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[[Fichier:Railsl_du_tramway_de_Cesson.gif|200px|left|thumb|Les rails ôtés : | [[Fichier:Railsl_du_tramway_de_Cesson.gif|200px|left|thumb|Les rails ôtés : pourquoi pas des matériaux pour canons contre Berlin ? (Ouest-Eclair du 22/02/1940)]] | ||
[[Fichier:Cesson_s%27est_%C3%A9loign%C3%A9_de_Rennes.png|350px|thumb| Cesson s'est éloigné de Rennes (''Ouest-Eclair'' du 19 août 1940]] | [[Fichier:Cesson_s%27est_%C3%A9loign%C3%A9_de_Rennes.png|350px|thumb|Cesson s'est éloigné de Rennes (''Ouest-Eclair'' du 19 août 1940]] | ||
[[Cesson-Sévigné|Cesson]] fut la seule commune périphérique de Rennes à avoir une liaison par le [[tramway]] rennais (ligne 6, à partir de 1907). Il suivait la route bucolique conduisant au bourg. Le terminus à Rennes était, à l'origine, au carrefour [[rue de Paris]] - [[boulevard de Strasbourg]] - [[boulevard de Metz]], puis fut reporté dans le centre-ville, [[place du Parlement]]. Le 7 avril 1938 le | [[Cesson-Sévigné|Cesson]] fut la seule commune périphérique de Rennes à avoir une liaison par le [[tramway]] rennais (ligne 6, à partir de 1907). Il suivait la route bucolique conduisant au bourg. Le terminus à Rennes était, à l'origine, au carrefour [[rue de Paris]] - [[boulevard de Strasbourg]] - [[boulevard de Metz]], puis fut reporté dans le centre-ville, [[place du Parlement]]. Le 7 avril 1938 le conseil municipal de Rennes décide remplacer la ligne de tramway qui relie alors le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] à Cesson par un service d'autobus en souhaitant aussi qu'une piste cyclable soit aménagée à l'emplacement des rails mais ce n'est qu'à compter du 16 octobre 1939, que le service d'autobus prend le relais entre l'[[octrois de Rennes|octroi de Paris]] et Cesson-Sévigné à raison de 11 navettes quotidiennes. Le service d'autocars entre Rennes et Cesson, destination de proximité privilégiée des Rennais, notamment le dimanche sera très nettement insuffisant pendant la guerre, compte tenu du ravitaillement en carburant et de l'indisponibilité d'un personnel suffisant. | ||
[[Fichier:Cesson-Rennes.png|200px|center|thumb|''Ouest-Eclair'', 8 juillet 1941]] | [[Fichier:Cesson-Rennes.png|200px|center|thumb|''Ouest-Eclair'', 8 juillet 1941]] | ||
Et pendant la drôle de guerre, l'idée se fait jour d'utiliser les rails déposés pour faire des mitrailleuses ou des canons dans la guerre contre l'Allemagne. Pendant l'été de 1940, sous le titre "Cesson s'est éloigné de Rennes", le journaliste décrit la marche dominicale de Rennais vers Cesson. | Et pendant la drôle de guerre, l'idée se fait jour d'utiliser les rails déposés pour faire des mitrailleuses ou des canons dans la guerre contre l'Allemagne. Pendant l'été de 1940, sous le titre "Cesson s'est éloigné de Rennes", le journaliste décrit la marche dominicale de Rennais vers Cesson. | ||
Version du 31 janvier 2019 à 09:12
Cesson fut la seule commune périphérique de Rennes à avoir une liaison par le tramway rennais (ligne 6, à partir de 1907). Il suivait la route bucolique conduisant au bourg. Le terminus à Rennes était, à l'origine, au carrefour rue de Paris - boulevard de Strasbourg - boulevard de Metz, puis fut reporté dans le centre-ville, place du Parlement. Le 7 avril 1938 le conseil municipal de Rennes décide remplacer la ligne de tramway qui relie alors le boulevard de la Tour d'Auvergne à Cesson par un service d'autobus en souhaitant aussi qu'une piste cyclable soit aménagée à l'emplacement des rails mais ce n'est qu'à compter du 16 octobre 1939, que le service d'autobus prend le relais entre l'octroi de Paris et Cesson-Sévigné à raison de 11 navettes quotidiennes. Le service d'autocars entre Rennes et Cesson, destination de proximité privilégiée des Rennais, notamment le dimanche sera très nettement insuffisant pendant la guerre, compte tenu du ravitaillement en carburant et de l'indisponibilité d'un personnel suffisant.
Et pendant la drôle de guerre, l'idée se fait jour d'utiliser les rails déposés pour faire des mitrailleuses ou des canons dans la guerre contre l'Allemagne. Pendant l'été de 1940, sous le titre "Cesson s'est éloigné de Rennes", le journaliste décrit la marche dominicale de Rennais vers Cesson.
