Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Etape 8 : La ZAC Baud-Chardonnet » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 4 : Ligne 4 :
et Écologique de la Ville de Rennes et<br>
et Écologique de la Ville de Rennes et<br>
Rennes Métropole.]]
Rennes Métropole.]]
La ZAC Baud-Chardonnet met une trentaine d'années pour devenir réalité, les premières études datant de 1983. Les titres de certains articles parus dans Ouest-France attestent de l'avancement du projet. On relève par exemple le 27 février 1995 " Baud Chardonnet : projets à l'étude" et le 22 octobre 1998 "De la rivière au chemin de fer, une réserve foncière à urbaniser." Le Moniteur, quant à lui, retranscrit le 21 février 2003 un entretien avec le chargé d'opérations de Territoires, la société d'économie mixte du pays de Rennes et le cabinet d'architectes Reichen et Robert. Plusieurs raisons expliquent cet étalement dans le temps. La première difficulté est d'identifier l'ensemble des propriétaires afin que la Ville de Rennes puisse se rendre progressivement maître du foncier dans les années 1980 et surtout 1 990. Certains propriétaires ne savent alors même plus que certaines parcelles leur appartiennent. D'autre part, une étude est menée en 2000 par la société HPC Envirotec SA pour identifier les événements polluants ayant marqué le site. Par décision préfectorale, la Ville de Rennes se substitue à l'ensemble des propriétaires et prend en charge le processus de dépollution mais les jardins ouvriers, créés dans l'entre-deux-guerres, ne sont fermés qu'en 2011 pour risques sanitaires. Enfin, dans les années 1980 et 1990, la Ville
La ZAC Baud-Chardonnet met une trentaine d'années pour devenir réalité, les premières études datant de 1983. Les titres de certains articles parus dans Ouest-France attestent de l'avancement du projet. On relève par exemple le 27 février 1995 " Baud Chardonnet : projets à l'étude" et le 22 octobre 1998 "De la rivière au chemin de fer, une réserve foncière à urbaniser." Le Moniteur, quant à lui, retranscrit le 21 février 2003 un entretien avec le chargé d'opérations de Territoires, la société d'économie mixte du pays de Rennes et le cabinet d'architectes Reichen et Robert.  
 
Plusieurs raisons expliquent cet étalement dans le temps. La première difficulté est d'identifier l'ensemble des propriétaires afin que la Ville de Rennes puisse se rendre progressivement maître du foncier dans les années 1980 et surtout 1 990. Certains propriétaires ne savent alors même plus que certaines parcelles leur appartiennent. D'autre part, une étude est menée en 2000 par la société HPC Envirotec SA pour identifier les événements polluants ayant marqué le site. Par décision préfectorale, la Ville de Rennes se substitue à l'ensemble des propriétaires et prend en charge le processus de dépollution mais les jardins ouvriers, créés dans l'entre-deux-guerres, ne sont fermés qu'en 2011 pour risques sanitaires. Enfin, dans les années 1980 et 1990, la Ville
Rennes a en charge d'autres opérations d'urbanisme de grande ampleur : Patton, Longs-Champs, Beauregard, Alphonse-Guérin… Les travaux du pont Václav-Havel en 2011 ainsi que le projet d'une chaufferie mixte bois / gaz en 2013 lancent réellement le démarrage de la ZAC.
Rennes a en charge d'autres opérations d'urbanisme de grande ampleur : Patton, Longs-Champs, Beauregard, Alphonse-Guérin… Les travaux du pont Václav-Havel en 2011 ainsi que le projet d'une chaufferie mixte bois / gaz en 2013 lancent réellement le démarrage de la ZAC.

Version du 3 juin 2016 à 10:40

Illustration : Plan du site en 1979 issu
de l'étude réalisée par HPC Envirotec
en 2001. Service Transition Énergétique
et Écologique de la Ville de Rennes et
Rennes Métropole.

La ZAC Baud-Chardonnet met une trentaine d'années pour devenir réalité, les premières études datant de 1983. Les titres de certains articles parus dans Ouest-France attestent de l'avancement du projet. On relève par exemple le 27 février 1995 " Baud Chardonnet : projets à l'étude" et le 22 octobre 1998 "De la rivière au chemin de fer, une réserve foncière à urbaniser." Le Moniteur, quant à lui, retranscrit le 21 février 2003 un entretien avec le chargé d'opérations de Territoires, la société d'économie mixte du pays de Rennes et le cabinet d'architectes Reichen et Robert.

Plusieurs raisons expliquent cet étalement dans le temps. La première difficulté est d'identifier l'ensemble des propriétaires afin que la Ville de Rennes puisse se rendre progressivement maître du foncier dans les années 1980 et surtout 1 990. Certains propriétaires ne savent alors même plus que certaines parcelles leur appartiennent. D'autre part, une étude est menée en 2000 par la société HPC Envirotec SA pour identifier les événements polluants ayant marqué le site. Par décision préfectorale, la Ville de Rennes se substitue à l'ensemble des propriétaires et prend en charge le processus de dépollution mais les jardins ouvriers, créés dans l'entre-deux-guerres, ne sont fermés qu'en 2011 pour risques sanitaires. Enfin, dans les années 1980 et 1990, la Ville Rennes a en charge d'autres opérations d'urbanisme de grande ampleur : Patton, Longs-Champs, Beauregard, Alphonse-Guérin… Les travaux du pont Václav-Havel en 2011 ainsi que le projet d'une chaufferie mixte bois / gaz en 2013 lancent réellement le démarrage de la ZAC.