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=== Aline Jestin ===
=== Aline Jestin ===
Participa aussi au réseau VAR, hébergea de nombreux agents parachutistes et participa à de nombreuses émissions clandestines. Chargée de missions délicates en France et en Belgique, elle rendit d’éclatants services, notamment en sauvant 150 aviateurs tombés en Belgique.
Participa aussi au réseau VAR, hébergea de nombreux agents parachutistes et participa à de nombreuses émissions clandestines. Chargée de missions délicates en France et en Belgique, elle rendit d’éclatants services, notamment en sauvant 150 aviateurs tombés en Belgique.


En février  1946, les deux sœurs furent citées à l’ordre de la Division et reçurent des mains du général Allard la croix  de guerre avec étoile d’argent. <ref> Ouest-France. 16 fév. 1946</ref>
En février  1946, les deux sœurs furent citées à l’ordre de la Division et reçurent des mains du général Allard la croix  de guerre avec étoile d’argent. <ref> Ouest-France. 16 fév. 1946</ref>

Version du 16 janvier 2023 à 17:50


Marie-José Jestin

Agent de préfecture, entrée dès le début dans la résistance, participa au réseau VAR, à la demande de Londres, elle recueillit et garda de nombreux aviateurs et agents anglais et détint des armes et des postes émetteurs à son domicile où avaient lieu des émissions. Elle fut révoquée en raison de son activité anti-allemande.

Aline Jestin

Participa aussi au réseau VAR, hébergea de nombreux agents parachutistes et participa à de nombreuses émissions clandestines. Chargée de missions délicates en France et en Belgique, elle rendit d’éclatants services, notamment en sauvant 150 aviateurs tombés en Belgique.


En février 1946, les deux sœurs furent citées à l’ordre de la Division et reçurent des mains du général Allard la croix de guerre avec étoile d’argent. [1]


Témoignage du SOE (Special Operation Executive) en France :

Erwin Derman, agent SOE, arrivé en France le 19 août 1943, muni d’une demi-feuille provenant d’une lettre en guise d’introduction, entra en contact, avec «  Mme Jestin, habitant Rennes, dont les deux filles célibataires, jeunes quadragénaires énergiques, entrèrent dans ses plans avec un grand enthousiasme. Elles organisèrent des maisons sûres, suggérèrent d’autres contacts, et trouvèrent des guides et courriers fiables, tandis qu’il partait reconnaître les deux plages […] Aline, l’aînée,(Jean) travaillait à la préfecture et n’avait pas de difficulté pour produire tous les sauf-conduits en blanc dont la zone côtière avait besoin. À la suite d’une arrestation, les sœurs Jestin durent partir pour Paris. VAR ne survécut pas longtemps à ce déplacement car à la fin […] le circuit fit boule de neige, les activités s’élargirent, de plus en plus de gens étaient concernés, le réseau cessant d’être sûr, il fallut le refondre entièrement. En mars 1944, Var avait échappé à tout contrôle. Les sœurs Jestin étendaient le réseau bien au-delà de Paris, avec des contacts à Bruxelles et très bas dans la vallée du Rhône." [2]


Références