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La cité jardin, construite, au sud de la voie ferrée, en bordure de l´ancien faubourg de Nantes, à l'emplacement de l'ancienne maison du Laurier, s´étend sur trois îlots. La [[rue de la Paix]] constitue son axe de symétrie ponctué par deux pavillons qui marquent l´entrée principale de la cité. Elle offre une perspective, depuis le faubourg, sur un immeuble de gabarit plus élevé, vers lequel convergent tous les points de vue depuis les trois voies d´accès à la cité. Les immeubles sont construits à l´alignement des voies, en mitoyenneté, rythmés par des pavillons ou séparés par des passages aujourd´hui occupés par des constructions en rez-de-chaussée. Des cours-jardins sont aménagées au cœur des deux îlots triangulaires. Les immeubles, à 2 ou 3 étages carrés sur rez-de-chaussée surélevé, sont construits en moellons de schiste, partiellement masqués par un enduit au niveau des étages, en façade sur rue. La couverture en tuiles mécaniques tranche avec l’habituelle ardoise des toitures rennaises et les linteaux des baies, sont en brique. | La cité jardin, construite, au sud de la voie ferrée, en bordure de l´ancien faubourg de Nantes, à l'emplacement de l'ancienne maison du Laurier, s´étend sur trois îlots. La [[rue de la Paix]] constitue son axe de symétrie ponctué par deux pavillons qui marquent l´entrée principale de la cité. Elle offre une perspective, depuis le faubourg, sur un immeuble de gabarit plus élevé, vers lequel convergent tous les points de vue depuis les trois voies d´accès à la cité. Les immeubles sont construits à l´alignement des voies, en mitoyenneté, rythmés par des pavillons ou séparés par des passages aujourd´hui occupés par des constructions en rez-de-chaussée. Des cours-jardins sont aménagées au cœur des deux îlots triangulaires. On passe d’un immeuble à un autre par des passages couverts et on voit dans des courettes intérieures des arbres bientôt centenaires. Les immeubles, à 2 ou 3 étages carrés sur rez-de-chaussée surélevé, sont construits en moellons de schiste, partiellement masqués par un enduit au niveau des étages, en façade sur rue. La couverture en tuiles mécaniques tranche avec l’habituelle ardoise des toitures rennaises et les linteaux des baies, sont en brique. | ||
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Version du 31 mars 2022 à 10:33
Une œuvre marquante de l'urbanisme à Rennes
Le Foyer Rennais est une œuvre marquante dans l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme rennais. En effet, sa composition structurée en îlot tranche avec la succession des logements individuels constatée dans le voisinage.
Il a été le premier ensemble immobilier de l’Office d'Habitation à Bon Marché devenu Archipel habitat. C’est en 1928, que Emmanuel Le Ray, architecte de l'office, propose un projet composé de 155 logements, 8 magasins et 10 garages, avec le souci de bien-être et d’hygiène pour les locataires. Le projet, ne se concrétise qu’en 1931 après une gestation difficile. L’architecture soignée était inspirée du modèle des cités jardins et leur confort pour y loger en premier lieu des ouvriers et leurs familles.
Architecture qui tranchait
La cité jardin, construite, au sud de la voie ferrée, en bordure de l´ancien faubourg de Nantes, à l'emplacement de l'ancienne maison du Laurier, s´étend sur trois îlots. La rue de la Paix constitue son axe de symétrie ponctué par deux pavillons qui marquent l´entrée principale de la cité. Elle offre une perspective, depuis le faubourg, sur un immeuble de gabarit plus élevé, vers lequel convergent tous les points de vue depuis les trois voies d´accès à la cité. Les immeubles sont construits à l´alignement des voies, en mitoyenneté, rythmés par des pavillons ou séparés par des passages aujourd´hui occupés par des constructions en rez-de-chaussée. Des cours-jardins sont aménagées au cœur des deux îlots triangulaires. On passe d’un immeuble à un autre par des passages couverts et on voit dans des courettes intérieures des arbres bientôt centenaires. Les immeubles, à 2 ou 3 étages carrés sur rez-de-chaussée surélevé, sont construits en moellons de schiste, partiellement masqués par un enduit au niveau des étages, en façade sur rue. La couverture en tuiles mécaniques tranche avec l’habituelle ardoise des toitures rennaises et les linteaux des baies, sont en brique.
Exposée au nord par sa proximité des voies ferrées et du pont de Nantes, la cité fut atteinte par le bombardement du 8 mars 1943.
Le Foyer Rennais avait connu une première réhabilitation au début des années 90, pour le moderniser et l’entretenir par des travaux menés après concertation avec les habitants et Archipel habitat a mené de 2016 à 2022 la réhabilitation des 155 logements pour 5 967 000€. [1]
Références
http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/ancien-faubourg-de-la-madeleine-rennes/797b21c4-45d8-40aa-a5ca-a01642342aa1 http://www.archipel-habitat.fr/100_ans_Foyer_rennais.html
- ↑ Page consacrée au Foyer Rennais : http://www.odorico.musee-bretagne.fr/diaporamas/rennes/bougot3-5/IA35023741.htm