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Dès l'après-midi et dans la soirée du 25, la [[Vilaine]] avait rapidement débordé à Vitré, puis Châteaubourg et Cesson, atteignant Rennes 26 heures après la pointe de la crue à Vitré. Le gonflement des eaux du fleuve avait été provoqué par des averses de forte intensité survenues les trois jours précédents, à la fin d'une période d'abondantes précipitations sur l'ensemble du bassin versant, inhabituelles car arrivant plutôt en janvier, et d'une constance inconnue depuis octobre [[1880]]. (De fait, la crue du 27 au 29 janvier [[1881]] était restée la crue historique). | Dès l'après-midi et dans la soirée du 25, la [[Vilaine]] avait rapidement débordé à Vitré, puis Châteaubourg et Cesson, atteignant Rennes 26 heures après la pointe de la crue à Vitré. Le gonflement des eaux du fleuve avait été provoqué par des averses de forte intensité survenues les trois jours précédents, à la fin d'une période d'abondantes précipitations sur l'ensemble du bassin versant, inhabituelles car arrivant plutôt en janvier, et d'une constance inconnue depuis octobre [[1880]]. (De fait, la crue du 27 au 29 janvier [[1881]] était restée la crue historique). | ||
2500 particuliers sont sinistrés et 250 artisans, commerçants et industriels se groupent dans une association pour obtenir réparation. Le Tribunal administratif de Rennes, par jugement du 1er juillet [[1970]], condamne l’État à réparer deux tiers des préjudices mais exonère la Ville de Rennes chargée de l'alerte et le Département d'Ille-et-Vilaine chargé de la manœuvre des barrages du Cabinet Vert et du Comte. Le Conseil d’État, par arrêt du 3 février [[1973]], réduisit le responsabilité de l’État à un tiers, relevant que 250 piliers en ciment avaient été implantés dans le lit du fleuve au début des années 60 pour supporter un parc de stationnement au-dessus de la Vilaine, contribuant à élever le | 2500 particuliers sont sinistrés et 250 artisans, commerçants et industriels se groupent dans une association pour obtenir réparation. Le Tribunal administratif de Rennes, par jugement du 1er juillet [[1970]], condamne l’État à réparer deux tiers des préjudices mais exonère la Ville de Rennes chargée de l'alerte et le Département d'Ille-et-Vilaine chargé de la manœuvre des barrages du Cabinet Vert et du Comte. Le Conseil d’État, par arrêt du 3 février [[1973]], réduisit le responsabilité de l’État à un tiers, relevant que 250 piliers en ciment avaient été implantés dans le lit du fleuve au début des années 60 pour supporter un parc de stationnement au-dessus de la Vilaine, contribuant à élever le niveau des eaux en crue et à les refouler vers l'amont. | ||
--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 8 février 2011 à 10:51 (CET) | --[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 8 février 2011 à 10:51 (CET) |
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