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Fils d'ouvrier, à l'enfance pauvre et malheureuse, Jules Louis Joseph Vallez fit des études catholiques. Reçu à l'agrégation de grammaire en 1847, il est nommé professeur au Collège royal de Nantes où il assure la classe de 3e puis celle de rhétorique. À partir de février 1848, il participe activement aux événements révolutionnaires. Durant la Commune, il intervient contre les arbitraires, pour la liberté de la presse. ''Le Cri du Peuple'' (83 numéros du 22 février au 23 mai 1871) fut, avec ''Le Père Duchêne'', le journal le mieux vendu de cette période. Vallès, menacé de mort, condamné à mort par contumace le 14 juillet 1872, fuit Paris pour la Belgique et l'Angleterre. Avec l'amnistie du 14 juillet 1880, il rentre à Paris. Séverine devient sa disciple et sa collaboratrice. | |||
Jules Vallès, son non nom de plume, écrivit une trilogie autobiographique, sous le titre de Jacques Vingtras. '' L'Enfant'' parait en [[1879]], ''Le Bachelier'' en [[1881]], puis ''L'Insurgé'' en [[1886]] l'année suivant sa mort. Par la suite, il écrit la préface de ''Les chants révolutionnaires'', d'Eugène Pottier publié en [[1886]]. Jules Vallès a toujours manifesté une haine sincère et tenace à l'encontre des injustices de la société bourgeoise<ref>Biographie inspirée du travail de [[Bernard Fournier]],'' [[Les gens de chez nous]]''</ref>. | |||
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Version du 16 novembre 2015 à 16:23
La rue Jules Vallès prend son origine sur le boulevard Voltaire à l'est et traverse la rocade vers l'ouest en direction de la route de Sainte-Foix. Cette voie fut ainsi dénommée en séance du conseil municipal du 7 février 1983.
Elle honore :
Jules Vallès
Écrivain membre de la Commune de Paris
(11 juin 1832, Le Puy-en-Velay - 14 février 1885, Paris)
Fils d'ouvrier, à l'enfance pauvre et malheureuse, Jules Louis Joseph Vallez fit des études catholiques. Reçu à l'agrégation de grammaire en 1847, il est nommé professeur au Collège royal de Nantes où il assure la classe de 3e puis celle de rhétorique. À partir de février 1848, il participe activement aux événements révolutionnaires. Durant la Commune, il intervient contre les arbitraires, pour la liberté de la presse. Le Cri du Peuple (83 numéros du 22 février au 23 mai 1871) fut, avec Le Père Duchêne, le journal le mieux vendu de cette période. Vallès, menacé de mort, condamné à mort par contumace le 14 juillet 1872, fuit Paris pour la Belgique et l'Angleterre. Avec l'amnistie du 14 juillet 1880, il rentre à Paris. Séverine devient sa disciple et sa collaboratrice.
Jules Vallès, son non nom de plume, écrivit une trilogie autobiographique, sous le titre de Jacques Vingtras. L'Enfant parait en 1879, Le Bachelier en 1881, puis L'Insurgé en 1886 l'année suivant sa mort. Par la suite, il écrit la préface de Les chants révolutionnaires, d'Eugène Pottier publié en 1886. Jules Vallès a toujours manifesté une haine sincère et tenace à l'encontre des injustices de la société bourgeoise[1].
Sur la carte
Notes et références
- ↑ Biographie inspirée du travail de Bernard Fournier, Les gens de chez nous
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