A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Place du Chêne Henri IV » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
m (précision dénomination) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
La '''place du Chêne Henri IV''', dans la partie ouest du quartier de Cleunay donne [[rue Eugène Pottier]], à hauteur de la [[rue Buffon]]. | La '''place du Chêne Henri IV''', dans la partie ouest du quartier de Cleunay donne [[rue Eugène Pottier]], à hauteur de la [[rue Buffon]]. Elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 5 octobre 1998. | ||
Cette dénomination rappelle le séjour d'[[Henri IV à Rennes]] en mai [[1598]]. A la fin de son séjour, au retour d'une chasse, il se serait reposé à l'ombre d'un chêne au lieu-dit Sainte-Foy, dans le voisinage de [[la Prévalaye]], où il était venu chasser deux fois, le 11 et le 15 mai. Il aurait, à cette occasion, assisté à des joutes et à des danses villageoises. Le chêne en question était donc, par rapport à la place ainsi nommée, plus à l'ouest, au-delà de la rocade ouest. | Cette dénomination rappelle le séjour d'[[Henri IV à Rennes]] en mai [[1598]]. A la fin de son séjour, au retour d'une chasse, il se serait reposé à l'ombre d'un chêne au lieu-dit Sainte-Foy, dans le voisinage de [[la Prévalaye]], où il était venu chasser deux fois, le 11 et le 15 mai. Il aurait, à cette occasion, assisté à des joutes et à des danses villageoises. Le chêne en question était donc, par rapport à la place ainsi nommée, plus à l'ouest, au-delà de la rocade ouest. |
Version du 11 septembre 2017 à 15:31
La place du Chêne Henri IV, dans la partie ouest du quartier de Cleunay donne rue Eugène Pottier, à hauteur de la rue Buffon. Elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 5 octobre 1998.
Cette dénomination rappelle le séjour d'Henri IV à Rennes en mai 1598. A la fin de son séjour, au retour d'une chasse, il se serait reposé à l'ombre d'un chêne au lieu-dit Sainte-Foy, dans le voisinage de la Prévalaye, où il était venu chasser deux fois, le 11 et le 15 mai. Il aurait, à cette occasion, assisté à des joutes et à des danses villageoises. Le chêne en question était donc, par rapport à la place ainsi nommée, plus à l'ouest, au-delà de la rocade ouest.
En 1874, Un poème de cinq quatrains est écrit sur le vénérable chêne par Alphonse Leroy, éditeur renneais, commençant par ce quatrain :
Salut, chêne béni, quatre fois séculaire,
Où vint se reposer Henry le Béarnais,
L'homme à la poule au pot, le roi si populaire,
Au coeur peint en deux mots : Epargnez les Français !
En 1877, "ce chêne ne présente plus qu'un tronc dénudé, au-dessus duquel un mince filet d'écorce entretient encore la sève d'un unique rameau beaucoup plus précoce que tous les autres chênes de la contrée. En 1827, Mme la Dauphine a planté tout auprès un jeune ormeau que les fermiers ont depuis entouré d'épines, comme le chêne." [1] Le chêne quadricentenaire tomba de vétusté à l'automne 1896.
Il existe plusieurs représentations du Chêne dont une photographie prise par l’abbé Duval en 1895 et un tableau peint à l’huile par Ed. Le Bihan en 1844[3].
Lien interne
Références
- ↑ Guide France Bretagne, Adolphe Joanne - Hachette et Cie - 1877
- ↑ photo de l'abbé V. Duval dans Géographie d'Ille-et-Vilaine, par Adolphe Joanne, Hachette et Cie éd. - 1901
- ↑ Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, T29, p. LII et Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, T30, p. 165.