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L''''allée Adolphe Orain''' est une petite voie en forme de T dont la base prend accès en rive sud de la [[rue de la Palestine]], à l'est du croisement de cette rue avec le [[boulevard de la Duchesse Anne]].
L''''allée Adolphe Orain''' est une petite voie en forme de T dont la base prend accès en rive sud de la [[rue de la Palestine]], à l'est du croisement de cette rue avec le [[boulevard de la Duchesse Anne]]. Elle fut dénommée "''impasse''" par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 24 juillet 1923, puis "''allée''" par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 2 juin 1986.


La Ville de Rennes a ainsi rendu hommage à l'écrivain :
La Ville de Rennes a ainsi rendu hommage à l'écrivain :

Version du 18 septembre 2017 à 13:40

L'allée Adolphe Orain est une petite voie en forme de T dont la base prend accès en rive sud de la rue de la Palestine, à l'est du croisement de cette rue avec le boulevard de la Duchesse Anne. Elle fut dénommée "impasse" par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 24 juillet 1923, puis "allée" par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 2 juin 1986.

La Ville de Rennes a ainsi rendu hommage à l'écrivain :

Adolphe Orain, historien du pays de Rennes

Adolphe Orain

(19 avril 1834, Bain-de-Bretagne - 27 avril 1918, Bain-de-Bretagne)

Adolphe, Pierre, Julien Orain est un historien de l'Ille-et-Vilaine et est considéré avec Paul Sébillot comme l'un des meilleurs folkloristes bretons.

Son premier emploi décida de sa vocation de fonctionnaire. Un cousin germain de sa mère, nommé percepteur à Bain, l’embaucha. Il travailla ensuite au bureau de l’enregistrement à Rennes puis à la préfecture d'Ille-et-Vilaine jusqu’à devenir chef de bureau à la Troisième Division (les Finances). Il y resta 35 ans mais trouva le temps d'écrire beaucoup. Chaque samedi, il se rendait à pied de Rennes dans sa ville natale dont il fut élu maire sur la fin de sa vie.

Il recueillit tout au long de sa vie les contes et les chansons, les us et coutumes de la Haute-Bretagne et plus particulièrement de l'Ille-et-Vilaine. Il publia notamment un Glossaire du patois du département d'Ille-et-Vilaine (gallo) (1886), Les contes d'Ille-et-Vilaine, les Contes du Pays Gallo le Recueil des Chansons populaires d'Ille-et-Vilaine (1887). Il collabora à de nombreuses revues telles que l’Hermine, la Revue de Bretagne et d’Anjou, [1]la Revue des traditions populaires et les Annales de Bretagne. Il fut directeur du quotidien rennais La Dépêche bretonne dans lequel il publia, sous le pseudonyme de Jules Bois-Greffier, ses Souvenirs d'un Vieux Rennais.

Couverture du guide Rennes capitale de la Bretagne, par Ad. Orain. L. Bahon-Rault, éd. - 1925

Il publia le guide touristique Rennes et ses environs, éd. Bahon-Rault - 1904, un Guide du voyageur, sa Géographie pittoresque du département d'Ille-et-Vilaine, guide des voyageurs dans Rennes et le département(1884).[2][3] Son recueil de poésies, Les Filles de la nuit (1866) eut un immense succès.

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Références

  1. La chaîne des forçats passe à Rennes !
  2. Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle, par Etienne Maignen; Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine t. CXII - 2008
  3. Rennes, capitale de la Bretagne, avant-propos par Ernest Rivière - 1925