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| En 1969, à l'âge de 16 ans, Mario Zatelli l'intègre dans le groupe pro en compagnie d'autres jeunes comme Albert Emon. Rolland Courbis est alors obligé de mentir à Zatelli qu'il n'a pas école pour pouvoir s'entraîner avec les stars Magnusson, Skoblar, Bonnel ou encore Loubet. | | En 1969, à l'âge de 16 ans, Mario Zatelli l'intègre dans le groupe pro en compagnie d'autres jeunes comme Albert Emon. Rolland Courbis est alors obligé de mentir à Zatelli qu'il n'a pas école pour pouvoir s'entraîner avec les stars Magnusson, Skoblar, Bonnel ou encore Loubet. |
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| == Carrière de joueur ==
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| === Débuts à l'OM, Ajaccio et l'Olympiakos (1972-1974) ===
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| Formé à l'Olympique de Marseille,
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| <nowiki> </nowiki>limité techniquement mais assez dur sur l'homme et solide en un contre
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| un, il joue quelques matchs lors de la saison du doublé. Mais lors de
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| l'été 1972, il est échangé avec quatre autres joueurs (Lambert Verdonk, Michel Albaladéjo, André Bodji et Robert Buigues) contre Marius Trésor, qui évolue à l'AC Ajaccio.
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| <nowiki> </nowiki>En Corse, Rolland trouve une certaine qualité de vie ainsi que du temps
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| <nowiki> </nowiki>de jeu. Sa mentalité colle bien à l'équipe et à la culture corse. Dans
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| l'équipe on retrouve Claude Le Roy, René Le Lamer ou François M'Pelé. L'équipe termine lanterne rouge et Rolland doit quitter le club.
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| En 1973, il signe dans le club grec de l'Olympiakos. À l'époque seuls les joueurs grecs peuvent jouer en Grèce. Il s'invente donc un arrière-grand-père grec mais sportivement c’est un mauvais choix.
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| === Retour en France à Sochaux (1974-1977) ===
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| Au bout d'une saison, Courbis rentre au pays, à Sochaux en 1974 l'année de l'inauguration d'un centre de formation qui porte ses fruits assez rapidement, révélant des joueurs tels que Philippe Anziani, Yannick Stopyra, Bernard Genghini ou Joël Bats qui feront les beaux jours du club et de l'équipe de France. La première saison est très dure et le club échappe de peu à la descente.
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| Et la deuxième saison, c'est la résurrection, le club finit à la <abbr>3<sup>e</sup></abbr> place en championnat cette saison le club bat son record d'affluence avec 20 886 spectateurs pour la réception de l'AS Saint-Étienne. Ses bonnes performances lui valent d'être appelé par Henri Guérin en équipe de France A' le 27 mars 1976 face au Luxembourg<sup>3</sup>. Puis la même année, il est sélectionné chez les A pour un match contre la Pologne en profitant des absences de Marius Trésor et Christian Lopez mais ne jouera pas car Michel Hidalgo lui préfère une charnière Patrice Rio-Carlos Curbelo.
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| === Monaco (1977-1982) ===
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| En 1977, il retourne dans le sud et rejoint l'AS Monaco promu en Division 1. Lors de sa première saison, il obtient le titre de Champion de France en 1978 avec des joueurs tels que Christian Dalger, Jean-Luc Ettori, Jean Petit et surtout Delio Onnis.
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| Les années 1980
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| <nowiki> </nowiki>seront caractéristiques entre une équipe de très bon niveau au
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| classement national, fournissant et attirant de nombreux joueurs de
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| l'équipe de France (Bruno Bellone et Manuel Amoros entre autres), et une équipe inexistante sur la scène européenne. Lorsque Gérard Banide est l'entraîneur de Monaco, le club remporte la Coupe de France en 1980 aux dépens de l'US Orléans (Rolland étant blessé et ne dispute pas la finale), une stabilité en haut du tableau national (3 places de <abbr>4<sup>e</sup></abbr>) ainsi qu'un titre de championnat en 1982.
