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À l'époque de sa mort, le quotidien régional, qui ne paraissait que sur une petite page, lui consacra assez de place pour annoncer en gros titre, au-dessus d'un article, "Mort de Louis Nicot - statuaire breton".<ref>Ouest-Eclair du 20 juillet 1944</ref> | À l'époque de sa mort, le quotidien régional, qui ne paraissait que sur une petite page, lui consacra assez de place pour annoncer en gros titre, au-dessus d'un article, "Mort de Louis Nicot - statuaire breton".<ref>Ouest-Eclair du 20 juillet 1944</ref> | ||
Son œuvre la plus célèbre, Annaïk '''Mam-Goz ar Faouët''', fut acquise par le conseil municipal de Rennes le 6 mai 1940. En novembre 1940 se pose la question de son emplacement: jardins du [[palais Saint-Georges]] ou du [[Contour de la Motte]] ? Elle fut placée en 1951 au centre de formation de la marine, près du [[château de la Massaye]] à [[Pont-Réan]][[Fichier:La_mam_goz_a_la_massaye.jpeg|200px|right|thumb|La Mam Goz ar Faouët au temps où elle était esseulée à La Massaye, en Pont-Réan (Guichen) ''Photo Jos Pennec'']]<ref>Des quais et des marins à Rennes</ref> et a trouvé place à Rennes. Sous le titre " ''Une mamie se morfond à la Massaye''", un lecteur du quotidien régional,<ref>texte d'Étienne Maignen dans Rennes-Forum, [[Ouest-France]], édition de Rennes du 21 avril [[2005]]</ref> déplorait que la Mam Goz du Faouët, très entourée au salon des artistes français de [[1935]], restât esseulée, les épaules gagnées par la mousse, sous des arbres de la Massaye. Cette œuvre majeure de l'artiste, représentant une grand-mère assise, mélancolique, taillée dans la pierre grise de Kersanton, a été rapatriée sur Rennes quelques années plus tard et y a trouvé place, non pas une place de la ville, mais une place bien modeste dans un coin, près d'une entrée latérale de l'[[Hôtel-Dieu]], [[rue de Saint-Malo]]. | Son œuvre la plus célèbre, Annaïk '''Mam-Goz ar Faouët''', fut acquise par le conseil municipal de Rennes le 6 mai 1940. En novembre 1940 se pose la question de son emplacement: jardins du [[palais Saint-Georges]] ou du [[Contour de la Motte]] ? Elle fut placée en 1951 au centre de formation de la marine, près du [[château de la Massaye]] à [[Pont-Réan]][[Fichier:La_mam_goz_a_la_massaye.jpeg|200px|right|thumb|La Mam Goz ar Faouët au temps où elle était esseulée à La Massaye, en Pont-Réan (Guichen) ''Photo Jos Pennec'']]<ref>Des quais et des marins à Rennes</ref> et a trouvé place à Rennes. Sous le titre " ''Une mamie se morfond à la Massaye''", un lecteur du quotidien régional,<ref>texte d'Étienne Maignen dans Rennes-Forum, [[Ouest-France]], édition de Rennes du 21 avril [[2005]]</ref> déplorait que la Mam Goz du Faouët, très entourée au salon des artistes français de [[1935]], restât esseulée, les épaules gagnées par la mousse, sous des arbres de la Massaye. Cette œuvre majeure de l'artiste, représentant une grand-mère assise, mélancolique, taillée dans la pierre grise de Kersanton, a été rapatriée sur Rennes quelques années plus tard et y a trouvé place, non pas une place de la ville, mais une place bien modeste dans un coin, près d'une entrée latérale de l'[[Hôtel-Dieu]], [[rue de Saint-Malo]]. Le 2 novembre, la commission municipales des Beaux-Arts visite les divers emplacements bouleversés par les travaux de défense passive. La décision se fera attendre... | ||
La ville de Rennes a nommé une [[rue Louis-Henri Nicot]]. | La ville de Rennes a nommé une [[rue Louis-Henri Nicot]]. |
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