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Commerçante, elle recevait des Français recherchés pour actes de résistance, des soldats alliés évadés, des prisonniers coloniaux évadés des camps rennais . Lorsqu'ils étaient blessés, elle les soignait pour les remettre ensuite à des réseaux d'évasions spécialisés en leur fournissant toutes les fausses cartes nécessaires en cas de contrôle, aidée par Louis Lecorvaisier <ref>[[Louis Lecorvaisier, réseau VAR]]</ref> Tous les renseignements qu'elle pouvait obtenir sur l'implantation allemande, elle les faisait parvenir aux responsables de son réseau Johnny ''KER''. Arrêtée le 8 avril 1943 à | Commerçante, elle recevait des Français recherchés pour actes de résistance, des soldats alliés évadés, des prisonniers coloniaux évadés des camps rennais . Lorsqu'ils étaient blessés, elle les soignait pour les remettre ensuite à des réseaux d'évasions spécialisés en leur fournissant toutes les fausses cartes nécessaires en cas de contrôle, aidée par Louis Lecorvaisier <ref>[[Louis Lecorvaisier, réseau VAR]]</ref> Tous les renseignements qu'elle pouvait obtenir sur l'implantation allemande, elle les faisait parvenir aux responsables de son réseau Johnny ''KER''. Arrêtée le 8 avril 1943 à à son domicile, rue Victor Hugo pour appartenance au réseau KER, elle est emprisonnée à la [[prison Jacques-Cartier]], puis à Fresnes, et déportée Nuit et brouillard (NN) le 8 juillet 1943, à Aachen et Coblence. Elle est libérée par les Américains, le 25 mars 1945 à Darmstadt et revient à Rennes, première déportée politique à être rentrée à Rennes. Interrogée par un journaliste à son retour sur ce qu’elle avait vécu, elle ne souhaita pas s’exprimer. | ||
Elle fut homologuée au grade de sous-lieutenant. Elle est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d'argent, de la Croix d'officier de la Légion d'honneur, de la Medal of Freedom. <ref> ADIV 6ETP2/70. </ref> | Elle fut homologuée au grade de sous-lieutenant. Elle est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d'argent, de la Croix d'officier de la Légion d'honneur, de la Medal of Freedom. <ref> ADIV 6ETP2/70. </ref> | ||
===Références=== | ===Références=== |
Version du 6 mars 2023 à 10:46
Marie-Anne Rabu
Résistante
( 13 juillet 1902 à Vitré - )
Commerçante, elle recevait des Français recherchés pour actes de résistance, des soldats alliés évadés, des prisonniers coloniaux évadés des camps rennais . Lorsqu'ils étaient blessés, elle les soignait pour les remettre ensuite à des réseaux d'évasions spécialisés en leur fournissant toutes les fausses cartes nécessaires en cas de contrôle, aidée par Louis Lecorvaisier [1] Tous les renseignements qu'elle pouvait obtenir sur l'implantation allemande, elle les faisait parvenir aux responsables de son réseau Johnny KER. Arrêtée le 8 avril 1943 à à son domicile, rue Victor Hugo pour appartenance au réseau KER, elle est emprisonnée à la prison Jacques-Cartier, puis à Fresnes, et déportée Nuit et brouillard (NN) le 8 juillet 1943, à Aachen et Coblence. Elle est libérée par les Américains, le 25 mars 1945 à Darmstadt et revient à Rennes, première déportée politique à être rentrée à Rennes. Interrogée par un journaliste à son retour sur ce qu’elle avait vécu, elle ne souhaita pas s’exprimer.
Elle fut homologuée au grade de sous-lieutenant. Elle est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d'argent, de la Croix d'officier de la Légion d'honneur, de la Medal of Freedom. [2]
Références
- ↑ Louis Lecorvaisier, réseau VAR
- ↑ ADIV 6ETP2/70.