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« Hackathon Rennes 2050 - Le logement » : différence entre les versions

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(Page créée avec « Ici se trouvera le résultat du travail du groupe sur le logement »)
 
(Voici une synthèse de notre réflexion sur le thème du logement)
 
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Ici se trouvera le résultat du travail du groupe sur le logement
Thème :
 
Les logements en 2050 : au service du
 
social et de l'environnement.
 
Introduction :
 
Les logements constituent 12% des émissions de GES, et 29% de l’énergie finale consommée, sans compter leur construction. Parallèlement, l’aire d’attraction de Rennes compte aujourd'hui 760 000 habitants, en 2050 nous serons 940 000, il en résultera donc une aggravation de la crise du logement. On observe également un vieillissement de la population.
 
Ceci étant dit, nous avons développé notre réflexion en nous basant principalement sur le scénario n°1 de l’ADEME qui prône la frugalité en réduisant drastiquement les quantités de matière et d’énergie consommées. Dans une logique de démocratie participative et locale, il sera primordial de consulter et d’associer les citoyens tout au long du processus.
 
Une réflexion sur différents points :
 
Notre projection s’articule alors autour de deux thèmes majeurs : l’environnement et le mieux vivre ensemble.
 
Notre idéal pour 2050 :
 
- Vous connaissez le ZAN (0 artificialisation nette c-a-d que chaque projet conduisant à de l’artificialisation doit faire l’objet d’une compensation) Notre objectif est d’aller encore plus loin et de tendre vers le ZAB, Zéro Artificialisation Brute. Le but étant d’interdire toute nouvelle artificialisation hormis les projets faisant l’objet d’une déclaration d’utilité publique.
 
Cela peut paraître très contraignant, mais nous allons optimiser au maximum l’existant pour permettre :
 
- Neutralité carbone du logement
 
- Un logement sain et durable pour tous
 
- Mixité sociale et fonctionnelle
 
- Ville solidaire avec de l’entraide
 
Les étapes :
 
2023 : Année du diagnostic
 
-Grand colloque entre plusieurs villes d’Europe pour encourager la coopération (notamment avec les pays du Sud qui ont déjà dû s’adapter aux chaleurs extrêmes)
 
-Végétaliser les façades
 
- mutualisation et partage des équipements à l'échelle d'un immeuble ou d'une rue (local à outils, machines à laver, aspirateurs, vélos en commun...). De manière progressive.
 
- mise en place de capteurs pour mesurer par exemple le taux d'humidité ou encore les particules dans l'air et se servir de ces données pour recenser les logements insalubres en vue de rénovations.
 
- Plan de construction de bâtiments durables : avec des matériaux naturels selon des techniques traditionnelles et donc plus chers à court terme mais dont les capacités isolantes permettent des économies à long terme, et avec des espaces communs. Plan de rénovation des bâtiments existants, notamment dans les banlieues pour les rendre plus attractives. Recenser le nombre de logements vacants et les friches.
 
2030 :
 
- Interdiction de certains matériaux non durables pour la construction de nouveaux logements.
 
- Consacrer 30% des parkings souterrains des immeubles à de nouveaux espaces communs de partage.
 
- Réduire de 50% le rythme des artificialisations.
 
- Début des grands travaux selon les plans de 2023
 
- Loger plus de population : Aire urbaine plus dense. Rehaussement des pavillons et des immeubles de banlieue, moins de parking pour plus de logements. Terrains de la périphérie divisés en 2 BIMB (Build In My Backyard) avec mécanismes incitatifs pour les propriétaires.
 
2040 :
 
- Rentabilisation des toits : jardins/potagers collectifs, panneaux solaires/éoliennes, collecte de l'eau de pluie, murs végétaux notamment pour la fraicheur.
 
- Obligation d’avoir des espaces communs dans chaque immeuble
 
- Développement des commerces de proximité (au rez-de-chaussée des immeubles par exemple).
 
- 75% des centres commerciaux sont transformés en logements. (car zone déjà artificialisée donc cohérence avec ZAB)
 
- Réduction de 75% de l’artificialisation
 
- Tous les logements neufs sont classés A. Les logements rénovés sont entre A et B. Les logements anciens sont entre A et D.
 
Quelques procédés (solutions low tech) :
 
-        Volets manuels à toutes les fenêtres
 
-        Terre crue comme matière première pour la construction de nouveaux immeubles
 
-        Immeubles sur pilotis pour anticiper les inondations
 
-        Réutilisation des matériaux de construction au maximum
 
-        Système de récupération des eaux de pluie pour les sanitaires et recyclage des eaux usées.
 
Autres idées :
 
- Villes autonomes (50% d'autonomie énergétique grâce à la mixité énergétique). On augmente la part des énergies renouvelables, dans le sens de la tendance actuelle, en installant directement les sources d'énergie renouvelable dans les villes et non pas dans des champs pour notamment limiter la perte d'énergie et être plus autonomes. Dans le même temps, on baisse la part du nucléaire et on devient plus sobres.
 
- Des collocations de personnes âgées. Pour celles qui ont des grandes maisons mais qui ne veulent pas la vendre car elles ont une valeur sentimentale et qui souhaitent avoir de la compagnie sans aller en EHPAD, on peut les encourager à faire une collocation avec d’autres personnes âgées ou des jeunes. On loge ainsi plus de monde sur un même terrain et on développe le partage et l’entraide entre citoyens.
 
- Sensibilisation sur de petits gestes de sobriété pour les habitants.
 
- Des logements transitoires pour les sans-abris, sécurisés et avec la présence d’une association au rez-de-chaussée de l’immeuble. Pourquoi pas des tiny houses ?
 
