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Le pont fut nommé ainsi en hommage à la Grande Armée qui marche sur Berlin en 1806. Au début de la Première Guerre mondiale certains habitants demandent que l'on débaptise ce pont. "Nous avons à Rennes la rue de Berlin. Se peut-il que ce nom soit maintenu ? Plusieurs de nos concitoyens ont pensé que non. Et ils ont écrit à la municipalité pour lui demander de débaptiser la rue de Berlin. [...] Les Allemands sont tout à jamais déshonorés, aujourd'hui, en raison de leur fourberie et des atrocités qu'ils ont commises. Il est tout naturel qu'on veuille effacer tout ce qui peut rappeler leur souvenir." (L'''Ouest-Éclair'' du 15 août 1914). Le maire de l’époque, [[Jean Janvier]], n'est pas d'accord avec ce point de vue et rappelle l'origine patriotique de la dénomination : "elle pourrait même évoquer à l'avenir un nouveau triomphe, celui des poilus marchant sur la capitale allemande". Mais la guerre, prévue pour être courte et victorieuse, devient longue et atroce. Pierre du Mail écrit dans L'''Ouest-Éclair'' du 19 août 1915: "Passer rue de Berlin quand on lutte contre les « Boches » depuis douze mois, quelle horreur et quelle dérision !" Le 17 décembre 1915 le conseil municipal cède et renomme le rue et le pont de Berlin [[Rue Jean Jaurès]] et [[Pont Jean Jaurès]] <ref>http://www.ouest-france.fr/14-18-en-ille-et-vilaine-quand-rennes-comptait-un-pont-de-berlin-2767434</ref> | Le pont fut nommé ainsi en hommage à la Grande Armée qui marche sur Berlin en 1806. Au début de la Première Guerre mondiale certains habitants demandent que l'on débaptise ce pont. "Nous avons à Rennes la rue de Berlin. Se peut-il que ce nom soit maintenu ? Plusieurs de nos concitoyens ont pensé que non. Et ils ont écrit à la municipalité pour lui demander de débaptiser la rue de Berlin. [...] Les Allemands sont tout à jamais déshonorés, aujourd'hui, en raison de leur fourberie et des atrocités qu'ils ont commises. Il est tout naturel qu'on veuille effacer tout ce qui peut rappeler leur souvenir." (L' ''Ouest-Éclair'' du 15 août 1914). Le maire de l’époque, [[Jean Janvier]], n'est pas d'accord avec ce point de vue et rappelle l'origine patriotique de la dénomination : "elle pourrait même évoquer à l'avenir un nouveau triomphe, celui des poilus marchant sur la capitale allemande". Mais la guerre, prévue pour être courte et victorieuse, devient longue et atroce. Pierre du Mail écrit dans L'''Ouest-Éclair'' du 19 août 1915: "Passer rue de Berlin quand on lutte contre les « Boches » depuis douze mois, quelle horreur et quelle dérision !" Le 17 décembre 1915 le conseil municipal cède et renomme le rue et le pont de Berlin [[Rue Jean Jaurès]] et [[Pont Jean Jaurès]] <ref>http://www.ouest-france.fr/14-18-en-ille-et-vilaine-quand-rennes-comptait-un-pont-de-berlin-2767434</ref> | ||
Version du 8 février 2016 à 11:27
Le pont de Berlin était le pont sur la Vilaine qui se situait, avant le recouvrement du canal en 1913, en bordure est de l'actuelle place de la République. Aujourd'hui, le pont de Berlin a pris le nom de pont Jean Jaurès, même si ce n'est plus vraiment un pont.
Reconstruit en 1839 après s'être écroulé en 1837, le pont de Berlin reliait la rue de Bourbon (auparavant rue de Berlin, maintenant rue Jean Jaurès à la rue Châlais (devenue depuis la rue Maréchal Joffre).
Histoire
Le pont fut nommé ainsi en hommage à la Grande Armée qui marche sur Berlin en 1806. Au début de la Première Guerre mondiale certains habitants demandent que l'on débaptise ce pont. "Nous avons à Rennes la rue de Berlin. Se peut-il que ce nom soit maintenu ? Plusieurs de nos concitoyens ont pensé que non. Et ils ont écrit à la municipalité pour lui demander de débaptiser la rue de Berlin. [...] Les Allemands sont tout à jamais déshonorés, aujourd'hui, en raison de leur fourberie et des atrocités qu'ils ont commises. Il est tout naturel qu'on veuille effacer tout ce qui peut rappeler leur souvenir." (L' Ouest-Éclair du 15 août 1914). Le maire de l’époque, Jean Janvier, n'est pas d'accord avec ce point de vue et rappelle l'origine patriotique de la dénomination : "elle pourrait même évoquer à l'avenir un nouveau triomphe, celui des poilus marchant sur la capitale allemande". Mais la guerre, prévue pour être courte et victorieuse, devient longue et atroce. Pierre du Mail écrit dans L'Ouest-Éclair du 19 août 1915: "Passer rue de Berlin quand on lutte contre les « Boches » depuis douze mois, quelle horreur et quelle dérision !" Le 17 décembre 1915 le conseil municipal cède et renomme le rue et le pont de Berlin Rue Jean Jaurès et Pont Jean Jaurès [1]
Notes et références
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