A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Rue d'Arradon » : différence entre les versions
m (relecture) |
(photo) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Fichier:Rue_d%27Aradon.png|300px|left|thumb|La rue d'Arradon, quelque chose de l'escargot ? ]] | |||
La [[rue d'Arradon]] fut dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 1er mars 1976. Cette rue se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais ; elle part de la [[rue de Locmariaquer]] et finit en impasse. | La [[rue d'Arradon]] fut dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 1er mars 1976. Cette rue se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais ; elle part de la [[rue de Locmariaquer]] et finit en impasse. | ||
Version actuelle datée du 11 juillet 2017 à 10:16
La rue d'Arradon fut dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 1er mars 1976. Cette rue se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais ; elle part de la rue de Locmariaquer et finit en impasse.
Arradon
Arradon[1] fait partie du canton et de l’arrondissement de Vannes dans le département du Morbihan et située à 7 km de cette commune. La commune d’Arradon est blottie au fond du Golfe du Morbihan. Elle est limitée au sud par le golfe, à l’est par la vallée boisée de la rivière de Vincin, au nord par la commune de Ploeren, sans accès à la mer, et à l’ouest par l’étang de Pomper, étendue marécageuse qui sépare Arradon de Baden.
D’où vient l’étymologie du mot Arradon ? Les avis sont partagés et plusieurs versions sont avancées. Les uns prétendent que le nom remonte à l’époque de la Gaule indépendante et qu’il vient du celtique Aradunum : la colline d’Ara. Certains prétendent qu’il vient de ar ou er (article), raden : la fougère ou la fougeraie et que ce nom serait justifié par une immense quantité de landes et de fougères que contenait autrefois la commune. D’autres affirment que le nom vient de ar, ra, don ; ar (article), ra : passe ou passage et don : profond, donc la passe profonde. Cette explication serait la plus plausible car, entre Arradon et l’Ile-aux-Moines, se trouve une des passes profondes du golfe du Morbihan : 14 mètres. L’on retrouve aussi le mot ra ou raz pour désigner la passe ou le passage entre l’île de Sein et la pointe extrême de la commune de Plogoff : la Pointe du Raz, le ra ou raz de Sein.
Arradon est issue du démembrement, vers le VIe ou VIIe siècle, de l’antique plou (paroisse) de Ploeren, en même temps que l’Ile-aux-Moines. Au IXe siècle, l’île est donnée, par le roi de Bretagne, à l’abbaye Saint-Conwoïon de Redon et ne sera rattachée à Arradon qu’après les invasions normandes du Xe siècle. C’est l’époque de la mise en place d’un nouveau système social fondé sur la hiérarchie des hommes et des terres, la féodalité. Arradon relève alors de la seigneurie de Largouët (ou Largoët), dont le château se situe à Elven. Cette vaste châtellenie était l’une des plus grosse du Comté de Vannes, elle s’étendait sur dix paroisses dont trois seulement offraient une ouverture sur la mer (Carnac, Baden et Arradon). À Arradon le principal château est celui de Kerdréan (ou Kerran), qui fut le berceau des seigneurs d’Aradon (de 1288 à 1640) dont le premier membre connu au XIIIème siècle est Alain d’Aradon. C’est en 1543 que l’Ile-aux-Moines est érigée en “ trève ” (du breton treo qui désigne une subdivision de commune et que l’on traduirait actuellement par quartier). C’est en 1790 que l’Ile-aux-Moines devient commune autonome.
De par son emplacement Arradon aurait pu avoir une vocation maritime, mais elle était surtout tournée vers l’agriculture. Ce n’est que vers la fin du XIXe siècle que la commune a valorisé sa situation en bord de Golfe, en favorisant l’ostréiculture puis, plus récemment la plaisance et le nautisme.
Cette cité balnéaire, avec 14 km de côtes, est située dans une région exceptionnelle, qui profite d’un microclimat et la fait ressembler, pour certains, à un paysage méditerranéen, comme l’on peut en voir à Antibes. La beauté des lieux attire depuis longtemps une population résidentielle et touristique.
Sur le territoire de cette commune on peut découvrir de nombreuses traces du passé comme :
- le dolmen de Kerhenry qui date de l’époque néolithique, qui commence en Bretagne vers 5000 av. J-C.
- des stèles de l’Age de Fer, qui constituent les premières traces de la présence des Celtes, vers le Vè siècle av. J-C.
- des voies romaines et villas gallo-romaines : Arradon était située en bordure d’un grand axe de communication qui reliait la Gaule intérieure et Condevicnum (Nantes) à la région de Quimper-Douarnenez.
- ainsi que de nombreux manoirs, châteaux, chapelles, moulin à vent, moulins à marée etc.
Les 5 230 habitants sont appelés Arradonnais et Arradonnaises. Cette population atteint 12 à 13 000 habitants l’été.
Sur la carte
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole