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En 1867 Martenot conçoit l'implantation de deux halles, de part et d'autre de la [[place de la Trinité]], en s'inspirant des halles que Baltard vient d'achever à Paris. Chaque halle comporte un grand lanterneau central reposant sur 16 piliers de fonte, reliés par des entretoises de même métal et les travées sont fermées par un remplissage en briques de 2,50 m. La halle ouest, réservée à la boucherie, repose sur un soubassement en pierre pour compenser la dénivellation du sol.[[File:Rennes 121229-18 Les Lices.jpg|250px|left|thumb|Le pavillon de la boucherie]] En 1977, le projet de démolition des halles pour les remplacer par un vaste parc automobile souterrain au-dessus duquel fonctionnerait le marché en plein air, projet de la municipalité d' [[Henri Fréville]] fait long feu en raison de l'élection de la liste conduite par [[Edmond Hervé]] dont la municipalité entreprendra une grande rénovation à la fin des années quatre-vingt. À la halle est fut donné le nom de l'architecte. Les deux pavillons (cad. AC 272, 273) ont été classés par arrêté du 13 août 1990. | En 1867 Martenot conçoit l'implantation de deux halles, de part et d'autre de la [[place de la Trinité]], en s'inspirant des halles que Baltard vient d'achever à Paris. Chaque halle comporte un grand lanterneau central reposant sur 16 piliers de fonte, reliés par des entretoises de même métal et les travées sont fermées par un remplissage en briques de 2,50 m. La halle ouest, réservée à la boucherie, repose sur un soubassement en pierre pour compenser la dénivellation du sol.[[File:Rennes 121229-18 Les Lices.jpg|250px|left|thumb|Le pavillon de la boucherie]] En 1977, le projet de démolition des halles pour les remplacer par un vaste parc automobile souterrain au-dessus duquel fonctionnerait le marché en plein air, projet de la municipalité d' [[Henri Fréville]] fait long feu en raison de l'élection de la liste conduite par [[Edmond Hervé]] dont la municipalité entreprendra une grande rénovation à la fin des années quatre-vingt. À la halle est fut donné le nom de l'architecte. Les deux pavillons (cad. AC 272, 273) ont été classés par arrêté du 13 août 1990. | ||
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Version du 11 mai 2019 à 09:47
Un des plus grands et des plus beaux marchés de France
Le Mmrché des Lices est un marché alimentaire et un marché aux fleurs qui se tient tous les samedi matin sur la Place des Lices et sur la Place Saint-Michel. Créé en 1662, il a connu des hauts et des bas avant de prendre sa forme actuelle en 1965. Il n'accueille que des artisans et des producteurs locaux et constitue le troisième marché de France en terme de vendeurs.
Déjà en 1622, par peur de la peste, un marché s'y tint pour éviter l'entrée dans la ville des vendeurs et acheteurs extérieurs.
Véritable institution locale, le marché est devenu une occasion de promenade autant qu'un lieu d'achat, qui marque le samedi en centre-ville. On peut y croiser des pétitionnaires, de futurs mariés habillés fort peu sagement, des politiciens en quête de voix en veille d'élections, des musiciens, etc.
S'il est principalement en plein air, le marché occupe également les Halles Martenot, conçues par Jean-Baptiste Martenot, construites entre 1868 et 1871.
Les halles de type Baltard
En 1867 Martenot conçoit l'implantation de deux halles, de part et d'autre de la place de la Trinité, en s'inspirant des halles que Baltard vient d'achever à Paris. Chaque halle comporte un grand lanterneau central reposant sur 16 piliers de fonte, reliés par des entretoises de même métal et les travées sont fermées par un remplissage en briques de 2,50 m. La halle ouest, réservée à la boucherie, repose sur un soubassement en pierre pour compenser la dénivellation du sol.
En 1977, le projet de démolition des halles pour les remplacer par un vaste parc automobile souterrain au-dessus duquel fonctionnerait le marché en plein air, projet de la municipalité d' Henri Fréville fait long feu en raison de l'élection de la liste conduite par Edmond Hervé dont la municipalité entreprendra une grande rénovation à la fin des années quatre-vingt. À la halle est fut donné le nom de l'architecte. Les deux pavillons (cad. AC 272, 273) ont été classés par arrêté du 13 août 1990. [[Fichier:
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Témoignages et impressions
« Gamin, j'allais au marché des Lices avec ma mère le samedi matin. C'était vraiment infernal, car je n'étais pas toujours enchanté de me lever pour accomplir cette corvée. Mais avec du recul, cela me permet de l'apprécier plus qu'auparavant : les produits ont évolué, il y a plus de variété, j'ai toujours autant plaisir à revoir les vendeurs. Et l'ambiance est une véritable madeleine de Proust ! »
— Trizek
Origine : Impressions personnelles • 2 avril 2010 • licence
Bilbiographie
Un joli livre, bien illustré, et reprenant les impressions de tous ceux qui sont là le samedi matin pour permettre aux rennais d'acheter leurs produits :
- Evelyne Cohen Maurel et Xavier Hinnekint - Rennes, Les Lices et ses coulisses - Les éditions des Lices - ISBN (978-2-9535356-0-0) - Trouver dans les bibliothèques de Rennes
Articles connexes
- Souvenirs de Jacqueline Doutreluigne : le marché des Lices
- Sauvegarde de la Galette saucisse bretonne (sgsb)
- Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 67
- Marchés rennais, galerie cartes postales
Localisation
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