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| === Fin de carrière à Toulon (1982-1985) ===
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| Après 5 ans à Monaco où il aura gagné 2 titres de champion et une coupe de France, il rejoint le SC Toulon en 1982. Grâce notamment à son expérience en défense, à l'efficacité de Christian Dalger en attaque et au talent du meneur Alain Bénédet, le Sporting est de nouveau promu en première division en 1983, en terminant premier du groupe B, devant le Stade de Reims, grâce notamment à une victoire sur le terrain de Grenoble (1-5).
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| Lors de la saison 1983-1984, Toulon arrache son maintien grâce notamment aux 21 buts de Delio Onnis, meilleur buteur du championnat. Le club accède de nouveaux aux demi-finales de la Coupe de France mais est battu par l'AS Monaco (1-4, 2-1). La saison suivante voit les Toulonnais obtenir d'excellents résultats, comme la victoire écrasante sur le Paris Saint Germain (5-1). Encore troisièmes au soir de la <abbr>31<sup>e</sup></abbr>
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| <nowiki> </nowiki>journée, ils connaissent en avril trois défaites d'affilée (dont une
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| face à l'AS Monaco, un but à zéro, devant les 18 000 spectateurs du stade Mayol,
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| <nowiki> </nowiki>record d'affluence du club), qui les relèguent à la cinquième place,
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| encore qualificative pour la Coupe d'Europe, avant la dernière journée.
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| Mais une dernière défaite à domicile face au FC Nantes les pousse au sixième rang et les prive de compétition continentale.
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| == Palmarès de joueur ==
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| * Champion de France : 1972, 1978, 1982
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| * Coupe de France : 1980
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| * <abbr>1<sup>er</sup></abbr> du Groupe B de D2 : 1983
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| * Champion de Grèce : 1974
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| == Carrière d'entraîneur == | | == Carrière d'entraîneur == |
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| === Entraîneur puis manager général à Toulon (1986-1991) ===
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| Un an après avoir mis un terme à sa carrière de joueur, Rolland Courbis revient au club de Toulon au mois d'octobre en tant qu'entraîneur en remplaçant Paul Orsatti en plein championnat 1986-1987. Il réussit à éviter la descente en deuxième division en obtenant la 2<sup>e</sup> place lors du classement officieux des matches retours de la saison.
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| La saison suivante en 1988, il réalise la meilleure saison de l'histoire du club en finissant à la <abbr>5<sup>e</sup></abbr> place du championnat avec une génération dorée comprenant des joueurs comme David Ginola, Bernard Casoni ou Bernard Pardo. Mais en Coupe de France, Toulon se fait éliminer aux tirs au but en seizièmes de finale contre Sète après une interminable séance de tirs. À l'issue de cette saison, le président du Paris Saint-Germain Francis Borelli
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| <nowiki> </nowiki>lui propose un poste d'entraîneur dans le club de la capitale, mais il
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| refuse car il ne se sentait pas capable d'entraîner un club de haut
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| niveau comme le PSG.
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| La saison suivante est décevante avec une <abbr>11<sup>e</sup></abbr> place en championnat, certainement due en partie aux départs de David Ginola et Bernard Casoni vers le Matra Racing et la retraite professionnelle à la suite de blessures à répétitions de Laurent Paganelli.
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| La saison 1989-1990
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| <nowiki> </nowiki>sera celle du retour du Sporting au Stade Bon Rencontre sous la demande
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| <nowiki> </nowiki>de Rolland Courbis et du diffuseur officiel du championnat Canal+.
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| <nowiki> </nowiki>Mais sous la pression des élus locaux, cela ne dure que 8 matches et
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| Courbis qui voulait un stade complètement consacré au football échange
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| son poste d'entraîneur en février contre celui de manager général. C'est alors la légende Delio Onnis qui est nommé à son poste.
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| Il est aussi agent de joueurs
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| <nowiki> </nowiki>et joue sur tous les registres. Le club varois connaît dès une des
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| spécificités de la gestion Courbis avec des transferts très nombreux,
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| très rapides et très opaques détenant par ailleurs le record du nombre
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| de joueurs transférés. Rolland Courbis, étant conseiller du président de
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| <nowiki> </nowiki>l'OM Bernard Tapie, de nombreux joueurs vont et viennent ainsi entre Toulon et Marseille (Joseph-Antoine Bell, Bernard Casoni, Pascal Olmeta, Bernard Pardo, Bruno Germain, Frédéric Meyrieu, Franck Passi, Philippe Thys, Patrice Eyraud, Leonardo Rodríguez, Gérard Bernardet, Daniel Xuereb…).
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| Les déboires extra-sportifs font surface, Rolland Courbis est incarcéré le 12 octobre 1990 à la suite de l'affaire de la caisse noire de Toulon. Il sort de prison le 18 janvier 1991 et reprend ses fonctions de manager général au sein du club toulonnais jusqu'à la fin de la championnat.
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| À l'issue de la saison, il décide de quitter le club varois et se fait oublier en partant entraîner le club d'Endoume (quartier de Marseille) en Division 3 avec des joueurs comme José Anigo, Didier Wacouboué, Jean-Charles De Bono ou Laurent Spinosi.
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| === Premier épisode à Bordeaux (1992-1994) ===
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| Après des déboires judiciaires et une pige en amateur. Alain Afflelou vient le repêcher en 1992. L'homme d'affaires a repris les Girondins de Bordeaux qui viennent de remonter en première division après une saison en deuxième division. Il cherche un entraîneur. On lui présente Courbis.
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| En deux saisons, il fait deux remarquables saisons : <abbr>4<sup>e</sup></abbr> en 1993 derrière l'Olympique de Marseille (qui ne sera pas champion à cause de l'affaire VA-OM), le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco, c'est d'ailleurs lors de cette saison que Gaëtan Huard
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| <nowiki> </nowiki>garde sa cage inviolée pendant 1176 minutes, soit plus de 13 matches,
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| établissant ainsi le record d'invincibilité pour un gardien de but en
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| Championnat de France et également <abbr>4<sup>e</sup></abbr> en 1994 avec le même nombre de points que le troisième Auxerre derrière le PSG et l'OM.
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| === La pige à Toulouse (1994-1995) ===
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| Il effectue ensuite un passage à Toulouse en deuxième division lors de la saison 1994-1995. Terminant 4ème mais miné par sa réputation toulonnaise, il démissionne la saison suivante.
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| === Deuxième épisode à Bordeaux (1996-1997) ===
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| Après presque une saison d'inactivité il retrouve le banc et la <abbr>1<sup>re</sup></abbr> division. Le nouveau président Jean-Louis Triaud et Bordeaux finaliste de la Coupe UEFA en titre font à nouveau appel à Courbis.
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| Il tente de relancer l'ancienne star du football français Jean-Pierre Papin et mise sur des espoirs comme Ibrahim Ba ou Johan Micoud.
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| Avec une défaite en finale de Coupe de la Ligue et une belle quatrième place en championnat, son retour à Bordeaux est réussi.
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| === Finaliste de la Coupe UEFA et vice-champion de France avec Marseille (1997-1999) ===
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| Rolland Courbis débarque à l'Olympique de Marseille pendant l'été 1997 nommé par le nouvel actionnaire Robert Louis-Dreyfus, pour beaucoup, c'est le retour de l'enfant prodigue. Il fait signer alors Laurent Blanc, Claude Makelele ou Titi Camara puis Fabrizio Ravanelli et Christophe Dugarry
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| <nowiki> </nowiki>au mercato d'hiver. Cette saison permet au club de retrouver la coupe
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| d'Europe et la coupe UEFA grâce à l'obtention de la quatrième place en
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| championnat, meilleure performance du club depuis la remontée.
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| La saison suivante, l'OM fête son centenaire et Courbis investit dans de nombreux joueurs de talents : Robert Pirès, Florian Maurice, Daniel Bravo et Jocelyn Gourvennec<sup>14</sup>. Étant encore proche de Bordeaux, Patrick Blondeau et Peter Luccin arrivent alors à l'OM et rejoignent ainsi d'anciens girondins Cyril Domoraud et Patrick Colleter
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| <nowiki> </nowiki>qui étaient arrivés un an auparavant. À force d'user de son influence
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| et de ses réseaux, il a fini par essaimer des joueurs à travers toute la
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| <nowiki> </nowiki>France. Au point de menacer, selon certains, l'équité du championnat.
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| En début de saison, Courbis décide de confier le but à Stéphane Porato venu en provenance de l'AS Monaco (seulement 15 matchs en L1) au détriment d'Andreas Köpke. Lors de la <abbr>3<sup>e</sup></abbr> journée, l'OM affronte Montpellier au Stade Vélodrome,
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| <nowiki> </nowiki>ils sont menés 0-4 à la mi-temps ! Dans les tribunes, on réclame la
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| tête des joueurs, du président et de l'entraîneur mais Courbis garde son
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| <nowiki> </nowiki>sang-froid dans les vestiaires.
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| À la fin du match, les Olympiens parviennent à s'imposer 5-4<sup>15</sup>.
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| <nowiki> </nowiki>Cette saison-là, il perd le titre de champion à la dernière journée au
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| profit de son ancien club Bordeaux, il parvient tout de même à la
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| deuxième place du championnat ce qui permet à l'OM de retrouver la Ligue des champions pour la première fois depuis 1993, avec à la clé une moyenne record de points par match pour un dauphin (2,09, soit 71 points après 34 journées)<sup>16</sup>. Il atteint également la finale de la Coupe UEFA 1999, qu'il perd contre le Parme AC (3-0) avec une équipe décimée sans la moitié de ses joueurs de champ titulaires Éric Roy, William Gallas, Peter Luccin et surtout Christophe Dugarry et Fabrizio Ravanelli<sup>1</sup>.
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| Pour sa troisième saison au club, il renforce son effectif par plusieurs joueurs issus du championnat de France : Stéphane Dalmat, Sébastien Pérez, Éric Decroix, Lilian Martin ou Lamine Diatta. Ce qui déplaît aux autres équipes de D1.
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| Il va néanmoins chercher Ibrahima Bakayoko, Iván de la Peña et Kaba Diawara
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| <nowiki> </nowiki>à l'étranger. Dans le même temps, Cyril Domoraud, Éric Roy, Titi Camara
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| <nowiki> </nowiki>et Jocelyn Gourvennec quittent Marseille mais cette intersaison
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| mouvementée est marquée par le départ de son capitaine et leader naturel
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| <nowiki> </nowiki>Laurent Blanc.
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| À la reprise, quinze jours seulement après son arrivée, Lamine Diatta est étrangement transféré à Rennes. Idem pour Eric Decroix vendu à Montpellier deux mois après son arrivée. L'international argentin Eduardo Berizzo arrive alors en provenance de River Plate pour renforcer le secteur défensif ce qui fait de lui le 3<sup>e</sup> argentin de l'effectif avec les jeunes Daniel Montenegro et Pablo Calandria arrivés lors de la même intersaison.
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| En Ligue des champions, il bat au Vélodrome le champion d'Europe en titre Manchester United, mais les Marseillais se font éliminer lors de la seconde phase de poules<sup>19</sup>. Il quitte donc Marseille en <time>novembre 1999</time>, victime d'un début de saison raté.
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| === Échec dans le nord (2000-2001) ===
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| Il tente de se relancer en 2000 en signant au RC Lens. Mais il n'a jamais véritablement été adopté par le public lensois.
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| En <time>février 2001</time>, il est démis de ses fonctions à cause des mauvais résultats.
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| === Montée exceptionnelle en Ligue 1 puis maintien avec Ajaccio (2001-2003) ===
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| Il retrouve la Méditerranée en 2001 en partant entraîner l'AC Ajaccio, le club le plus modeste de Ligue 2, avec un budget d'à peine 4,5 millions d'euros. Il parvient à faire monter le club en Ligue 1 à l'issue du championnat de D2
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| <nowiki> </nowiki>trente ans après avoir quitté l'élite obtenant au passage le titre de
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| champion de France de D2 à plusieurs journées de la fin. Avec des
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| joueurs moyens et un stade vétuste, il ne se faisait guère d'illusions.
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| En 1992, Ajaccio évoluait en PHA, l'équivalent de la <abbr>7<sup>e</sup></abbr> division. Grâce à Michel Moretti, président du club, l'ACA vient tout juste d'engranger sa sixième accession en dix ans.
