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=== Déménagement de la Bourse ===
=== Déménagement de la Bourse ===
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Les locaux deviennent trop étroits et inadaptés. La bourse est alors  
<nowiki> </nowiki>locaux deviennent trop étroits et inadaptés. La bourse est alors  
transférée de manière « absolument provisoire » dans l’ancien couvent  
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des Carmes, rue Hoche – qui abrite l’actuelle école européenne <gallery>
des Carmes, rue Hoche – qui abrite l’actuelle école européenne supérieure d’art de Bretagne. Du provisoire qui dure neuf ans.
Fichier:2fi3394.jpg | Plan d'installation du rez-de-chaussée de la bourse du travail au couvent des Carmes, rue Hoche, par Emmanuel Le Ray, 1909. Archives de Rennes, 2 Fi 3394
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Fichier:M219 B.jpg | Le couvent des Carmes, rue Hoche, nouvellement acquis par la ville de Rennes en 1908. Archives de Rennes, M 219
Fichier:2fi3394.jpg |Plan d'installation du rez-de-chaussée de la bourse du travail au couvent des Carmes, rue Hoche, par Emmanuel Le Ray, 1909. Archives de Rennes, 2 Fi 3394
 
Fichier:M219 B.jpg |Le couvent des Carmes, rue Hoche, nouvellement acquis par la ville de Rennes en 1908. Archives de Rennes, M 219
 
</gallery>supérieure d’art de Bretagne. Du provisoire qui dure neuf ans.<gallery>
[Fichier:2fi3394.jpg | Plan d'installation du rez-de-chaussée de la bourse du travail au couvent des Carmes, rue Hoche, par Emmanuel Le Ray, 1909. Archives de Rennes, 2 Fi 3394]
 
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Version du 15 décembre 2015 à 14:27

Salle de réunion, façade sur la cour par E. Le Ray, 1919. Archives de Rennes, 2 Fi 4966

Ce lieu est empreint d’histoires syndicales et d’événements culturels : témoin des avancées sociales, de la solidarité, du partage et de l’ouverture à la culture. Il est le berceau des Trans Musicales, des combats syndicaux et politiques. Un lieu auxquels les Rennais sont fortement attachés. Jusqu’à fin 2013, l’édifice, rue Saint-Louis, est composé de plusieurs corps de bâtiments : un premier le long de la rue Saint-Louis et un second dans la cour, dont la façade postérieure donne sur la rue d'Échange. Textes : Danièle Guégan et Violaine Poubanne.

1863 - 1887

De la liberté de réunion à la première bourse du travail

En 1863, la chambre syndicale ouvrière - antérieure au syndicat - voit le jour. Les ouvriers d’une même profession peuvent désormais se regrouper librement, avant la création des unions locales en 1864 . Avec l'adoption en 1884 de la loi Waldek-Rousseau, légalisant la création des syndicats, les structures locales de défense des intérêts ouvriers se multiplient. En 1887, elles se regroupent dans un même lieu : la première bourse du travail est créée à Paris. Les autorités municipales soutiennent généralement les bourses du travail. Revers de la médaille, un contrôle est exercé sur elles, limitant leur autonomie.

1891

Papier en-tête de la bourse du Travail, 1904. Archives de Rennes, 7 F 16

Vers l'ouverture d'une bourse du travail à Rennes

Après un premier refus, la municipalité rennaise accorde aux organisations ouvrières l’ouverture d’une bourse du travail, suite à une pétition à l’initiative des chambres syndicales et au soutien des conseillers municipaux ouvriers.

Troisième en Bretagne après Nantes et Saint-Nazaire en 1892, la bourse du travail de Rennes est créée en avril 1893, six ans après celle de Paris. En plus de ses missions syndicales, elle crée un bureau de placement des ouvriers. Deux mille personnes sont placées par an. Puis, elle devient un foyer culturel très actif.

1893

Projet d'installation de la bourse du travail à l'hôtel de Guerry, rue Gambetta, plan du 1er étage par J-B. Martenot

Un local pour la bourse de Rennes

4 février 1893. Archives de Rennes, 2 Fi 6324.|200x200px]] Après une étude de restauration de l’hôtel de Guerry, conçu par l’architecte Jean-Baptiste Martenot, le projet, jugé trop coûteux, est abandonné. La bourse s’installe alors dans l’ancien café central, Place du Champ-Jacquet, ce qui n'empêche pas les patrons de pétitionner pour sa fermeture.

1895

Création de la CGT

Projet de sculpture symbolisant la CGT, futur décor de la Maison du peuple, s. d. Archives de Rennes, 6 W 33.

La Confédération générale du travail est officiellement créée au congrès

de Limoges, le 23 septembre 1895. Elle participe amplement au développement des bourses du travail, avec lesquelles elle fusionne en 1902.

Accueil des petits Fougerais pendant les grèves de Fougères, devant la bourse du travail, place du Champ Jacquet (et non Leperdit), 1906. Archives de Rennes, 44 Z 183, don Glorot.

1906

Soutien aux Fougerais en grève

À Fougères, le 13 novembre 1906, une grève générale des chaussoniers déclenche un conflit qui va durer trois mois. En solidarité, la bourse du travail de Rennes décide de soutenir les grévistes fougerais. Elle lance un appel aux familles pour accueillir les enfants des grévistes, le temps de la grève. Le 9 décembre, un premier convoi de 160 enfants arrive à Rennes au milieu d’une foule enthousiaste.

1907

Création d’une clinique

Le 23 novembre 1907, le conseil municipal entreprend des travaux d’aménagements pour installer une clinique à la bourse du travail de Rennes. Elle est la première à ouvrir des consultations médicales gratuites au sein d’une clinique syndicale. Une organisation de lutte contre l’alcoolisme y est créée. Son slogan : « Prolétariat debout contre l’alcool ».

Délibération du conseil municipal du 23 novembre 1907 autorisant l'aménagement d'une clinique dans les locaux de la bourse du travail. Archives de Rennes, 7 F 19.

1909

Déménagement de la Bourse

Les locaux deviennent trop étroits et inadaptés. La bourse est alors transférée de manière « absolument provisoire » dans l’ancien couvent des Carmes, rue Hoche – qui abrite l’actuelle école européenne supérieure d’art de Bretagne. Du provisoire qui dure neuf ans.