- Maison héliodôme dans la périphérie pour faire des économies d’énergie
 
- Législation particulière pour les résidences secondaires (inciter à faire louer lorsqu’elles ne sont pas occupées sous peine de taxes par exemple)
 
- Démarche ERC pour tout nouveau projet (Eviter, Réduire, Compenser), en favorisant l’évitement

Version actuelle datée du 26 mars 2023 à 14:46

Thème :

Les logements en 2050 : au service du

social et de l'environnement.

Introduction :

Les logements constituent 12% des émissions de GES, et 29% de l’énergie finale consommée, sans compter leur construction. Parallèlement, l’aire d’attraction de Rennes compte aujourd'hui 760 000 habitants, en 2050 nous serons 940 000, il en résultera donc une aggravation de la crise du logement. On observe également un vieillissement de la population.

Ceci étant dit, nous avons développé notre réflexion en nous basant principalement sur le scénario n°1 de l’ADEME qui prône la frugalité en réduisant drastiquement les quantités de matière et d’énergie consommées. Dans une logique de démocratie participative et locale, il sera primordial de consulter et d’associer les citoyens tout au long du processus.

Une réflexion sur différents points :

Notre projection s’articule alors autour de deux thèmes majeurs : l’environnement et le mieux vivre ensemble.

Notre idéal pour 2050 :

- Vous connaissez le ZAN (0 artificialisation nette c-a-d que chaque projet conduisant à de l’artificialisation doit faire l’objet d’une compensation) Notre objectif est d’aller encore plus loin et de tendre vers le ZAB, Zéro Artificialisation Brute. Le but étant d’interdire toute nouvelle artificialisation hormis les projets faisant l’objet d’une déclaration d’utilité publique.

Cela peut paraître très contraignant, mais nous allons optimiser au maximum l’existant pour permettre :

- Neutralité carbone du logement

- Un logement sain et durable pour tous

- Mixité sociale et fonctionnelle

- Ville solidaire avec de l’entraide

Les étapes :

2023 : Année du diagnostic

-Grand colloque entre plusieurs villes d’Europe pour encourager la coopération (notamment avec les pays du Sud qui ont déjà dû s’adapter aux chaleurs extrêmes)

-Végétaliser les façades

- mutualisation et partage des équipements à l'échelle d'un immeuble ou d'une rue (local à outils, machines à laver, aspirateurs, vélos en commun...). De manière progressive.

- mise en place de capteurs pour mesurer par exemple le taux d'humidité ou encore les particules dans l'air et se servir de ces données pour recenser les logements insalubres en vue de rénovations.

- Plan de construction de bâtiments durables : avec des matériaux naturels selon des techniques traditionnelles et donc plus chers à court terme mais dont les capacités isolantes permettent des économies à long terme, et avec des espaces communs. Plan de rénovation des bâtiments existants, notamment dans les banlieues pour les rendre plus attractives. Recenser le nombre de logements vacants et les friches.

2030 :

- Interdiction de certains matériaux non durables pour la construction de nouveaux logements.

- Consacrer 30% des parkings souterrains des immeubles à de nouveaux espaces communs de partage.

- Réduire de 50% le rythme des artificialisations.

- Début des grands travaux selon les plans de 2023

- Loger plus de population : Aire urbaine plus dense. Rehaussement des pavillons et des immeubles de banlieue, moins de parking pour plus de logements. Terrains de la périphérie divisés en 2 BIMB (Build In My Backyard) avec mécanismes incitatifs pour les propriétaires.

2040 :

- Rentabilisation des toits : jardins/potagers collectifs, panneaux solaires/éoliennes, collecte de l'eau de pluie, murs végétaux notamment pour la fraicheur.

- Obligation d’avoir des espaces communs dans chaque immeuble

- Développement des commerces de proximité (au rez-de-chaussée des immeubles par exemple).

- 75% des centres commerciaux sont transformés en logements. (car zone déjà artificialisée donc cohérence avec ZAB)

- Réduction de 75% de l’artificialisation

- Tous les logements neufs sont classés A. Les logements rénovés sont entre A et B. Les logements anciens sont entre A et D.

Quelques procédés (solutions low tech) :

-        Volets manuels à toutes les fenêtres

-        Terre crue comme matière première pour la construction de nouveaux immeubles

-        Immeubles sur pilotis pour anticiper les inondations

-        Réutilisation des matériaux de construction au maximum

-        Système de récupération des eaux de pluie pour les sanitaires et recyclage des eaux usées.

Autres idées :

- Villes autonomes (50% d'autonomie énergétique grâce à la mixité énergétique). On augmente la part des énergies renouvelables, dans le sens de la tendance actuelle, en installant directement les sources d'énergie renouvelable dans les villes et non pas dans des champs pour notamment limiter la perte d'énergie et être plus autonomes. Dans le même temps, on baisse la part du nucléaire et on devient plus sobres.

- Des collocations de personnes âgées. Pour celles qui ont des grandes maisons mais qui ne veulent pas la vendre car elles ont une valeur sentimentale et qui souhaitent avoir de la compagnie sans aller en EHPAD, on peut les encourager à faire une collocation avec d’autres personnes âgées ou des jeunes. On loge ainsi plus de monde sur un même terrain et on développe le partage et l’entraide entre citoyens.

- Sensibilisation sur de petits gestes de sobriété pour les habitants.

- Des logements transitoires pour les sans-abris, sécurisés et avec la présence d’une association au rez-de-chaussée de l’immeuble. Pourquoi pas des tiny houses ?

- Maison héliodôme dans la périphérie pour faire des économies d’énergie

- Législation particulière pour les résidences secondaires (inciter à faire louer lorsqu’elles ne sont pas occupées sous peine de taxes par exemple)

- Démarche ERC pour tout nouveau projet (Eviter, Réduire, Compenser), en favorisant l’évitement