Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Rue Derval » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
m (ajout article)
(photo)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
La petite '''rue Derval''', tout en pente, descend de la [[rue Saint-Georges]] à la [[rue de Corbin]] en contournant le choeur de l'[[église Saint-Germain]] située dans le quartier 1: Centre. Sur certains plans du commerce elle est à tort nommée [[rue Marie Dorval]].
La petite '''rue Derval''', tout en pente, descend de la [[rue Saint-Georges]] à la [[rue de Corbin]] en contournant le choeur de l'[[église Saint-Germain]] située dans le quartier 1: Centre. Sur certains plans du commerce elle est à tort nommée [[rue Marie Dorval]].
[[Fichier:Ruederval-01.JPG|250px|right|thumb|En levant la tête,  n°1 rue Derval - (de Wikimedia Commons)]]
[[Fichier:En_descendant_la_rue_Derval.png|400px|left|thumb|En descendant la rue Derval vers l'église Saint-Germain]]
[[Fichier:Ruederval-01.JPG|350px|right|thumb|En levant la tête,  n°1 rue Derval - (de Wikimedia Commons)]]
La rue Derval était déjà ainsi nommée au 15e siècle, dénomination qui serait tirée de '''Henri du Parc''', seigneur de Combourg et de Derval, capitaine-gouverneur de Rennes de [[1418]] à 1426<ref> ''Les rues de Rennes'' par Lucien Decombe; Alphonse Le Roy, éditeur -1892</ref> mais une maison qui formait autrefois l'angle avec la rue de Corbin était habitée en [[1455]] par un Robin Derval<ref> ''Le vieux Rennes'', par Paul Banéat. lib. J. Larcher - 1911</ref>. On remarque, au niveau du chevet de l'église, une façade du XVe avec un linteau sculpté, qui appartient à l'hôtel de Sparfield (une famille irlandaise naturalisée rennaise).
La rue Derval était déjà ainsi nommée au 15e siècle, dénomination qui serait tirée de '''Henri du Parc''', seigneur de Combourg et de Derval, capitaine-gouverneur de Rennes de [[1418]] à 1426<ref> ''Les rues de Rennes'' par Lucien Decombe; Alphonse Le Roy, éditeur -1892</ref> mais une maison qui formait autrefois l'angle avec la rue de Corbin était habitée en [[1455]] par un Robin Derval<ref> ''Le vieux Rennes'', par Paul Banéat. lib. J. Larcher - 1911</ref>. On remarque, au niveau du chevet de l'église, une façade du XVe avec un linteau sculpté, qui appartient à l'hôtel de Sparfield (une famille irlandaise naturalisée rennaise).



Version actuelle datée du 22 mars 2022 à 15:27

La petite rue Derval, tout en pente, descend de la rue Saint-Georges à la rue de Corbin en contournant le choeur de l'église Saint-Germain située dans le quartier 1: Centre. Sur certains plans du commerce elle est à tort nommée rue Marie Dorval.

En descendant la rue Derval vers l'église Saint-Germain
En levant la tête, n°1 rue Derval - (de Wikimedia Commons)

La rue Derval était déjà ainsi nommée au 15e siècle, dénomination qui serait tirée de Henri du Parc, seigneur de Combourg et de Derval, capitaine-gouverneur de Rennes de 1418 à 1426[1] mais une maison qui formait autrefois l'angle avec la rue de Corbin était habitée en 1455 par un Robin Derval[2]. On remarque, au niveau du chevet de l'église, une façade du XVe avec un linteau sculpté, qui appartient à l'hôtel de Sparfield (une famille irlandaise naturalisée rennaise).

Un numéro de l'Ouest-Eclair met en relief la pente marquée de la rue en traitant du sujet du passage du permis de conduire, qui s'avère parfois assez compliqué à Rennes autour de l'église Saint-Germain :

« Il y a là les rues Jean Jaurès et Edith Cavell, avec leurs tramways, la rue Saint-Georges, populeuse et sans trottoirs, et enfin la traîtresse petite rue Derval, en pente très accentuée, et débouchant insidieusement derrière les contreforts de l'église Saint-Germain. »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 5 janvier 1928 • Recueilli par Manu35 • 2018licence

Sur la carte

Chargement de la carte...

Références

  1. Les rues de Rennes par Lucien Decombe; Alphonse Le Roy, éditeur -1892
  2. Le vieux Rennes, par Paul Banéat. lib. J. Larcher - 1911