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Version du 21 août 2017 à 13:37
Paul Féval
Ecrivain
(29 septembre 1816, Rennes - 7 mars 1887, Paris)
Paul Henry Corentin Féval est né dans l'Hôtel de Blossac , situé rue du Chapitre.
Chétif, impressionnable, il est objet de moquerie à l'école où il ne travaille pas bien. Ses instituteurs ne l'aiment pas trop, le trouvant trop critique. Il est envoyé à la campagne du côté de Redon où il fait la connaissance d'un vieux chouan qui le familiarise avec le folklore breton, qu'il retransmettra plus tard dans ses romans.
Après avoir passé son bac, comme le veut la tradition, un fils de juriste doit être juriste. Il fait donc des études de Droit et devient avocat. Mais sa première plaidoirie va aussi être sa dernière. Il doit défendre un voleur de lapin et il bafouille tellement que c'est le voleur lui-même qui doit assurer sa défense.
Paul Féval rêve de Paris dans sa chambre de la rue Saint-Martin où il a une carte de la capitale sur le mur et connaît tous les noms de rues par cœur. Un jour il monte donc à Paris et y devient commis de banque, mais il est renvoyé car il a été surpris en train de lire un livre de Balzac. Correcteur au Nouvelliste, il écrit quelques articles qui le font connaître et, en 1841, son récit Le Club des Phoques dans la Revue de Paris connut le succès.
Il commence à écrire lui-même des histoires sur fond de Bretagne. En 1857, il va créer en 1858, sous forme de roman feuilletons dans un journal, son personnage le plus connu, celui du Bossu, qui sera interprété au cinéma, entre autres, par Jean Marais, Jean Piat, Daniel Auteuil ou Bruno Wolkowitch.
Se revendiquant breton, Paul Féval utilisa souvent les thèmes de la chouannerie dans ses nombreux romans. Il donna aussi des pièces de théâtre.
Atteint d'hémiplégie, il meurt oublié du public.
Paul Féval eut notamment un fils, Paul Auguste Jean Nicolas Féval, dit Féval fils, né en 1860 et mort en 1933. Il suivit les traces de son père en embrassant la carrière d'écrivain. Prolongeant la tradition familiale, son fils eut cependant moins de succès que son géniteur.