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| Mais dans un premier temps les Ajacciens ne seront pas sûrs d'évoluer
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| <nowiki> </nowiki>en Ligue 1. Car il faut d'abord que leur stade, loin d'être conforme,
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| soit homologué par la Ligue nationale de football
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| <nowiki> </nowiki>(17 000 places au minimum et des conditions de sécurité, d'éclairage et
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| <nowiki> </nowiki>d'accueil draconiennes) avant le début du championnat 2002-2003.
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| Finalement la LFP acceptera qu'Ajaccio évolue dans son stade François-Coty
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| <nowiki> </nowiki>d'une capacité de 8 219 places. L'autre problème de cette intersaison,
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| c'est Rolland Courbis alors qu'il fait l'objet d'une information
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| judiciaire concernant cinq transferts douteux du temps où il était
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| entraîneur de l'Olympique de Marseille, il sera alors interdit du banc de touche ajaccien jusqu'à la trêve hivernale, dans l'intervalle, son adjoint Dominique Bijotat était sur le banc<sup>24</sup>.
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| Tout était fait pour que le club fasse l'ascenseur mais ils
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| réussissent à se maintenir dans l'élite à seulement un point du premier
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| relégable Le Havre en profitant de la dégringolade du club normand qui perd huit de ses neuf derniers matchs !
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| === Exil à l'étranger (2003-2004) ===
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| En <time>juin 2003</time>, il quitte Ajaccio et vit sa première expérience à l'étranger aux Émirats arabes unis dans le club d'Al Wahda basé à Abou Dabi. Il quitte en novembre le club émirati.
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| En début d'année 2004, il se frotte aux frimas du championnat russe à Vladikavkaz qui évolue en première division. Alors qu'il est bien parti pour maintenir le club dans l'élite, il est contraint de quitter l'Ossétie, ne se sentant pas en sécurité à cause de la prise d'otages de Beslan qui a eu lieu a quinze kilomètres du centre d’entraînement de l'Alania Vladikavkaz.
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| === Retour à Ajaccio (2004-2006) ===
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| Puis, fin 2004 il retourne à Ajaccio en remplaçant Dominique Bijotat (limogé pour mauvais résultats) pour l'exercice du championnat de France de football L1 2004-05 et parvient à assurer à nouveau le maintien finissant devant des équipes comme Bordeaux ou Nantes, en prenant 37 points en 27 matchs (contre 8 points en 11 matchs avant son arrivée).
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| À l'issue de la saison, dans l'émission ''Larqué Foot'' sur RMC,
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| <nowiki> </nowiki>il donne son sentiment personnel sur l'arbitrage réservé à Ajaccio et
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| annonce son départ devant l'acharnement dont le club corse serait
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| apparemment victime. Il signe alors un pré-contrat avec Bordeaux car le président Jean-Louis Triaud
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| <nowiki> </nowiki>souhaite le faire revenir, il s'en est fallu de peu pour qu'il revienne
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| <nowiki> </nowiki>pour la troisième fois dans un club qu'il a toujours su relancer.
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| Il reste alors à l'ACA, convaincu par le président, les joueurs et
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| les supporters, mais cette saison sera difficile, en début de saison
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| dans les coulisses, le club est menacé de rétrogradation en National équivalent de la <abbr>3<sup>e</sup></abbr> division s'il ne met pas son stade en conformité puis se voit retirer 25 % de ses droits TV à cause de ce problème de stade. Sportivement, il ne gagne que 2 matchs en championnat pendant la première partie de saison et sera démis de ses fonctions en <time>janvier 2006</time>.
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| === Montée en Ligue 1 avec Montpellier (2007-2009) ===
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| Après un championnat catastrophique, le Montpellier Hérault Sport Club de Louis Nicollin, <abbr>18<sup>e</sup></abbr> de Ligue 2 après 34 journées, décide de se séparer de son entraîneur Jean-François Domergue le <time>23 avril 2007</time> et de le remplacer par Rolland Courbis. En l'espace de quatre matches, il maintient donc Montpellier en Ligue 2. La Française des Jeux et plusieurs bookmakers avait décidé de ne pas prendre de paris sur la rencontre Ajaccio-Montpellier.
