A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Rue Capitaine Maignan » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
m (relecture) |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
Son nom rappelle : | Son nom rappelle : | ||
== Le capitaine Maignan == | == Le capitaine Maurice Maignan == | ||
mort au Tchad | mort au Tchad | ||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
(1883, ? - 1913, Tchad) | (1883, ? - 1913, Tchad) | ||
Dans le cadre du partage colonial de l'Afrique entre Grande-Bretagne et France, le corps expéditionnaire français dut livrer bataille pour prendre les Zaouïas de Bir-Alali et d’Aïn-Galaka tenues par les Sénoussistes venus de la Libye. Par décret du 21 juin 1913 le port de la médaille coloniale avec agrafe | Dans le cadre du partage colonial de l'Afrique entre Grande-Bretagne et France, le corps expéditionnaire français dut livrer bataille pour prendre les Zaouïas de Bir-Alali et d’Aïn-Galaka tenues par les Sénoussistes venus de la Libye. Par décret du 21 juin 1913 le port de la médaille coloniale avec agrafe "Afrique occidentale française" est accordé au personnel militaire indigène ayant pris part effectivement, du 13 mai au 7 juin, dans l'Assaba, aux opérations conduites par le lieutenant Maignan (combat de la passe de Gousas, le 25 mai) contre une bande de pillards. Il s'agit d'un épisode de la conquête du Tchad par la France. Les Français prennent, le 27 novembre 1913, la zaouïa d'Aïn Galaka, victoire déterminante pour le contrôle du Borkou, en partie nord du Tchad, où une résistance senoussiste s'oppose à eux. La bourgade est prise après bombardement au canon et combats de maison à maison. La résistance de ces derniers à la conquête coloniale française dura jusqu’en mai 1913. Le capitaine Maurice Maignan, le lieutenant Berrier-Fontaine, un adjudant et douze tirailleurs trouvèrent la mort dans la conquête du Borkou-Ennedi- Tibesti<ref> ''Le Centre Africain français, Tchad, Borkou, Ennedi'', par Jean Ferrandi. éd. Charles-Lavauzelle - 1930</ref>. Les sennoussistes perdent environ 130 hommes sur 200<ref> ''La légende noire de la Sanûsiyya, une confrérie musulmane saharienne sous le regard français (1840-1930)'', par Jean-Louis Triaud; vol. 2 éd. Maison des Sciences de l'homme</ref>. La résistance de ces derniers à la conquête coloniale française dura jusqu’en mai 1913. | ||
== Sur la carte == | == Sur la carte == |
Version du 8 octobre 2018 à 11:33
La rue Capitaine Maignan est une voie axée est-ouest reliant la rue d'Isly à la rue Docteur Francis Joly, limitant au sud le quartier du Colombier. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 11 décembre 1931.
Son nom rappelle :
Le capitaine Maurice Maignan
mort au Tchad
(1883, ? - 1913, Tchad)
Dans le cadre du partage colonial de l'Afrique entre Grande-Bretagne et France, le corps expéditionnaire français dut livrer bataille pour prendre les Zaouïas de Bir-Alali et d’Aïn-Galaka tenues par les Sénoussistes venus de la Libye. Par décret du 21 juin 1913 le port de la médaille coloniale avec agrafe "Afrique occidentale française" est accordé au personnel militaire indigène ayant pris part effectivement, du 13 mai au 7 juin, dans l'Assaba, aux opérations conduites par le lieutenant Maignan (combat de la passe de Gousas, le 25 mai) contre une bande de pillards. Il s'agit d'un épisode de la conquête du Tchad par la France. Les Français prennent, le 27 novembre 1913, la zaouïa d'Aïn Galaka, victoire déterminante pour le contrôle du Borkou, en partie nord du Tchad, où une résistance senoussiste s'oppose à eux. La bourgade est prise après bombardement au canon et combats de maison à maison. La résistance de ces derniers à la conquête coloniale française dura jusqu’en mai 1913. Le capitaine Maurice Maignan, le lieutenant Berrier-Fontaine, un adjudant et douze tirailleurs trouvèrent la mort dans la conquête du Borkou-Ennedi- Tibesti[1]. Les sennoussistes perdent environ 130 hommes sur 200[2]. La résistance de ces derniers à la conquête coloniale française dura jusqu’en mai 1913.