceux de la Libération), de novembre 1942 à décembre 1943 et enfin au réseau Darius (janvier 1944). A Rennes elle habite à l’hôtel Piot, 16 rue de Léon. Elle dissimule aussi des armes et des munitions. Elle est agent de liaison et accueille des résistants. Elle est arrêtée le 14 mai 1944 10 rue de Châteaudun, souricière tendue par la Milice et la Gestapo. Cette adresse est celle des Ladoumègue et sert de boîte postale pour le réseau.. Dans cette affaire, sont impliqués Paul Durin, le mari de Cécile, Jacques Correy et les Ladoumègue.
Cécile Durin est internée le 14 mai 1944 à la prison Jacques-Cartier. Le 3 août 1944, elle fait partie du dernier convoi de déportés et arrive au fort Hatry de Belfort.[1] Elle est incarcérée du 15 août au 4 septembre 1944. Elle est déportée à Ravensbrück (matricule 62820) jusqu’au 2 octobre 1944, puis dans un kommando à partir du 4 octobre jusqu’au 14 avril 1945. Puis elle est transférée au camp d’Oranienburg le 15 avril jusqu’au 18 avril 1945, date de l'évacuation du camp avec départ sur les routes, encadrées par des SS. Elle est libérée le 2 mai 1945 et et rapatriée le 16 mai. Elle élit domicile à Paris. [2]
Daniel Heudré Reconnue résistante déportée, elle est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d'argent et d'une attestation FFC (Forces françaises combattantes).[3]
Réféences
- ↑ Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération
- ↑ DAVCC, Caen, 21 P 639 952 (Article)
- ↑ http://memoiredeguerre.free.fr/index.htm Daniel Heudré