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==La chapelle Saint-Martin== | |||
En [[1722]], le [[présidial de Rennes]] doit s'occuper d'un litige entre Anne François Dubreil, prêtre, chanoine et prieur de Saint Martin, et Charles Amaury Gouyon, chanoine de la [[cathédrale de Rennes|cathédrale]], qui a fait construire une maison prébendale en prenant appui sur un des murs de la chapelle. | |||
Le 10 mars 1722, est dressé un ''procès verbal de l'etat de la chapelle que pour se mettre à couvert et en sûreté vers les religieux de Paimpont qui la luy ont presentée'', ou encore ''examen des novations et usurpations touchant la chapelle du prieuré''. Au long de dix-neuf pages, des témoins décrivent la chapelle telle qu'ils l'ont connue, notamment depuis la reconstruction de l'[[hôtel de ville de Rennes|hôtel de ville]], il y a 26 à 28 ans. Les premiers disent que les vitraux des pignons sont entièrement bouchés et que la lumière n'entre plus que par la porte. Il y a aussi des difficultés d'écoulement de l'eau gêné par le bâtiment édifié entre la chapelle et l'hôtel de ville, pignon sud, un autre bâtiment construit au pignon nord ; l'un, de plus longue mémoire, ajoutant que ''cette chapelle était batie dès le douzième siècle, temps où il n'y avait lors auquune maison prebandalle dans ce lieu qui estait une place d'arme''. | |||
Selon l'abbé Gouyon, la chapelle était en ruine et servait de refuge à des personnes de ''mauvais commerce'' quand il l'a fait couvrir en [[1706]], pensant les murs mitoyens, alors affermée comme écurie à Madame de Pinieux. | |||
Il est difficile de synthétiser les diverses dépositions, selon lesquelles la chapelle avait un ''petit clocher carré couvert d'ardoise qui n'avait pas plus de trois ou quatre pieds de haut ... dans le bas de la chapelle, c'est-à-dire du côté des murs de la ville'' ;<br />ou ''vers le milieu il y avait un petit domme carré [ou lanterne carrée ou petit donge] servant de clocher où led. deposant n'a jamais vu de cloche'' ;<br />une petite fenêtre ''dans le pignon qui joint les marches par où on monte pour aller à la maison de ville'',<br />un autre témoin y allait jouer, entrant par une ''fenetre qui estait au costé des marches par où on monte sur la [[place de la Monnaie]]'' ; ''un oeil de boeuf près de la porte''. | |||
==Notes et références== | ==Notes et références== | ||
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Version actuelle datée du 30 novembre 2017 à 19:13
Le prieuré Saint-Martin de Rennes est un prieuré de l’abbaye Notre-Dame de Paimpont fondé en 1231. Son prieur nommé par le chapitre de Rennes avait la charge d’une chapellenie dans la cathédrale de Rennes[1].
La chapelle Saint-Martin
En 1722, le présidial de Rennes doit s'occuper d'un litige entre Anne François Dubreil, prêtre, chanoine et prieur de Saint Martin, et Charles Amaury Gouyon, chanoine de la cathédrale, qui a fait construire une maison prébendale en prenant appui sur un des murs de la chapelle.
Le 10 mars 1722, est dressé un procès verbal de l'etat de la chapelle que pour se mettre à couvert et en sûreté vers les religieux de Paimpont qui la luy ont presentée, ou encore examen des novations et usurpations touchant la chapelle du prieuré. Au long de dix-neuf pages, des témoins décrivent la chapelle telle qu'ils l'ont connue, notamment depuis la reconstruction de l'hôtel de ville, il y a 26 à 28 ans. Les premiers disent que les vitraux des pignons sont entièrement bouchés et que la lumière n'entre plus que par la porte. Il y a aussi des difficultés d'écoulement de l'eau gêné par le bâtiment édifié entre la chapelle et l'hôtel de ville, pignon sud, un autre bâtiment construit au pignon nord ; l'un, de plus longue mémoire, ajoutant que cette chapelle était batie dès le douzième siècle, temps où il n'y avait lors auquune maison prebandalle dans ce lieu qui estait une place d'arme.
Selon l'abbé Gouyon, la chapelle était en ruine et servait de refuge à des personnes de mauvais commerce quand il l'a fait couvrir en 1706, pensant les murs mitoyens, alors affermée comme écurie à Madame de Pinieux.
Il est difficile de synthétiser les diverses dépositions, selon lesquelles la chapelle avait un petit clocher carré couvert d'ardoise qui n'avait pas plus de trois ou quatre pieds de haut ... dans le bas de la chapelle, c'est-à-dire du côté des murs de la ville ;
ou vers le milieu il y avait un petit domme carré [ou lanterne carrée ou petit donge] servant de clocher où led. deposant n'a jamais vu de cloche ;
une petite fenêtre dans le pignon qui joint les marches par où on monte pour aller à la maison de ville,
un autre témoin y allait jouer, entrant par une fenetre qui estait au costé des marches par où on monte sur la place de la Monnaie ; un oeil de boeuf près de la porte.