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| <nowiki> </nowiki>Ce match, qui voit l'entraîneur Rolland Courbis se déplacer avec les
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| Héraultais en lutte pour le maintien chez son ancien club en roue libre,
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| <nowiki> </nowiki>les rend méfiants. Tous évoquent une mesure de précaution face aux
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| interrogations que font naître cette rencontre. Officiellement, personne
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| <nowiki> </nowiki>ne soupçonne personne, mais une source anonyme citée par l'AFP assure qu'il y a un lien entre le retour de Courbis à Ajaccio et le retrait des paris.
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| Le soupçon vient du fait que Rolland Courbis, condamné à de la prison
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| <nowiki> </nowiki>ferme et à cinq ans d'interdiction d'exercer une activité dans le
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| football dans l'affaire des transferts suspects de Marseille,
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| <nowiki> </nowiki>a laissé d'excellents souvenirs à Ajaccio qui, eux, ont déjà assuré
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| leur maintien et ne peuvent plus monter en L1. En cas de succès en
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| Corse, Montpellier pouvait sortir de la zone de relégation.
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| <nowiki> </nowiki>À la suite de ce match contre Ajaccio, ceux qui avaient soupçonné un
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| match truqué ont été sévèrement insultés par Rolland Courbis de « ''putes'' » et par Louis Nicollin de « ''pédés'' ».
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| Il prolonge son contrat de deux saisons avec pour objectif la montée en Ligue 1 que le club héraultais n'a plus connu depuis 2004, pour le championnat, il recrute trois joueurs qu'il a connu à Ajaccio Abdelnasser Ouadah, Nenad Dzodic et Grégory Lacombe plus Souleymane Camara mais échoue dans sa mission en faisant une saison très moyenne (<abbr>8<sup>e</sup></abbr> du championnat).
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| Il redémarre le championnat avec le même objectif en recrutant Tino Costa, Lilian Compan, Xavier Collin, Joris Marveaux ou encore Garry Bocaly. Il permet alors à Montpellier de gagner in extrémis la deuxième place synonyme de montée, à l'issue d'une victoire 2-1 contre Strasbourg son concurrent direct qu'il dépasse d'un petit point lors de la <abbr>38<sup>e</sup></abbr>
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| <nowiki> </nowiki>et ultime journée. Cette saison n'a pas été facile pour lui puisqu'il a
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| <nowiki> </nowiki>été menacé de licenciement à deux reprises en début de championnat (3
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| défaites en 6 matchs) et à 6 journées de la fin du championnat quand
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| Montpellier était à 6 points de la montée. Cependant même avec la montée, Rolland Courbis décide d'arrêter l'aventure montpelliéraine et est remplacé par René Girard.
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| === Retour au football ? ===
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| Contacté par la Fédération camerounaise de football, il est pressenti pour sélectionner les ''Lions Indomptables''. Les contacts n'aboutiront finalement pas.
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| Pendant son incarcération (de <time>septembre 2009</time> à <time>février 2010</time>), il est contacté par le président de l'OGC Nice Gilbert Stellardo pour devenir son conseiller sportif.
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| Dès son retour en liberté, il est pressenti dans de nombreux clubs, à Nice en tant qu'entraîneur et au RC Strasbourg
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| <nowiki> </nowiki>où il reçoit une proposition de conseiller sportif, en plein direct
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| dans son émission de radio, venant de la part d'Alain Fontenla
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| (propriétaire du club).
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| À l'intersaison 2010, le président Jean-Louis Triaud, qui avait déjà fait revenir Courbis à Bordeaux en 1996, pense à lui une nouvelle fois pour prendre la tête des Girondins de Bordeaux et remplacer Laurent Blanc devenu sélectionneur de l'équipe de France mais comme en 2005, le propriétaire du club Nicolas de Tavernost s'oppose à la venue de Courbis car il ne reprend pas par principe d’anciens salariés. Quelques mois plus tard on l'annonce à la tête de la sélection algérienne. Pendant l'hiver 2010, il refuse deux propositions à l'étranger, le club suisse du FC Sion et le club grec de l'AO Kavala. En <time>février 2011</time>, plusieurs médias l'annoncent de nouveau à Bordeaux ou à Nice.
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| En <time>septembre 2011</time>, le directeur sportif de l'AS Monaco Jean-Luc Buisine lui demande de prendre les commandes du club, ce qu'il accepte. Son arrivée était quasi acquise avant que le Prince Albert II ne privilégie finalement la piste menant à Marco Simone. En octobre, il est en discussions avec le club algérien de l'USM Alger.
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| Le <time>23 novembre 2011</time>, dans une interview parue dans ''L'Équipe'', Patrick Governatori, actionnaire à 22 % de l'OGC Nice juge inutile le remplacement de l'entraîneur Éric Roy par son adjoint René Marsiglia.
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| === Nouveau départ en Afrique (2012-2013) ===
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| Le <time>17 décembre 2011</time>, il devient conseiller technique de l'équipe du Niger pour la Coupe d'Afrique des nations 2012 qui se déroulera au Gabon et en Guinée équatoriale.
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| Dans un groupe difficile avec le pays organisateur gabonais, la Tunisie et le Maroc. Le Niger se fait logiquement éliminer au premier tour avec 3 défaites en autant de rencontres. Quelques mois après la CAN 2012, la Fédération nigérienne de football engage Rolland Courbis comme sélectionneur de la Mena mais en <time>juin 2012</time>, il démissionne.
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| Fin avril 2012, Courbis est approché par les dirigeants du FC Sion après le licenciement de Laurent Roussey. Les deux parties se mettent vite d'accord et l'entraîneur français devient celui du club suisse jusqu'à la fin de la saison. Après n'avoir pris place que deux fois sur le banc, contre Lausanne (0-1) et contre le Grasshopper Zurich (3-2) et ne disposant pas de la licence UEFA Pro pour entraîner en Super League, Rolland Courbis quitte le club.
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| Courbis lors d'une séance d'entraînement avec Montpellier en 2013.
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| Le 24 octobre 2012, Rolland Courbis signe un contrat de dix-huit mois avec le club algérien de l'USM Alger. Le <time>1<sup>er</sup> mai 2013</time>, il remporte la Coupe d'Algérie en battant en finale le MC Alger (1-0). 15 jours plus tard, il remporte son second titre avec le club algérois, la Coupe de l'UAFA contre les koweïtiens d'Al-Arabi grâce à une victoire 3-2 lors de la finale retour après avoir fait un match nul et vierge à l'aller.
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| Il quitte l'USMA le 3 novembre 2013.
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| === Retour en Ligue 1 et à Montpellier (2013-2015) ===
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| Le <time>9 décembre 2013</time>, Rolland Courbis est de retour à Montpellier qui évolue désormais en Ligue 1. Il succède à Jean Fernandez qui avait démissionné deux jours plus tôt. Son contrat porte sur une durée de deux ans et demi.
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| Il démissionne de ses fonctions le 23 décembre 2015.
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| === Stade Rennais (Janvier-Mai 2016) === | | === Stade Rennais (Janvier-Mai 2016) === |
| Le <time>12 janvier 2016</time>, moins de trois semaines après son départ à Montpellier, il devient conseiller sportif du président du Stade rennais, René Ruello. Huit jours plus tard, le <time>20 janvier 2016</time>, il est nommé officiellement entraîneur du Stade rennais, en remplacement de [[Philippe Montanier]]. Rolland Courbis reste l'entraîneur du Stade Rennais durant cinq mois, jusqu'à la nomination de [[Christian Gourcuff]] à ce poste, en <time>mai 2016</time>. | | Le <time>12 janvier 2016</time>, moins de trois semaines après son départ à Montpellier, il devient conseiller sportif du président du Stade rennais, René Ruello. Huit jours plus tard, le <time>20 janvier 2016</time>, il est nommé officiellement entraîneur du Stade rennais, en remplacement de [[Philippe Montanier]]. Rolland Courbis reste l'entraîneur du Stade Rennais durant cinq mois en terminant à la 8ème place du classement. [[Christian Gourcuff]] est nommé comme remplaçant à son poste, en <time>mai 2016</time>. |
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| == Palmarès d'entraîneur == | | == Palmarès d'entraîneur == |